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mercredi 26 janvier 2011

Tunisie: l'ambassadeur de France remplacé

Les détenus en fuite appelés à retourner en prison. Le ministre tunisien de la Justice appelle les quelque 9.500 détenus qui se sont enfuis pendant les émeutes à revenir en prison. «Il y avait 31.000 personnes détenues dans les prisons. Ceux qui se sont enfuis sont au nombre de 11.029. A la suite d'un premier appel que j'ai lancé sur les ondes radio, 1.532 détenus se sont rendus spontanément».Lire la suite l'article
Mandat d'arrêt contre Ben Ali. La justice tunisienne a lancé un mandat d'arrêt international contre le président déchu réfugié en Arabie Saoudite, ainsi que contre son épouse Leïla Trabelsi.
L'ancien président et son épouse sont poursuivis pour «acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers» et «transferts illicites de devises à l'étranger», a précisé le ministre de la Justice Lazhar Karoui Chebbi.
Dernier bilan. 71 détenus sont morts au cours du mois de soulèvement populaire, a annoncé le ministre de la Justice.
Changement de tête à l'ambassade de France en Tunisie. Pierre Ménat, l'actuel ambassadeur, va être remplacé par Boris Boillon, en poste à Bagdad. L'ancien ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière, affirme que les autorités politiques françaises étaient «parfaitement au courant» des dérives du système Ben Ali, dans une tribune publiée aujourd'hui dans Libération (accessible en zone abonnés).
«Au cours de la décennie passée, les analyses de notre ambassade à Tunis et celles du Quai d'Orsay soulignaient régulièrement la dégradation des libertés publiques et la répression qui touchait les associations et les organisations non gouvernementales», écrit-il.
Le pays sous tension avant le remaniement
Venus des zones rurales de Tunisie, des manifestants occupent l'esplanade de la Kasbah depuis dimanche. (Finbarr O'Reilly / Reuters)
La police anti-émeute tunisienne a tiré mercredi des grenades de gaz lacrymogène sur des manifestants qui tentaient de forcer un... lire la suite de l'article sur Libération.fr

Quatre morts dans un attentat au Caucase russe

Quatre personnes ont été tuées et six blessées dans la soirée du mercredi 26 janvier au Daghestan, dans le Caucase russe, après l'explosion d'une voiture piégée devant un café de la ville de Khassaviourt, ainsi que l'ont rapporté les agences de presse russes citant les forces de l'ordre locales.Lire la suite l'article

Le Daghestan est une des républiques du Caucase russe les plus touchées par les violences qui frappent cette région instable depuis les deux guerres successives menées en Tchétchénie par les forces russes depuis 1994. Cet attentat survient deux jours après celui qui a fait 35 morts et plus d'une centaine de blessés à l'aéroport de Moscou-Domodedovo lundi soir.L'explosion a eu lieu dans la soirée devant le café Karavan dans cette république du Caucase proche de la Tchétchénie. 'Trois morts et sept blessés ont été amenés à l'hôpital, un blessé est mort sur la table d'opération', a indiqué une source médicale à l'agence Ria-Novosti.
Aucune élément d'enquête n'a été communiqué officiellement sur l'attentat de Domodedovo, et le premier ministre, Vladimir Poutine, a déclaré mercredi que l'attentat n'avait selon les éléments en sa possession à cette heure 'aucun lien avec la Tchétchénie'. Mais des sources policières citées par les médias russes ont clairement pointé du doigt la rébellion du Caucase du Nord, un point de vue partagé par les journalistes russes et plusieurs observateurs.

«L'Egypte est dans une situation médiocre, mais moins explosive qu'en Tunisie»

