Selon le Haut Conseil de la santé publique, seule une jeune fille sur 4 se fait vacciner contre le papillomavirus humain. Faut-il se méfier de ce nouveau vaccin ou suivre les recommandations en vigueur? Le point avec le Dr David Elia, gynécologue.
Vaccin cancer du col: la polémique
Recommandé depuis mars 2007, le vaccin contre les HPV fait partie des vaccinations de routine inscrites sur le calendrier vaccinal des enfants au même titre que la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la rubéole, la rougeole…
Pourtant, il fait l’objet de polémiques, suite au décès d’une jeune Britannique l'an dernier mais aussi plus récemment en Espagne, où des patientes auraient observé des effets secondaires à la vaccination. Plusieurs articles ont alors relayé la controverse et semé le trouble dans l’esprit des mamans de jeunes ados.
Le Dr David Elia, gynécologue met fin à ce débat avec assurance : « Comme toute campagne vaccinale, celle contre les HPV possède ses détracteurs. Pourtant, ces vaccins ont fait l’objet d’études sur plusieurs années qui ont abouti à une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par les plus hautes autorités de santé.
De plus en France et ailleurs dans le monde les rapports de sécurité édités régulièrement par les autorités ne font mention d’aucune complication. Il n’y a donc aucun souci à se faire sur d’éventuels risques ou effets secondaires. »
De plus en France et ailleurs dans le monde les rapports de sécurité édités régulièrement par les autorités ne font mention d’aucune complication. Il n’y a donc aucun souci à se faire sur d’éventuels risques ou effets secondaires. »
Cancer du col: le vaccin n'empêche pas le frottis
L’autre argument des anti-vaccins contre les papillomavirus (HPV) consiste à véhiculer l’idée que la vaccination détourne les femmes de l’autre moyen de prévention indissociable contre les virus : le frottis. Sauf que selon le Dr Elia, les patientes qui acceptent de se faire vacciner consultent aussi volontiers pour les frottis de contrôle.
En somme, cela ne change rien à ce problème plus vaste de manque de responsabilisation des patientes quant à la propagation des virus : certaines restent opaques à tout message de prévention. En France, aucun courrier de rappel n’oblige les femmes à se faire vacciner. Pourtant, dans plusieurs pays (comme en Suède ou en Norvège) la vaccination obligatoire a permis de faire reculer sensiblement le nombre de cancers. Le défi est donc de (...) Lire la suite de l'article sur TopSanté.com
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