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samedi 12 février 2011

France: Nasser Adechokan, arrêté faute de papiers puis libéré

Recruté à 14 ans par le toulouse football club, le jeune Nasser d'origine béninoise est aujourd'hui menacé d'expulsion faute de papiers. Il a été placé au centre de détention de Cornebarrieu, près de Toulouse puis libéré provisoirement le jeudi 25 Novembre. Il dispose selon le tribunal d'une période d'un mois pour monter un dossier solide lui permettant d'obtenir des pièces en règles.
"On est allé le chercher pour ses jambes, c'est de l'immigration choisie", a déclaré son avocate ajoutant que M. Adechokan "n'avait plus aucun contact familial au Bénin depuis 12 ans".
Agé aujourd'hui de 26 ans il avait signé en 1999 une convention de formation à visée professionnelle avec le TFC qui avait ensuite rompu son contrat d'aspirant professionnel en 2004. Titulaire du baccalauréat, malgré ses différents emplois et une formation dans l'aéronautique il a vu rejeter sa demande de titre de séjour, a affirmé Me Bachet.
Pour envoyer vos lettres de soutien qui seront utiles à l'avocat de Nasser, n'hésitez pas à contacter Morgan Fenech qui s'est proposé de collecter tous les courriers par mail. morgan.fenech@yahoo.fr (infos du contact obtenus sur ce site)

Lépi : Bako cafouille et se mélange les pédales sur l'ORTB


Le président de la Cps-Lépi, l’honorable Arifari Bako était  hier, l’invité du journal du soir, sur la chaîne nationale. Pendant environ un quart d’heure, l’homme a tenté de convaincre les béninois sur la fiabilité de la Lépi, la tenue à bonne date de l’élection présidentielle, et la crédibilité des responsables en charge de l’opération. En vain. Confronté à  trois questions  pertinentes de Maxime Ahotondji, le jeune  talentueux présentateur  de l’Ortb, Arifari Bako, le Président de la Cps Lépi était totalement méconnaissable. Et pour preuve ! A la question de savoir si le délai constitutionnel  réclamé librement  par la Mirena et la Cps Lépi, c'est-à-dire le 15 février, pour afficher la liste définitive pouvait encore tenir,il répond   après environ cinq minutes de rhétorique ce qui suit : « nous allons nous retrouver avec les autorités, les partis politiques, la Cena et peut être la Cour constitutionnelle, pour trouver un consensus, peut-être 48 heures supplémentaires ».48 heures pour chaque aire géographique, ou pour toutes les aires ? Aucune réponse précise. Pour faire quoi concrètement ? Les téléspectateurs sont restés sur leur faim. « Dans six jours votre délai s’épuisera, alors qu’il reste la phase de  déboulonnage, le délai de réclamation, la validité de la liste par la Cour, que faites vous ?Lança le journaliste avec sérénité. Réponse de Bako : « Vous avez raison, mais ce que vous ne savez pas, c’est que nous menons les opérations simultanément ».A ce niveau, le patron de la Cps Lépi ne tient pas rigueur à la loi. Il préconise le consensus partout. Sauf pour l’enrôlement des milliers de béninois qui ne réclament que justice. Quand il lui a été rappelé qu’il faut 15 jours pour distribuer les cartes d’électeurs, alors qu’il réclame déjà 48 heures  de rallonge  pour l’affichage, il sort de sa poche un spécimen de la carte d’électeur. Comme si c’est le spécimen qui va distribuer les cartes ou alors il suffit d’avoir le spécimen  pour que le  problème de délai soit réglé.
Désormais, cet entretien télévisé prendra une place importante dans l’argumentaire de ceux qui émettent le doute sur la crédibilité de la liste électorale que projette la Mirena pour le 15 février prochain.

Marche contre la Lépi hier à Porto-Novo: Fagnon hué par les manifestants



(Il trouve refuge au commissariat central de la ville) Le ministre des travaux publics, Nicaise Fagnon, a eu des sueurs froides, hier, dans la ville de Porto-Novo au moment où son véhicule partait vers la Vallée, selon certaines indiscrétions. Les populations des cinq arrondissements de la ville de Porto-Novo ont manifesté hier leur mécontentement contre le processus en cours de la Lépi compte tenu de ce que des milliers de milliers de citoyens ont été laissés sur le carreau au cours de la phase d’enrôlement.
C’est pour protester contre cette Lépi que les populations ont envahi les rues de la ville en au départ du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo vers la préfecture. Malheureusement pour eux, le préfet François Houessou n’a pas voulu recevoir leur motion. Le portail de la préfecture leur a été fermé au nez. C’est le mécontentement né de ce manque de considération qui a conduit les manifestants à bloquer le pont à l’entrée de la ville pendant près d’une heure d’horloge. Aucun véhicule, aucune moto ne pouvait circuler, paralysant toute la circulation. C’est à ce moment précis que le véhicule du ministre des travaux publics Nicaise Fagnon est passé. Il a été bloqué net par les manifestants qui l’ont hué publiquement. Ce dernier, voyant le ton des manifestants monter, a dû prendre la tangente en direction du commissariat central de Porto-Novo qui se trouvait à quelques mètres des lieux. Selon certaines indiscrétions, le ministre Fagnon aurait jeté son dévolu sur le commissaire central avant que les renforts ne soient déployés sur le terrain pour lui permettre d’échapper bel à la furie des manifestants. Les populations de Porto-Novo, en particulier les milliers qui n’ont pas été enrôlées menacent de se faire entendre de plus bel un jour. 