DECRYPTAGE - Alors que la Tunisie a connu il y a quelques semaines un soulèvement qui a mené à la fuite du président Ben Ali, l'Egypte est à son tour secouée par des manifestations. Quels sont les points communs et les différences de ces deux révoltes? 20minutes.fr fait le point...Lire la suite l'article
Des jeunes révoltés, désespérés manifestant contre la pauvreté dans laquelle ils sont plongés et contre un gouvernement qu'ils jugent répressif. La scène se jouait mardi en Egypte, mais ce rejet d'un régime par une jeunesse désenchantée rappelait étrangement les scènes vues en Tunisie depuis la mi-décembre, et qui ont mené à la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali. Les deux révoltes ont en effet certains points communs.
«En Egypte comme en Tunisie, les deux pouvoirs sont momifiés», soutient Antoine Basbous, politologue spécialiste du monde arabe et fondateur de l'Observatoire des Pays Arabes. «Ben Ali a 74 ans et il était au pouvoir depuis vingt-quatre ans lorsqu'il a été chassé; Moubarak a 83 ans et est au pouvoir depuis trente ans. Ils ne ressemblent plus au pays qu'ils gouvernent, où la population est jeune.»
L'armée derrière Moubarak
Cependant, pas sûr que les mêmes causes aient les mêmes effets. Alors que c'est l'armée qui a fait basculer la situation en Tunisie, en refusant de suivre Ben Ali et de tirer sur les manifestants, les militaires sont derrière Hosni Moubarak: c'est un ancien général, et l'armée est extrêmement présente dans la structure économique du pays, souligne Antoine Basbous.
Selon lui, «l'Egypte est dans une situation médiocre, mais moins explosive qu'en Tunisie». D'autres critères doivent en effet entrer en ligne de compte, comme les libertés publiques et individuelles par exemple. «Elles étaient nulles en Tunisie, alors qu'il y a quelques respirations en Egypte, à travers quelques journaux, quelques rendez-vous électoraux, même s'ils ne sont pas limpides», indique le spécialiste.
Il ajoute que, dans un café du Caire, il est possible de blaguer sur ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

La Tunisie veut juger Zine ben Ali, remaniement attendu

Le gouvernement tunisien a tenté mercredi de donner des gages de rupture avec l'ancien régime de Zine ben Ali avec l'exclusion probable des ministres "bénalistes" et le lancement d'un mandat d'arrêt international contre l'ex-dirigeant et son épouse exilés en Arabie saoudite.Lire la suite l'article
Le remaniement d'abord promis pour mercredi devrait finalement être annoncé jeudi, a déclaré le porte-parole du gouvernement de transition, Taïeb Bakouche, cité par l'agence de presse tunisienne.
De sources politiques, on indiqué qu'il devrait concerner des ministères régaliens, ainsi que l'exigent les manifestants désireux de tourner complètement la page de l'ère Ben Ali, renversé le 14 janvier après un mois de contestation sociale et politique dans la rue.
Les portefeuilles de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères, dont les titulaires étaient membres du RCD, le parti de Ben Ali, devraient ainsi changer de mains.
Dans un premier temps, il était prévu que le remaniement consisterait essentiellement à remplir les postes laissés vacants par cinq démissions.
Des manifestants réclament depuis des jours que le gouvernement mis en place dans l'attente d'élections soit purgé des ministres autrefois membres du RCD.
Des heurts ont opposé mercredi des manifestants à la police près du palais gouvernemental de la Kasbah à Tunis, après plusieurs jours de protestation globalement pacifique.
COUVRE-FEU ALLÉGÉ
La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de personnes, en majorité des adolescents et des jeunes gens, qui jetaient des pierres. Il semblait s'agir de jeunes manifestants venus de régions rurales déshéritées qui campent devant le siège du gouvernement.
Ils ont crié aux forces de sécurité qu'elles étaient la "police de Leila", allusion à l'épouse honnie de Ben Ali, accusée d'avoir une influence excessive sur son mari et des goûts de luxe.
Malgré ces heurts, le gouvernement a annoncé un allègement dès mercredi soir du couvre-feu en vigueur depuis le renversement de l'ancien président.
Nedjib Chebbi, ministre du Développement régional issu de l'opposition, a également annoncé la dissolution de l'agence tunisienne de communication extérieure, qui exerçait de fait une censure sur les médias étrangers sous le régime de Ben Ali.
Le gouvernement a sollicité l'aide d'Interpol pour obtenir l'arrestation de l'ancien président et de son épouse afin de les juger pour détournements de fonds durant leurs 23 années à la tête du pays.
Le mandat d'arrêt international à l'origine de la demande transmise à Interpol vise aussi d'autres membres de la famille, a déclaré le ministre de la Justice, Lazhar Karoui Chebbi.
"Nous demandons à Interpol de trouver tous ceux qui ont fui, y compris le président et cette femme, afin de les juger en Tunisie", a-t-il dit.
Interpol, organisme basé à Lyon, a précisé qu'il avait demandé à ses pays membres, parmi lesquels l'Arabie saoudite, de localiser et d'interpeller les suspects en vue de leur extradition vers Tunis.
"Interpol n'envoie pas de représentants pour procéder à ces arrestations; celles-ci sont effectuées par des représentants locaux des forces de l'ordre conformément à leur législation nationale", écrit l'organisme dans un communiqué.
GRÈVE À SFAX
En Suisse, le gouvernement a annoncé que des fonds représentant plusieurs dizaines de millions de francs suisses lui avaient été signalés par les banques et les institutions financières du pays depuis qu'il a décrété un gel de tous les avoirs appartenant à Ben Ali et à son entourage.
Le ministre tunisien de la Justice a aussi annoncé que six membres de la garde présidentielle seraient jugés pour incitation à la violence après le départ de Ben Ali.
Des manifestants ont réussi à s'introduire dans le bâtiment où le ministre de la Justice tenait sa conférence de presse. A l'issue de celle-ci, ils se sont pressés autour de lui pour réclamer la libération de proches toujours emprisonnés.
Lazhar Karoui Chebbi a déclaré que 11.000 détenus, soit un tiers de la population carcérale du pays, avaient profité du désordre provoqué par la chute de Ben Ali pour s'évader et que 2.460 autres avaient été libérés.
Il n'a pas précisé combien d'entre eux étaient détenus pour des raisons politiques. Le gouvernement avait annoncé qu'il libérerait tous les prisonniers politiques.
La centrale syndicale UGTT a lancé un mot d'ordre de grève générale mercredi à Sfax, deuxième ville et centre économique de Tunisie, où des milliers de manifestants ont réclamé la démission du gouvernement.
En visite à Tunis, Jeff Feltman, sous-secrétaire d'Etat américain adjoint pour les affaires du Proche-Orient, a déclaré que les Etats-Unis étaient prêts à aider la Tunisie dans la préparation de ses premières élections libres.
L'Union européenne s'est également déclarée disposer à aider le gouvernement intérimaire à combattre la corruption et préparer des élections.
Nicole Dupont et Bertrand Boucey pour le service français

