S'ils n'appellent toujours pas au départ du raïs égyptien, les pays occidentaux maintenaient la pression, vendredi 4 février, sur le président égyptien Hosni Moubarak pour qu'il fasse cesser les troubles sans précédent dans le pays.Lire la suite l'article
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Au onzième jour de mobilisation, qualifié de 'jour de départ' par l'opposition, qui a appelé un million d'Egyptiens à descendre dans la rue contre le président, les Européens ont demandé que la transition démocratique en Egypte commence 'maintenant'. Dans une déclaration commune adoptée lors d'un sommet à Bruxelles, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne appellent les autorités égyptiennes à répondre aux aspirations du peuple 'par des réformes, pas par la répression'.
DIALOGUE AVEC L'OPPOSITION
'Si nous voyons aujourd'hui dans les rues du Caire de la violence orchestrée par l'Etat ou un recours à des voyous pour s'en prendre aux manifestants, alors l'Egypte et son régime perdront le reste de crédibilité et de soutien dont il dispose de la part de l'Occident, y compris de la Grande-Bretagne', a averti à son arrivée à un sommet européen le premier ministre britannique, David Cameron.
'Nous attendons que les forces de sécurité égyptiennes fassent en sorte qu'en ce vendredi décisif des manifestations libres et pacifiques puissent se dérouler', a également averti la chancelière allemande, Angela Merkel. Fondamentalement, les Européens jugent que le passage de témoin à la tête du pays traîne trop en longueur. 'Franchement, les mesures prises jusqu'ici n'ont pas répondu aux aspirations de la population égyptienne', a estimé M. Cameron, tandis que la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a jugé 'absolument essentiel' que les autorités égyptiennes démarrent sans tarder le dialogue avec l'opposition.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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