Yayi perd de son électorat


A quelques semaines de la présidentielle, l’étau se resserre autour de Boni Yayi, candidat à sa propre succession et de  son état major. La bataille leur sera des plus dures, vu que la majorité des candidats en liste optent visiblement  pour l’alternance au pouvoir au soir du 27 février prochaine, dans 18 jours donc si toutes les institutions impliquées dans l’organisation du scrutin arrivaient à accomplir efficacement la mission à elles confiée. Bataille médiatique, marche de soutien, manifestation d’adhésion, inauguration d’infrastructures publiques et autres, tels sont sans nul doute  les armes les plus performantes qu’utilisent Yayi et les siens lors de cette pré campagne pour sa ré élection à la présidentielle prochaine. Ainsi les partisans de Boni Yayi affichent une sérénité sans égale. La machine électorale mise en branle est bien graissée par une forte dose d’assurance. Les barons du régime ne s’inquiètent de rien, les autres challengers sont minimisés à la limite ridiculisés. Bref la jouissance serait à son paroxysme dans le camp de l’actuel locataire de la Marina avant même que l’élection ne soit organisée. Un peu de recul permet au contraire de constater que la bataille du 27 prochain ne sera pas une mince affaire pour le précurseur des cauris, dont les hommes de main donnent l’impression de ratisser large en cette veille des échéances électorales. En effet, la famille cauris ne sera pas la seule à solliciter l’électorat, qui déjà se fragilise de son côté. Pour preuve, on peut évoquer les nombreuses démissions enregistrées ces derniers jours, notamment celle des jeunes de la localité de Pahou qui ont rompu définitivement avec la formation politique du Président Yayi pour rejoindre l’Union fait la nation, au motif que ce dernier ne tient pas ses promesses. C’était en présence du maire de la commune de Ouidah. Le mouvement a été suivi par Christophe Gnimavo, conseiller communal dans la municipalité d’Abomey. Sans oublier on le rappelle que certains de ses ministres en fonction soutiennent la coalition Abt. Par ailleurs, Yayi n’a plus le contrôle de son véritable fief électoral que constituent le centre et le Nord du pays qui seront fortement discutés par la coalition Abt et l’Upr, deux formations politiques qui ont leur mot à dire dans ces parties du territoire national. Les adeptes cauris devront éviter le piège de l’auto satisfaction afin de redoubler d’ardeur pour affronter la rude épreuve, car à bon chat bon rat dira le proverbe.

"Gbagbo doit gagner pour que la démocratie l’emporte" dixit O. Bhêly-Quenum

Eh bien ! J’étais choqué, profondément indigné d’avoir entendu à la télévision le chef de l’Etat français proférer un diktat demandant à un chef d’État africain de se soumettre ; c’était comme à l’ère coloniale où les commandants de cercle péroraient leurs injonctions aux « boys ». C’était inadmissible en 2010 ; ce ne le sera pas en 2011 : intellectuels africains, sortez du bois ! Je vous invite à l’indignation et à la révolte, sinon, aujourd’hui chiens couchants de ceux qui vous encensent dans les journaux, ce sont les mêmes qui, demain, vous vomiront avant que vous ne deveniez des barbons : ce qui se passe en Côte d’Ivoire est autant notre problème que celui de ceux qu’on recrute et rémunère afin qu’ils en discutent, suggèrent des menaces qu’ils n’oseront jamais mettre à exécution.
« Incroyablement ahurissant, les journaux français que j’ai lus semblaient pro-Ouattara, vouaient Gbagbo aux gémonies et passaient sous une dalle de granit ce texte d’un journaliste américain diffusé par Internet. Gary Bush un journaliste américain dit tout sur la guerre au Golf et à Tiébissou. "Ceux que vous voyez sont des rebelles de Ouattara, quittant son siège de campagne, l’Hôtel du Golf, dans leur tentative de prendre par les armes la Rti, la télévision nationale, le jeudi afin de la remettre à Ouattara. Ils ont été confrontés à un feu intense et décimés. Ils ont perdu un de leurs dirigeants, probablement Issiaka Ouattara dit Wattao. Toutes leurs armes leur ont été
fournies à l'Hôtel du Golf par la France et l'Onu qui agissent comme ignorantes de tous ces faits. Certains des rebelles portaient des uniformes de l’Onu. Aujourd'hui, l'armée ivoirienne a détaillé, à la télévision, tous ces faits. Certains groupes civils de Droits de l’Homme demandent au Président Gbagbo de suspendre les relations diplomatiques avec la France et de demander à tous les soldats français de quitter la Côte d'Ivoire.