L'immortalité est un concept envisageable

Et si l'immortalité devenait possible grâce au progrès scientifique et à la physique quantique? Deux articles viennent illustrer le basculement du mythe -de la fontaine de Jouvence à Mathusalem- vers un concept plus ou moins réaliste.Lire la suite l'article
Le scientifique Robert Lanza avance par exemple cinq raisons fondamentales qui devraient permettre à l'être humain de reconsidérer la mort. Le père du biocentrisme s'appuie sur sa théorie évoquée pour la première fois en 2007: l'univers repose sur la vie et non l'inverse. Il articule sa pensée ainsi:
1/ La mort n'existe pas dans un monde sans espace ni temps. Après la mort de son ami physicien Michele Besso, Einstein déclarait: «Il a quitté ce monde un peu avant moi. Ça ne veut rien dire. Les gens comme nous savent que la distinction entre le passé, le présent et le futur n'est qu'une illusion...» En vérité, l'esprit humain transcende les barrières du temps et de la mort.
2/ Chaque personne crée sa propre sphère de réalité et, par conséquent, il n'existe pas de matrice pré-existente dans laquelle l'énergie disparaît. Chaque personne transporte son propre appareil d'espace et de temps comme une carapace.
3/ En assumant l'existence d'univers parallèles, il y aurait un nombre infini de scénarii qui contiennent chacun une réalité physique. Tout ce qui peut se passer se déroule quelque part et la mort est exclue de ses univers parallèles.
4/ L'individu continue de vivre à travers ses enfants, amis et tous ceux qu'il a rencontré dans sa vie.
5/ La conscience d'un individu sera toujours celle du présent. Elle ne disparaît pas.
Cracked étudie ensuite cinq méthodes scientifiques qui pourraient mener à l'immortalité. Et il semblerait que cette éventualité ne soit pas si saugrenue, notamment parce qu'il existe différents moyens de conserver un corps et un esprit humain en bon état longtemps après sa mort. Il faut néanmoins noter que si les observations sont justes d'un point de vue scientifique, elles débouchent sur des conclusions plus proches d... Lire la suite sur Slate.fr

La civière infernale

En temps normal, dans le football, lorsqu'un joueur se blesse, même si ce n'est pas trop trop grave, le civière est la bienvenue. Cela fait partie du rituel, c'est le stade au dessus de la bombe magique qu'apportent les soigneurs. Cela permet au joueur de rejoindre sans effort ni douleur le côté du terrain. 

