Au bout du processus d’établissement de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI), la méfiance des acteurs politiques de l’opposition ne s’est pas estompée. Bien au contraire. Comme le démontre Amissétou Djobo, députée de l’opposition et deuxième secrétaire parlementaire : « Cette liste là ne peut pas être prête pour le 6 mars. Il y a plus d’1,3 million de Béninois qui n’ont pas été recensés. On constate qu’après leur avoir dit de se déplacer massivement pour aller donc se faire enregistrer et qu’ils seraient pris en compte, la Commission dit qu’elle en peut plus les prendre en compte ».
Selon la commission politique chargée de superviser l’établissement de la liste, les registres ouverts à l’intention des retardataires comptent un peu moins de 400 000 Béninois, mais qui ne peuvent tous être pris en compte. C’est ce que rappelle Chabi Sika, député proche du pouvoir, et membre de la Commission politique de supervision (CPS/LEPI) :
« L’Article 26 de la loi sur la LEPI dit clairement : sont enregistrés les Béninois de 12 ans et plus qui ont été recensés lors du recensement porte-à-porte. La catégorie des Béninois qui n’ont pas été recensés lors du recensement porte-à-porte, légalement, on ne peut pas les enregistrer ».
Seule de nouvelles dispositions légales pourraient changer la donne.
Selon la commission politique chargée de superviser l’établissement de la liste, les registres ouverts à l’intention des retardataires comptent un peu moins de 400 000 Béninois, mais qui ne peuvent tous être pris en compte. C’est ce que rappelle Chabi Sika, député proche du pouvoir, et membre de la Commission politique de supervision (CPS/LEPI) :
« L’Article 26 de la loi sur la LEPI dit clairement : sont enregistrés les Béninois de 12 ans et plus qui ont été recensés lors du recensement porte-à-porte. La catégorie des Béninois qui n’ont pas été recensés lors du recensement porte-à-porte, légalement, on ne peut pas les enregistrer ».
Seule de nouvelles dispositions légales pourraient changer la donne.