Gbagbo agira t-il ? La question, comme toujours, demeure. Ces « soldats» rebelles sont ce que Ap, Reuters, et d'autres appellent «civils». Le jeudi, 10 soldats de l'armée de Côte d'Ivoire ont été tués sur plusieurs fronts. A l'Hôtel du Golf seul, 38 des rebelles de Ouattara ont été envoyés en enfer. Ni Reuters, ni Afp ni Ap n’en parlent. Mais lorsque vous entendez les rebelles, ils ne peuvent s’empêcher d’en parler. Guillaume Soro a promis de passer à l’attaque une fois encore ce vendredi. Mais aucun de ses «soldats» ne s’est présenté. Peut-être que l'Onu et la France étaient en train de les réarmer après les lourdes pertes qu'ils ont subies. Ce sont ces mêmes rebelles qui occupent le nord de la Côte d'Ivoire depuis 2002. A 40 km au Nord de Yamoussoukro, un autre groupe de rebelles de Ouattara venant de Bouaké a tenté de faire main basse sur Tiébissou. Mais
l'armée de Côte d'Ivoire les y attendait. Encore une fois, ils ont subi de lourdes pertes.

La France et les rebelles de Ouattara n'ont jamais désarmé. Ils sont encore dans le Nord où le viol et le meurtre sont leur jeu favori. Néanmoins, vous n'entendrez rien à ce sujet. Aujourd'hui, la représentante de l'Amérique à l'Onu, Susan Rice, lors d'une conférence de presse, a parlé des évènements d’Abidjan. Lorsqu'elle a été interrogée sur les rebelles attaquant Tiébissou, elle a tenté d'éviter la question, avant de répondre que ce n'était pas important en termes d’attaque. (...)
« Gbagbo doit gagner pour que la démocratie l'emporte. Un politicien qui envahit un pays avec des assassins sans cœur ne devrait jamais être autorisé à devenir Président, même avec l'aide de l'ensemble de l'Organisation des Nations unies et 95 % des élections truquées. L'indépendance de la France n'est pas gratuite. Ne laissons pas Sarkozy installer une autre marionnette française en Afrique. Du moins, pas en Côte d'Ivoire. (...)

« Aujourd'hui, comme hier en septembre 2002, lors du déclenchement d'une rébellion militaire ouvertement soutenue, voire totalement planifiée par un chef d'État voisin, Blaise Compaoré, et fait inédit en Afrique subsaharienne, coupant le pays en deux, l'opinion publique africaine et internationale s'est vue servir une interprétation unilatérale, voire tronquée, des événements. (...) Hier avec Jacques Chirac, aujourd'hui avec Nicolas Sarkozy, selon des méthodes différentes, l'objectif est le même : évincer coûte que coûte Laurent Gbagbo du pouvoir, et préserver la cohésion du pré carré français en Afrique. Finalement la rebellion était un alibi pour la France de destituer Laurent Gbagbo tout en se cachant derrière l'ONU, L'UA et la CEDEAO....(...)
« Jamais l'ONU n'a outrepassé de telle manière son mandat, y compris au Timor oriental, au Kosovo, en République démocratique du Congo, pour ne citer que ces exemples. Faisant fi des institutions d'un pays souverain, membre des Nations Unies depuis cinquante ans, et ne se donnant pas le temps de permettre à la Commission électorale de débattre des contestations soulevées au cours des délibérations, M. Choi a incontestablement cédé aux pressions de certains pays, dont et surtout la France représentée en Côte d'Ivoire par un ambassadeur dont le parcours professionnel est un parfait condensé de la Françafrique.

Le chef d'état-major américain au Proche-Orient pour rassurer la Jordanie et Israël

Le chef d'état-major interarmes américain, l'Amiral Mike Mullen, s'est envolé samedi pour le Proche-Orient, une tournée destinée à rassurer les alliés de Washington, Israël et la Jordanie, inquiets des éventuelles répercussions du changement de pouvoir chez le grand voisin égyptien.Lire la suite l'article