En revanche, il est fort probable que ce joueur va regretter d'avoir fait appel à celle-ci face au côté assez, disons, maladroit d'un des brancardiers.



La vidéo de son calvaire :
 
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Conduire en France et en Belgique à de quoi faire peur aux américains...

Conduire en France et en Belgique à de quoi faire peur aux américains...


 

…si l’on en croit le Département d’Etat. Leur site «travel» est une véritable mine d’informations pour tout citoyen désireux de préparer un voyage à l’étranger. Pour chaque pays, il existe une rubrique «Traffic safety and road conditions». Et celles consacrées à la France et à la Belgique ont presque de quoi faire peur… 

Le site met en effet en évidence les trous dans les routes belges et l’agressivité des conducteurs français. 

La partie consacrée à la Belgique commence pourtant plutôt bien : «Le réseau routier est généralement bien construit et bien entretenu» avant d’ajouter l’inverse, «mais vous pourriez rencontrer des nids-de-poules, même sur les grands axes». Et c’est vrai qu’avec le rude début d’hiver que nous avons connu et tout le sel déversé sur les routes, le réseau routier belge s’est considérablement dégradé ces derniers mois, et risque bien de devenir une spécialité du Pays à l’étranger au même titre que la bière, les frites ou le chocolat si rien n’est fait. 

Dans la partie consacrée à la France, le début aussi est plutôt engageant : «Les routes en France sont généralement comparables à celles des Etats-Unis mais…», car il y a un mais, «certaines habitudes de conduite posent quelques dangers». Sont ainsi pointées du doigt les marquages au sol et la signalisation pas toujours très clairs ainsi que le fait que «chaque conducteur doit être prêt à effectuer une manœuvre de dernière minute comme la plupart des conducteurs français le font». Il y est aussi mis en exergue que les conducteurs français conduisent de manière plus agressive que les américains. 

Enfin, le site met aussi en garde les usagers contre des pratiques communes aux deux pays comme la priorité de droite «en l’absence d’autres indications et même sur les grandes avenues ou si les autres conducteurs arrivent de petites rues», les ronds points «où la priorité de droite revient à celui qui est dans le rond-point» ou encore la fâcheuse tendance que nous avons à rouler au dessus de la vitesse maximale autorisée. 

Ces hommes vident un lac rempli de poissons en quelques minutes

Une fois par an, une tribu malienne a l'autorisation de pêcher dans le lac sacré d'Antogo. Cela donne lieu à un spectacle impressionnant qui ne laisse aucune chance de vie aux poissons !Lire la suite l'article
Au Mali, le lac Antogo est sacré. Tout au long de l'année, il est donc interdit de pêcher un poisson à cet endroit, même la nourriture se fait parfois rare dans ce pays si aride et chaud. Cependant, l'interdiction est levée une seule fois par an, avant la saison des pluies, à l'occasion d'un jour de pêche que la tribu Dogon ne le raterait pour rien au monde. En effet, il s'agit là d'une chance unique de pouvoir attraper du poisson.
Ainsi, chaque année, des centaines de personnes se réunissent autour du lac, et près de 200 hommes qui se précipitent à l'eau, panier à la main. Attraper un poisson dans le lac Antogo est synonyme de chance pour l'année à venir pour le pêcheur. Les hommes n'hésitent d'ailleurs pas à conserver les poissons attrapés dans leur bouche afin de ne pas les relâcher. En quelques minutes, le lac est est complètement vidée de poissons... jusqu'à l'année prochaine.

Une chute de 8 000 mètres


Mardi, un avion de la compagnie aérienne Qantas a dû effectuer un atterrissage d'urgence après que sa cabine se soit dépressurisée, forçant le pilote à faire une plongée rapide.
Photo DR


Les passagers de ce vol Adélaïde-Melbourne ont donc vécu une effrayante descente de 26 000 pieds, ou 8000 mètres (11.000 à 3.000 mètres). 

