Hélas cela n'aura duré que le temps d'un feu de paille. Après avoir offert de graves et désolants spectacles au parlement la semaine écoulée, de sorte à faire croire à plus d'un que la juridiction et la démocratie sont en panne, nos chers amis députés protestataires se verront réduits à un simple pouvoir d'exécution et de soumission par une décision de la Cour qui autorise le président de l'Assemblée nationale non seulement à désigner un secrétaire parlementaire toutes les fois qu'il jugera cela nécessaire, mais aussi de transmettre la liste des groupes parlementaires disponibles à la Céna. La dernière carte de crédit de l'opposition venait donc d'être épuisée par cette décision. Au grand étonnement de tous, les deux parties ont transmis leur liste. Tout en saluant la grandeur d'esprit et la soumission des députés des deux bords pour cet acte aussi vital pour le processus électoral en cours, il convient de se demander à quoi a donc servi tout le temps perdu ? Ne doit-on pas y tirer la leçon que la raison du plus fort est toujours la meilleure et que seule la réclamation et la négociation pacifique aboutissent ? A bien y voir cet échec de l'opposition n'est pas une première et les analystes pensent qu'il est grand temps pour cette opposition de revoir ses stratégies et pourquoi pas les positions qu'elle adopte sans pour autant assumer. Et l'on pourrait justement se demander qu'avec les derniers développements de la crise préélectorale que connait le Bénin, si l'opposition a encore un moyen fiable et légitime de revendication et de protestation. Puisque qu'on sait désormais qu'en créant des situations de blocage, elle se verra tenue en respect par la Cour et si par mégarde elle prenait dans la rue, les forces de l'ordre la remettront dans le droit chemin. Toutefois, il faudra reconnaitre bien qu'en fustigeant le comportement de nos honorables qu'il y a problème et qu'une table de négociation reste le seul gage d'une sortie de crise. Il n'est donc point opportun de fuir le débat d'idées avançant pour raison que l'on n'est pas prêt comme l'on prétendu tout dernièrement nos amis de la mouvance alors qu'ils étaient conviés à une table ronde par le clergé. Cela semble bien être compris par nos anciens présidents auto investis médiateurs qui, tout en reconnaissant qu'ils n'ont aucun pouvoir sur aucune des parties s'exercent quand même à trouver une issue idéale à la crise. |
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dimanche 27 février 2011
Soumission ou échec de l'opposition?: Dépôt de la liste des cec et cea
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