Un début de contagion qui a poussé le roi à changer son gouvernement, nommant un nouveau Premier ministre, Marouf Bakhit, lequel s'est engagé à poursuivre sur la voie des réformes.Mike Mullen doit rencontrer dimanche le roi Abdallah II et d'autres hauts responsables jordaniens, alors que le royaume est le théâtre depuis plusieurs semaines de manifestations inspirées par les exemples tunisien et égyptien.
Mike Mullen a été précédé par William Burns, sous-secrétaire d'Etat aux affaires politiques et ancien ambassadeur à Amman, qui y était vendredi et samedi, pour y aborder notamment la "récente réaffirmation d'un ambitieux calendrier de modernisation pour la Jordanie".
Mike Mullen se rend également en Israël, où il rencontrera le Premier ministre Benjamin Nétanyahou et le président Shimon Peres.
Les autorités israéliennes sont très inquiètes du départ du président Hosni Moubarak, craignant l'émergence au Caire d'un gouvernement nettement moins bien disposé à l'égard de l'Etat hébreu.
Si le Conseil suprême des forces armées égyptiennes a réaffirmé son engagement envers le traité de paix signé avec Israël, les changements en cours dans la région sont lourds de conséquences aux yeux de la diplomatie américaine.
L'Egypte et la Jordanie ont joué un rôle moteur, aux côtés des Etats-Unis, comme médiateurs dans le processus de paix israélo-palestinien. En outre, l'Egypte contrôle également le canal de Suez, passage obligé pour les pétroliers de la planète.
Washington fournit 1,5 milliards de dollars par an à l'Egypte, principalement en matériel militaire, mais pas seulement. Cette assistance a construit des liens solides entre les deux armées et avec le Pentagone, et la plupart des officiers égyptiens sont passés par les académies militaires américaines.
Face à la nouvelle donne au Caire, les relations du chef d'état-major Mullen et des militaires américains avec leurs homologues égyptiens s'annonce cruciale pour la Maison Blanche.
Les liens militaires entre Américains et Jordaniens sont également très étroits, ainsi que ceux entre les services secrets des deux pays, comme l'a montré la présence d'un officier du renseignement jordanien parmi les victimes d'un attentat en Afghanistan qui a également coûté la vie à sept agents de la CIA en décembre 2009.
Arrivé aux commandes en 1999 après la mort de son père Hussein, Abdallah s'était engagé à poursuivre sur le chemin des réformes politiques dans le petit royaume bédouin, marquées par le premier scrutin parlementaire en 1989, la relance du multipartisme ou la suspension de la loi martiale. 

Plus de 150 corps exhumés au nord-est de Bagdad

Les autorités irakiennes ont exhumé plus de 150 corps dans un secteur au nord-est de Bagdad qui avait été le théâtre de violents affrontements aux alentours de 2007, ont rapporté samedi la police et des responsables irakiens.Lire la suite l'article
Les corps, ont estimé une source militaire et un chef de tribu, sont ceux de combattants d'Al Qaïda inhumés près de Bakouba, capitale de la province de Diyala. Un responsable de la police irakienne a dit quant à lui qu'ils étaient au contraire ceux de victimes d'Al Qaïda.
"Cent cinquante-trois tombes individuelles ont été mises au jour hier et aujourd'hui dans une zone reculée des environs de Bakouba", a-t-on dit à Reuters de source militaire à Diyala. "Ils étaient inhumés selon le code habituel de l'islam. Tous étaient enveloppés dans un linceul blanc."
Les tombes ont été découvertes près d'un village appelé Khazalla, au sud de Bouhriz, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Bagdad, a-t-on précisé de source militaire. Le secteur était en grande partie sous le contrôle d'Al Qaïda pendant la période 2005-2007, jusqu'à ce que les forces irakiennes et américaines lancent une offensive pour en chasser les combattants islamistes en 2007.

Hosni Moubarak à Charm el-Cheikh, si loin de la rue égyptienne

La retraite de l'ex-président de l'Egypte Hosni Moubarak à la station balnéaire de Charm el-Cheikh illustre le fossé qui s'est creusé entre l'ancien raïs et la majeure partie des 80 millions d'Egyptiens.Lire la suite l'article
Avec ses hôtels cinq étoiles, ses golfs luxueux et ses récifs de corail, Charm el-Cheikh n'est pas une destination susceptible d'attirer les 40% d'Egyptiens qui vivent avec moins de deux euros par jour.
A la fin de ses trente années au pouvoir, Hosni Moubarak, à la santé déclinante, a multiplié ses séjours à Charm el-Cheikh, où il y possédait une résidence officielle en tant que président.
Et quand sa démission forcée a été annoncée à la télévision d'Etat vendredi, il se trouvait déjà avec sa famille sur les bords de la mer Rouge.
Mais l'ancien raïs restera-t-il à Charm el-Cheikh, déclarée "ville de la paix", en raison du nombre de sommets internationaux qui y ont été organisés ?
Certaines rumeurs font état d'un départ à l'étranger de l'ancien président, âgé de 82 ans. L'Allemagne pourrait faire partie des destinations possibles.
Moubarak avait coutume de se rendre dans ce pays pour y recevoir des soins, une autre habitude qui montre l'éloignement de l'ancien président avec son peuple, qui constate au quotidien la détérioration des services de santé publics.