Heureusement, malgré une certaine panique à bord, aucun des 99 passagers et des six membres d'équipage ont été blessés. Les masques à oxygène ont été déployés au cours de la plongée, et le Boeing 737-400 a fini par atterrir en toute sécurité après une rapide mais "contrôlée" plongée, selon Qantas. 

Un passager non identifié a commenté: "La plupart des gens étaient inquiets parce que vous ne savez pas ce qui se passe vraiment», ajoutant: "Ce n'est pas agréable, c'est sûr." 

Un autre voyageur à bord du vol a confié à la radio australienne: «Il y avait un sentiment de panique à l'arrière de l'avion et certains des passagers ont eu besoin d'être réconforté par les hôtesses." 

Qantas estime qu'un dysfonctionnement d'un système d'air conditionné serait à l'origine de la dépressurisation soudaine de la cabine. 

Un porte-parole de la compagnie aérienne australienne a déclaré à l'AFP: "Il ya deux systèmes de climatisation dans l'avion; l'un d'eux s'est arrêté en altitude de croisière, ce qui a provoqué la descente. 

"Le second système s'est ensuite également arrêté suite à la surcharge. c'est alors que la descente a été accélérée, un descente évidemment toujours contrôlée, à 10.000 pieds."

Deux milliards d'utilisateurs de l'Internet dans le monde

"Au début de l'année 2000, il y avait seulement 500 millions d'abonnés à la téléphonie mobile dans le monde et 250 millions d'utilisateurs d'Internet", a déclaré M. Touré devant les médias.
UN HABITANT SUR TROIS A SURFÉ SUR INTERNET
Selon les statistiques de l'UIT, quelque 2,08 milliards de personnes – soit plus d'un habitant de la planète sur trois – ont surfé sur Internet en 2010, contre 1,86 milliard en 2009. Ils n'étaient que 1,036 milliard à le faire en 2005.
Pour la troisième année consécutive, le nombre d'utilisateurs est plus important dans les pays en développement (1,19 milliard, une croissance de 15,6 % entre 2009 et 2010) que dans les pays développés (885 millions, une croissance de 7,79 % sur la même période).
LA TÉLÉPHONIE MOBILE 
L'usage du téléphone portable est également foudroyant, avec 5,28 milliards d'abonnés dans le monde, dont plus de la moitié (3,84 milliards, une croissance de 18,59 % en un an) dans les pays en développement.
Dans les pays développés, le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile a en revanche stagné en 2010 (+ 1,91 %, à 1,43 million de personnes).
L'agence onusienne chargée des questions relatives aux technologies de l'information et de la communication espère que la moitié au moins de la population mondiale aura accès à la téléphonie mobile à large bande (3G) d'ici à 2015. Selon l'UIT, le nombre d'abonnements à la téléphonie mobile 3G a été presque multiplié par dix en quatre ans, dépassant même la bande large fixe.

Egypte : au moins 500 opposants arrêtés

Des policiers égyptiens répriment des manifestants anti-gouvernement, mercredi 26 janvier, au Caire.AFP/MOHAMMED ABED

Des policiers égyptiens répriment des manifestants anti-gouvernement, mercredi 26 janvier, au Caire.
Le gouvernement égyptien a tout fait, mercredi 26 janvier, pour tenter d'empêcher une répétition des manifestations de la veille. Au moins 500 personnes ont été arrêtées dans tout le pays, selon les services de sécurité.



Parmi celles-ci figurent 121 membres des Frères musulmans, organisation islamiste officiellement interdite mais tolérée dans les faits, interpellés à Assiout, au sud de la capitale égyptienne. Le ministère de l'intérieur égyptien avait prévenu qu'il interdisait toute nouvelle manifestation, mercredi et que tout contrevenant serait déféré devant la justice. L'agence Associated Press rapporte de son côté que 860 personnes ont été interpellées.