Bénin: Yayi, seul contre tous


On le savait en difficulté avec la classe politique mais l’annonce des candidatures pour l’élection présidentielle montre la gravité du danger qui guette Boni Yayi. Hormis Joachim Dahissiho et Joseph Biokou, les deux qui semblent plus ou moins favorables à Boni Yayi, les vingt autres iront en campagne contre  lui. Le compte à rebours a commencé. A quelques jours de l’élection présidentielle, les adversaires de Boni Yayi ne se comptent plus au bout des doigts. En témoigne la liste des candidats qui annonce des brouillards à l’horizon pour Boni Yayi et qui lui permettra d’amplifier l’isolement politique dont il est victime. Ce n’est donc plus le candidat unique de l’Union fait la nation (Un) et Abdoulaye Bio Tchané coopté par une grosse coalition qui donnent de l’insomnie au président Yayi. Il devait désormais se mordre les doigts en voyant certains de ses alliés de première heure se liguer contre lui au point d’en faire une querelle de personne. Du nord au sud, Boni Yayi est en difficulté. Pour une première fois, la bataille pour le contrôle du Nord ne sera pas chose aisée avec la multiplicité des candidats. En dehors donc d’Abdoulaye Bio Tchané dont la candidature était dans le starting block depuis près de deux ans, Yayi doit affronter quatre autres candidats originaires du septentrion. Il s’agit du docteur Kessilé Tchalla, son ancien ministre de la santé. Cet illustre médecin urologue, originaire de Ouaké a été  d’un grand soutien pour la victoire de Boni Yayi en 2006. Il possède un carnet d’adresses bien garni, compte d’éminents présidents de la république parmi ses amis et dispose d’un projet de société assez ambitieux. Sa candidature s’annonce comme une grosse menace pour Yayi dans le département de la Donga surtout si celui-ci se décide à déballer sur la place publique une partie de ses déboires avec Yayi. Dans l’Atacora, Boni Yayi devait aussi affronter deux autres candidats de taille. Le premier est Cyr M’po Kouagou. Ingénieur des mines et de l’hydraulique, il était  précédemment Directeur général de la Communauté électrique du Bénin (Ceb) de 1997 jusqu’en 2006 où il a été remercié par le pouvoir du changement. Originaire de Boukoumbé, sa candidature aura forcement une emprise sur ses frères Otammari rependus dans les communes de Boukoumbé, Natitingou, Kouandé, Tanguiéta, Matéri…Comme lui, Antoine Dayori, député et deuxième vice président de l’Assemblée nationale a accepté de se présenter pour l’élection présidentielle et pourra une seconde fois mener la vie dure à Boni Yayi dans l’Atacora nord où il est très adulé. Dans l’Alibori, l’honorable Issa Salifou qui est décidé à faire partir Boni Yayi et lui a clairement signifié de lui rendre la vie difficile dans ses fiefs de Malanville, Karimama et à Kandi où il est épaulé par son compère Chabi Tokou Dari, originaire du milieu. Ce richissime homme d’affaires n’est pas moins un philanthrope qui a investi des centaines de millions dans les œuvres caritatives. Orphelinat, collège, centre de santé, mosquées…sont autant d’infrastructures sociocommunautaires sont construites par ce député. Il a aussi financé personnellement des frais d’études pour plusieurs étudiants dans les villes de Parakou, Malanville, Kandi. Il peut aussi compter sur le soutien de la forte communauté Haoussa de la commune de Bohicon où il dispose d’une forte popularité.  De 2006 à 2011, le président Yayi a perdu du terrain dans le nord. La situation n’est pas plus reluisante pour lui dans le sud où, en dehors de Me Adrien Houngbédji, candidat unique de l’Un, plusieurs autres petits candidats sont contre lui. Dans ce lot, on peut citer Marie Elise Gbèdo, Jean Yves Sinzogan, Christian Lagnidé, François Xavier Loko, le communiste Philippe Noudjènoumè, Victor Topanou(son ancien ministre de la justice), Janvier Yahouédéhou et bien d’autres.  Au total, sur les 21 candidats encore en lice, Boni Yayi ne peut compter que sur Joseph Biokou et le député Joachim Dahissiho dans une moindre mesure. Le premier est un des lieutenants du changement dans la ville de Porto-Novo où il a créé le cercle « Le Grand Ouémé » afin de mobiliser les filles et fils de l’Ouémé. Le second est un député de l’opposition qui a rejoint naguère le pouvoir et qui semble être à la quête d’affranchissement politique. Dans un tel schéma, il sera difficile à Boni de bénéficier du soutien nécessaire au second tour pour gagner les élections surtout que l’Un et la coalition Abt gagnent chaque plus de terrain. Boni Yayi a le dos au mur et aura du mal à renverser cette tendance.

«Union fait la nation» contre Kérékou ou le duel à distance

On ne sait pas si le plus énigmatique des chefs d’état béninois, le Général Mathieu Kérékou, se prononcera officiellement en faveur d’un candidat le 27 février prochain. Néanmoins, les sources proches de son cercle restreint susurrent que «le caméléon» déplace les pions dans l’ombre, en défaveur de «l’Union fait la nation», qui semble prendre l’affaire au sérieux, en veillant au grain. Selon  dame rumeur, l’ancien président  de la république du Bénin aurait juré que les leaders de «l’Union fait la nation», pour l’avoir empêché de se maintenir au pouvoir en 2006 par une révision conjoncturelle de la loi fondamentale, n’accèderont eux-mêmes jamais au palais de la Marina. Bruno Amoussou, le Président de cette alliance de partis,  à la première page de son premier livre, intitulé « l’Afrique est mon combat » a subtilement fait allusion  à la détérioration des relations entre  Kérékou et ses  éternels anciens alliés: Pierre  Osho,  Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun, Lazare Sehoueto, Séverin Adjovi, Adrien Houngbédji dans une moindre mesure.  L’ancien président du Parti Social Démocrate, le renard de Djakotomè, comme on l’appelle, révèle que sur les lieux de l’enterrement de sa fille aînée à Natitingou, à 400 km au nord de Cotonou, le Général a étalé au grand jour son mépris pour les actuels ténors du groupe «Un». Pas un seul  geste de salutations, même pas un regard bienveillant. A la fin des obsèques, par une porte dérobée, à l’arrière de sa maison, il prend congé de ses invités, s’engouffrant dans sa voiture pour disparaître. Nous étions à trois semaines de l’élection présidentielle de 2001. C’est le début de la cassure. Cet événement aurait motivé, sous l’impulsion d’Amoussou, la création d’une alliance politique composant la Renaissance du Bénin, le Psd, le Madep. Le Prd de Adrien Houngbédji était approché, en vain. Leur incapacité à s’unir a généré la victoire de Boni Yayi en 2006. La naissance de l’Add, regroupant toutes les  formations précitées sauf le Prd, lors des législatives de 2007, annonce la gestation de l’«Un».
Aujourd’hui, à moins de trois semaines de l’élection présidentielle de 2011, le moment de la revanche est arrivé, croit- on, dur comme fer dans le sérail de Adrien Houngbédji, candidat unique du regroupement. En fait, tous ces leaders pensent avoir été toujours bernés, tous les cinq ans, par le grand «Kaméléon». Lui qui ne démord pas. En fin stratège, il mobiliserait l’électorat du septentrion surtout, pour le candidat Abdoulaye Bio Tchané, Boni Yayi tombant de plus en plus dans une impopularité qu’on a de la peine à redresser. Les tergiversations ayant précédé les consignes de vote de Valentin Houdé, et Kamarou Fassassi d’une part, et la résolution d’Issa Salifou et d’Antoine Dayori de se porter candidats, de l’autre, porteraient selon des indiscrétions la touche de Mathieu Kérékou pour les premiers, et celle de Bruno Amoussou pour les derniers. Qui l’emportera? L’élève? Le maître? Attendons de voir.  

Report de la présidentielle au Bénin


Prévu pour le 27 Février normalement , les élections présidentielles ont été reportées pour le 06 Mars.
Ce repport est dû à des problèmes de gestions de la liste électorale a indiqué hier Vendredi la Commission Electorale Nationale Autonome ( C E N A )


Les candidats en ordre de bataille


Les candidats en ordre de bataille
La Commission électorale nationale autonome (Cena) du Bénin a reçu 23 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 27 février.
Figurent les poids lourds comme le président sortant, Thomas Boni Yayi, Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio Tchané, l’ancien président de la BOAD. C’est maintenant à la Cour constitutionnelle de valider les dossiers.

Le Japon s’intéresse au PAL


Le Japon s’intéresse au PAL
« Nous souhaitons développer avec le Togo une coopération dans le secteur portuaire en vue d’améliorer les infrastructures du Port autonome de Lomé (PAL) ». C’est ce qu’a indiqué lundi Takashi Kadono, expert en chef l’Institut du développement côtier du Japon. Accompagné de deux spécialistes de cet institut, il doit s’entretenir avec la direction du PAL
La plate forme portuaire togolaise est considérée comme l’une des plus performantes de la région. Les projets de modernisation annoncés récemment prévoient la construction d’un 3e quai et d’une darse. Parallèlement, les équipements de manutention ont été en grande partie renouvelés par les deux grands opérateurs Bolloré et Getma.