Mandat d'arrêt international contre Ben Ali et son épouse

La justice tunisienne poursuit le président déchu pour "acquisition illégale de biens immobiliers" et "transferts illicites de devises à l'étranger".Lire la suite l'article

Ils sont poursuivis pour "acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers" et "transferts illicites de devises à l'étranger", a précisé le ministre.La justice tunisienne a lancé un mandat d'arrêt international contre le président déchu Zine El Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite, ainsi que contre son épouse Leïla Trabelsi, a annoncé mercredi le ministre de la Justice Lazhar Karoui Chebbi.
Le président Ben Ali a fui le 14 janvier la Tunisie, sous la pression d'une révolte populaire sans précédent, et a trouvé refuge en Arabie Saoudite. Il est soupçonné d'avoir emporté avec lui 1,5 tonne d'or provenant des coffres de la Tunisie, ce que dément la Banque centrale de Tunisie.
Son épouse Leïla, honnie par la population pour avoir mis le pays en coupe réglée, a également quitté le pays, à une date et pour une destination inconnues. Belhassen Trabelsi, son frère, lui-aussi en fuite, est également visé par des poursuites judiciaires sous les mêmes chefs d'inculpation.
La justice traque tout le clan Ben Ali-Trabelsi
Huit autres membres de la famille Trabelsi qui sont en état d'arrestation en Tunisie sont par ailleurs poursuivis dans le cadre de cette enquête.
La Suisse et la France, qui a ouvert une enquête pour corruption, ont récemment décidé de bloquer d'éventuels fonds appartenant à Ben Ali.
L'Union européenne a également adopté le principe d'un gel des avoirs de l'ancien président.
Huit membres de la garde présidentielle, dont l'ancien chef de la sécurité du président de Ben Ali, le général Ali Sériati, sont aussi poursuivis dans le cadre d'une enquête judiciaire distincte concernant des exactions contre la population.
La justice tunisienne avait déjà annoncé l'ouverture d'une information judiciaire le 16 janvier visant notamment le général Sériati pou... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

Ecolo, le TGV ?

Derrière les protestations des usagers contre la hausse du prix des billets de train et les retards à répétition s'anime un débat qui pose les questions de fond. Car, après tout, les difficultés du chemin de fer découlent concomitamment de son succès et de son échec : nous prenons de plus en plus le train, mais Réseau ferré de France, qui entretient les voies, ploie sous une dette énorme, tandis que la SNCF court après son déficit.

Les raisons des difficultés sont multiples, mais pour nombre d'écologistes, le développement des lignes à grande vitesse (LGV) joue un grand rôle dans la dégradation. En mobilisant des investissements importants, il empêcherait l'indispensable entretien des lignes dites secondaires, qui relient les villes moyennes et petites aux plus grandes. Pour un opposant au projet de ligne Bordeaux-Bayonne, Victor Pachon, les TGV accélèrent "la concentration des activités autour des métropoles de niveau européen au détriment des villes moyennes". De son côté, l'économiste Julien Milanesi observe que les TGV profitent aux riches qui peuvent s'en payer les billets, au détriment des pauvres, qui doivent se contenter de trains à la qualité dégradée. Il pronostique l'amélioration des voies existantes : " Ce que nous perdrions en vitesse, nous le gagnerions en justice sociale."
A quoi Jean Sivardière, militant de longue date du chemin de fer et président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, répond que le succès du TGV - 93 millions de passagers en 2009 - atteste de sa popularité, et que les trains rapides permettent de reprendre des parts de marché à l'avion et à l'auto, beaucoup plus polluants. Le débat est ouvert. Mais il semble qu'en période de disette économique, on ne puisse pas tout faire, et qu'il faudra choisir entre nouvelles LGV et trains classiques. Même si, comme le rappelle M. Sivardière, des ressources peuvent être trouvées du côté de l'avion, très subventionné, ou du carburant, dont le coût réel en termes de pouvoir d'achat serait moindre qu'en 1970.
Des élus commencent à prendre position. En octobre 2010, Europe Ecologie-lesVerts et le Parti de gauche ont protesté en région Rhône-Alpes contre la dégradation du réseau secondaire du fait de l'excès d'attention accordé au TGV. Ségolène Royal, en Poitou-Charentes, a donné, en décembre 2010, un avis négatif au projet de LGV Poitiers-Limoges : "La pertinence socio-économique (en) reste à démontrer", écrit-elle, en demandant d'étudier les autres possibilités, comme le prévoyait la loi Grenelle de 2009. C'est le bon sens : il est temps de discuter vraiment de l'avenir du chemin de fer.

Courriel : kempf@lemonde.fr.
Hervé Kempf