Abdoulaye Bio-Tchané démissionne



 ABT démissionne
Décision attendue. Aboulaye Bio Tchané (ABT), président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a présenté jeudi sa démission au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, actuel président de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
M. Bio-Tchané est candidat à l’élection présidentielle au Bénin le 27 février prochain.
Il a occupé de 1998 à 2002 le poste de ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, sous Mathieu Kérékou avant de rejoindre le Fonds monétaire international pour y prendre la direction Afrique.
Six ans ans plus tard il accède à la présidence de la BOAD.

L'Algérie se prépare à son tour à une manifestation

Des milliers de policiers antiémeutes étaient déployés samedi dans le centre d'Alger pour empêcher la tenue d'une manifestation de l'opposition et tenter d'éviter une reproduction des récents soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte.Lire la suite l'article
Malgré cet important dispositif, une cinquantaine de manifestants, réclamant le départ du président Abdelaziz Bouteflika, sont parvenus à rejoindre la place du 1er mai, dans le centre de la capitale, d'où devait partir le cortège vers 11h00 heure locale.
Les forces de l'ordre ont encerclé les protestataires dont certains brandissaient des copies d'une Une de journal (le président égyptien Hosni) "Moubarak est tombé."
La police a interpellé quelques uns des premiers manifestants arrivés en avance. L'un des organisateurs du rassemblement, Fodil Boumala, a indiqué à Reuters qu'il était détenu dans un commissariat.
"J'ai le regret de dire que le gouvernement a déployé une force importante pour empêcher une marche pacifique. Ce n'est pas bon pour l'image de l'Algérie", a déclaré Mustafa Bouchachi, responsable de Ligue des droits de l'homme.
Les autorités algériennes ont interdit ce rassemblement, ce qui fait craindre des affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants réclamant plus de libertés publiques, un changement de gouvernement et des emplois.
Au lendemain de la démission contrainte du président égyptien Hosni Moubarak, un mois après le renversement du dirigeant tunisien Zine ben Ali, de nombreux observateurs se demandent si un autre pays du monde arabe ne va pas à son tour s'enflammer contre le pouvoir en place.
Des troubles en Algérie pourraient avoir des conséquences sur l'économie mondiale en raison de son statut de puissance exportatrice de gaz et de pétrole. Beaucoup d'experts doutent toutefois d'un scénario à l'égyptienne ou à la tunisienne car le gouvernement semble disposer des ressources nécessaires, via la manne énergétique, pour répondre à la plupart des revendications.
"Nous sommes prêts pour la manifestation", a déclaré Mohcine Belabbas, secrétaire national du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), parti d'opposition appelant à manifester samedi. "Ce sera un grand jour pour la démocratie en Algérie."
Des milliers de policiers étaient déjà déployés dans le centre de la capitale algérienne plusieurs heures avant le début de la manifestation et un hélicoptère de police survolait la zone.
ORDRE PUBLIC
Sur la place du 1er-Mai, une dizaine de véhicules des forces de l'ordre ont été positionnés. De petits véhicules blindés ont été disposés à plusieurs carrefours tandis que des policiers déjà équipés de tenues antiémeutes se trouvaient devant une station-service située à environ deux kilomètres de la place.
Pour les organisateurs, les forces de l'ordre risquent d'empêcher les gens de venir participer à cette manifestation ou aux rassemblements similaires prévus dans d'autres villes.
"Les Algériens doivent être autorisés à s'exprimer librement et à organiser des manifestations pacifiques à Alger et ailleurs", écrit Amnesty International dans un communiqué, qui invite les autorités algériennes à ne pas réagir par une "force excessive".
Les autorités disent avoir interdit cette manifestation pour des raisons d'ordre public et non par volonté d'étouffer des voix discordantes. Elles affirment oeuvrer en faveur de la création d'emplois, de la construction de nouveaux logements et de l'amélioration des services publics.
Bouteflika a annoncé le 3 février la levée "dans un très proche avenir" de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992. Le gouvernement est récemment intervenu pour faire baisser le prix de certaines denrées de base et il a accru les importations de blé.
La manifestation de samedi ne bénéficie pas de l'appui des principaux syndicats ni des principales formations d'opposition ni encore des organisations islamistes radicales interdites.
La manifestation "sera probablement violente mais ne déstabilisera probablement pas le régime", juge Eurasia Group, organisme de consultants sur le risque politique.

L'armée égyptienne promet de rendre le pouvoir aux civils

Le conseil suprême des forces armées égyptiennes, qui exerce le pouvoir depuis la démission de Hosni Moubarak, a annoncé samedi que son objectif était de rendre le pouvoir à un gouvernement civil et que le pays restait lié par ses traités internationaux.Lire la suite l'article
Par un communiqué lu à la télévision publique, l'armée charge également le gouvernement actuel d'expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau cabinet gouvernemental.
"Le gouvernement actuel et les gouverneurs entreprennent de gérer les affaires (publiques) jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement", indique le communiqué du conseil militaire, auquel Hosni Moubarak a confié vendredi les rênes du pouvoir en démissionnant.
L'armée s'engage à "veiller à garantir une transition pacifique du pouvoir dans le cadre d'un système libre et démocratique qui permettra à un pouvoir civil issu d'élections de gouverner le pays afin d'édifier un Etat démocratique et libre".
Le conseil suprême précise que l'Egypte est toujours liée aux traités régionaux et internationaux signés par le passé, déclaration qui devrait rassurer Israël et les Etats-Unis.
"La république arabe d'Egypte est liée par tous ses obligations et traités régionaux et internationaux", dit-il.
L'Egypte est l'un des deux seuls pays arabes à avoir conclu un traité de paix avec Israël, en 1979. Le traité de paix avec la Jordanie a été signé en 1994.

Visite à Tunis d'une organisation suisse spécialisée dans le contrôle démocratique des forces armées

Le responsable d'une organisation internationale spécialisée dans "la bonne gouvernance sécuritaire" basée en Suisse, Arnold Luethold, a rencontré samedi le premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi auquel il a "offert" son soutien dans ce domaine.Lire la suite l'article

Selon l'agence officielle TAP, l'entretien a permis d'échanger les vues sur la situation actuelle en Tunisie et "l'importance majeure de réussir la transition".La visite du directeur des opérations Afrique etMoyen-Orient au centre de Genève pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) a lieu alors que la Tunisie continue de faire face à des troubles sécuritaires, près d'un mois après la chute du régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
"Je suis venu en ce moment de changement historique offrir le soutien de mon organisation à la Tunisie et au gouvernement transitoire, notamment en matière de bonne gouvernance sécuritaire", a-t-il déclaré.
Le DCAF est une organisation internationale créée en 2000 par le gouvernement suisse. Il compte 53 Etats membres et fournit un soutien consultatif sur le terrain et des programmes d'assistance dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité et de sa bonne gouvernance.
Les troubles qui secouent par intermittence plusieurs régions du pays depuis la chute de Ben Ali sont attribués à "des bandes armées" complices de membres de la famille du président déchu, selon la TAP ou "des milices" qui tentent à l'instigation de proches de l'ex-parti au pouvoir, de semer la panique et de terroriser la population.
Ils ont donné lieu ces dernières semaines à des actes de violence et des scènes de pillage notamment au Kef (nord-ouest) et à Kébili (sud) où des accrochages avec les forces de l'ordre ont fait plusieurs morts.
Par ailleurs, dans la foulée, le ministre de l'intérieur Farhat Rajhi a opéré récemment une purge au sein de son département qui a touché pas moins de 42 hauts cadres de la sécurité.

Egypte : l'armée ne dissout pas dans l'immédiat l'exécutif actuel

Le conseil suprême des forces armées égyptiennes, chargé du pays depuis la démission vendredi du président Hosni Moubarak, a promis samedi 12 février une 'transition pacifique' qui 'préparera le terrain à un pouvoir civil élu en vue de construire un Etat démocratique libre'.Lire la suite l'article

Le conseil suprême des forces armées est dirigé par le ministre de la défense, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, désormais l'homme fort du pays. Le gouvernement actuel a été nommé le 31 janvier par l'ancien président Moubarak, et est dirigé par l'ancien ministre de l'aviation, le général Ahmad Chafic.Par un communiqué lu à la télévision publique, l'armée a toutefois chargé le gouvernement actuel d'assurer la gestion des affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau cabinet. 'Le gouvernement actuel et les gouverneurs continueront de travailler jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit formé', a ajouté le conseil. Aucun calendrier de transition n'est toutefois fourni.
RESPECT DES TRAITÉS INTERNATIONAUX DÉJÀ SIGNÉS
Le conseil suprême précise que l'Egypte est toujours liée aux traités régionaux et internationaux signés par le passé : 'La République arabe d'Egypte restera engagée envers tous ses traités régionaux et internationaux', selon le quatrième communiqué de l'armée en 48 heures. Cette déclaration devrait rassurer Israël et les Etats-Unis, l'Egypte étant l'un des rares pays arabes, avec la Jordanie à avoir conclu un traité de paix avec Israël, en 1979.
La Maison Blanche avait appelé vendredi soir les nouvelles autorités en Egypte à honorer les accords de paix avec Israël conclus en 1979, après la démission de M. Moubarak. 'Il est important que le prochain gouvernement en Egypte reconnaisse les accords qui ont été signés avec Israël', déclarait le porte-parole de la présidence américaine, Robert Gibbs. Israël a exprimé à plusieurs reprises ces derniers jours la crainte qu'ils ne soient mis à mal en cas de départ de Hosni Moubarak, qui a fait de la paix avec Israël un axe fondamental de sa politique étrangère.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr