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samedi 19 février 2011

La contestation au Maghreb et Moyen-Orient ne faiblit pas

Les manifestations ont repris samedi à Alger, au Bahreïn et à Djibouti. La répression sanglante des derniers jours aurait fait plus de 80 morts en Libye et une dizaine au Yémen, où un étudiant a été tué samedi matin par des partisans du président.Lire la suite l'article

D'importantes forces de sécurité et des dizaines de véhicules blindés ont repoussé samedi les premiers manifestants venus exprimer à Alger leur volonté de faire tomber le régime. C'est la deuxième mobilisation de ce type en huit jours.La police bloque l'accès des manifestants à Alger
Un grand nombre de manifestants étaient bloqués dans une rue adjacente par un cordon de policiers, en place depuis plusieurs heures. La manifestation de la semaine passée avait été bloquée de façon similaire. Mais quelque 200 personnes ont néanmoins réussi à atteindre la place du 1er-mai à l'appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). «Algérie libre et démocratique», «pouvoir assassin», «le peuple veut la chute du régime», réclamaient les manifestants.
Un député du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Tahar Besbes, a été grièvement blessé pendant un affrontement avec la police, a rapporté un membre du RCD.
Face aux contestataires, une vingtaine de jeunes gens favorables à Abdelaziz Bouteflika brandissaient des portraits du président en scandant : «Policiers, laissez-nous en découdre avec eux».
La CNCD, constituée de membres de la société civile et de syndicats autonomes, a été créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières du début de l'année en Algérie qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés.
» BLOG - La manifestation à Alger entravée
Bahreïn : l'armée se retire du centre de Manama

L'armée, qui était déployée dans la capitale Manama depuis jeudi en réponse à une manifestation contre le régime, s'est retirée du centre névralgique, la place de la perle, samedi. C'était l... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

Algérie, pourquoi ça bloque

Absence de classe moyenne, sous-équipement... La mobilisation algérienne peine à prendre l'envergure de ses équivalents tunisien ou égyptien. Une nouvelle marche prévue à Alger et des actions à Oran, Annaba ou Constantine tentent de relancer le mouvement samedi.Lire la suite l'article

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Côte d'Ivoire: une manifestation de partisans d'Alassane Ouattara dispersée par les forces de sécurité

Une manifestation organisée par les partisans d'Alassane Ouattara, président-élu reconnu par les Nations unies et l'Union africaine, a été dispersée samedi à Abidjan par les forces de sécurité fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, selon des témoins.Lire la suite l'article

Le gouvernement d'Alassane Ouattara avait appelé cette semaine ses soutiens à descendre dans la rue pour manifester à l'instar des révoltes dans le monde arabe. Laurent Gbagbo a décrété vendredi un couvre-feu national pour ce week-end.La police militaire est arrivée alors que des partisans d'Alassane Ouattara préparaient le rassemblement. Selon des témoins, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et tiré des coups de feu en l'air avant de mettre le feu à la tribune.
Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur du second tour de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre dernier par la Commission électorale indépendante. Les résultats ont été certifiés par les Nations unies, et l'Union africaine ainsi qu'une grande partie de la communauté internationale l'ont reconnu comme le président-élu.
Mais son adversaire Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir, s'appuyant sur le Conseil constitutionnel qui l'a déclaré vainqueur après avoir invalidé des votes dans les fiefs de son rival. 

La Libye tente de couper l'accès à Internet

Les autorités libyennes ont coupé l'accès à Internet du pays, dans la nuit de vendredi à samedi, d'après les mesures effectuées par les entreprises Arbor Networks et Renesys. Peu avant la coupure, les autorités avaient bloqué l'accès à plusieurs sites Internet, dont le réseau social Facebook ou le site de la chaîne d'information Al-Jazeera. Samedi matin, l'accès au réseau semblait partiellement rétabli, certains points d'accès répondant à nouveau, mais l'accès aux sites libyens restait très fortement perturbé.Lire la suite l'article

Comme l'Egypte, la Libye n'a pas eu besoin de recourir à des subterfuges poussés pour contraindre les opérateurs à couper le réseau : le directeur de l'opérateur télécom national et principal fournisseur d'accès à Internet n'est autre que Moahmmed Al-Kadhafi, le propre fils et successeur désigné de Mouammar Kadhafi.Le blocage rappelle très nettement celui pratiqué par les autorités égyptiennes fin janvier. Sur le plan technique, la Libye a, comme l'Egypte, coupé les protocoles Border Gateway Protocol (BGP, qui permet aux sites Web d'indiquer leur position sur le réseau) et Domain Name Server (DNS, qui permet aux internautes de s'orienter). L'accès est donc coupé pour les internautes libyens, mais également pour les internautes étrangers qui souhaitent consulter un site libyen.
Le rétablissement, tôt samedi matin, des principaux points d'accès au Web ne signifie pas que l'accès à Internet est redevenu normal en Libye. Lors de coupures des principaux protocoles Internet, plusieurs heures, ou même plusieurs jours, peuvent être nécessaires avant un rétablissement complet. La coupure pratiquée au cours de la nuit a également pu servir de test avant d'autres restrictions d'accès. Plusieurs fournisseurs d'accès à Internet étrangers, dont le français FDN, ont mis en place des numéros d'accès pour l'Internet à bas débit, qui permettent de contourner ce type de blocage tant que les lignes fixes fonctionnent.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

La police relève l'armée qui se retire des rues de Manama

Soldats et véhicules blindés ont quitté samedi la place de la Perle à Manama, la capitale de Bahreïn, quelques heures après un appel au dialogue lancé par le roi Hamad Ibn Issa al Khalifa.Lire la suite l'article
L'opposition exigeant que l'armée retourne dans ses casernes avant d'envisager toute discussion avec le pouvoir, le prince héritier, le cheikh Salman ibn Hamad al Khalifa, a annoncé que les militaires avaient reçu l'ordre de regagner leurs casernements et que la police allait se charger du maintien de l'ordre.
"C'est un pas très positif, ils essaient de calmer les tensions mais je ne sais pas si cela suffira", a dit à Reuters un membre du Wefak, la principale formation politique chiite du royaume qui a quitté le parlement jeudi pour dénoncer la répression.
Après le départ des véhicules militaires de la place de la Perle, une cinquantaine de manifestants ont tenté de regagner ce lieu de rassemblement devenu le symbole de la contestation, mais ils en ont été aussitôt empêchés par une centaine de policiers, arrivés à bord d'une dizaine de fourgons, qui ont tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Plus tôt dans la matinée, un autre membre du Wefak, Ibrahim Mattar, avait dit "ne pas sentir une véritable volonté de nouer le dialogue, étant donné la présence de l'armée dans les rues".
"Mais que les gens soient tués par des soldats ou par des policiers, quelle différence ?", a-t-il ajouté après l'annonce du retrait des militaires des rues.
"POUR UNE MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE"
Ibrahim Mattar a ajouté que le roi devait accepter le principe d'une monarchie constitutionnelle et former un gouvernement provisoire excluant les actuels ministres de l'Intérieur et de la Défense.
Il a également demandé le départ de l'oncle du roi, le cheikh Khalifa ibn Salman al Khalifa, Premier ministre depuis l'indépendance en 1971.
"Ce n'est pas en tant que chiites que nous voulons discuter, même si le gouvernement veut nous cantonner dans ce cadre. Le dialogue doit concerner tous les gens qui protestent, qu'ils soient libéraux, islamiques ou pas, sunnites ou chiites", a poursuivi Mattar.
Les manifestants, pour la plupart des chiites qui représentent 70% de la population, réclament des réformes politiques et sociales dans le royaume dirigé par la famille sunnite des Khalifa.
Le principal syndicat du pays, le GUBW (General Union of Bahraini Workers), a par ailleurs appelé à la grève à partir de dimanche, selon un membre de la branche aéronautique de la centrale.
L'armée avait repris jeudi par la force le contrôle de la place de la Perle, que les manifestants espéraient transformer en point de ralliement à l'image de la place Tahrir au Caire.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, quatre manifestants avaient été tués lorsque la police avait repris le contrôle de la place. Il y avait eu 231 blessés.
Bahreïn est un proche allié de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis.
Manama est le port d'attache de la Ve flotte de l'US Navy, en appui à la présence américaine au Moyen-Orient et en Asie centrale, Irak et Afghanistan compris.

En Libye, une démocratie en pause depuis 40 ans

Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés jeudi et vendredi pour contester le pouvoir de Mouammar Kadhafi, en poste depuis 41 ans. Un record en Afrique.Lire la suite l'article

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En Libye, une démocratie en pause depuis 40 ans


Mouammar Kadhafi confronté à une contestation sans précédent

Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 40 ans, fait face à un mouvement de contestation sans précédent dans l'est du pays qui a d'ores et déjà fait plus de quarante morts et plusieurs blessés.Lire la suite l'article
L'ONG internationale Human Rights Watch, basée à New York, a fait état samedi d'au moins 35 morts vendredi à Benghazi, selon des sources venant des hôpitaux et des témoins, ce qui porte à 84 selon son décompte le nombre de personnes tuées ces trois deniers jours en Libye.
Les autorités n'ont fourni aucun bilan de victimes et n'ont fait aucun commentaire sur les manifestations.
Toute nouvelle procession funéraire pourrait donner lieu à de nouveaux rassemblements de manifestants, enhardis par les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte qui ont eu raison des dirigeants au pouvoir depuis plusieurs décennies.
"Les forces spéciales qui sont loyales à Kadhafi se battent toujours désespérément pour prendre le contrôle et pour gagner du terrain et les gens se battent contre elles rue après rue", a raconté Mohammed, un habitant de Benghazi, la deuxième ville du pays, à la BBC.
Selon lui, l'électricité est coupée dans plusieurs parties de la ville et des véhicules militaires stationnent devant le palais de justice.
Si le mouvement de contestation n'est pas sans rappeler celui de la place Tahrir au Caire et de la Tunisie, les observateurs estiment que la situation de l'Egypte est différente et qu'un effet domino est peu probable.
Kadhafi dispose en effet d'une marge de manoeuvre financière pour répondre aux demandes des manifestants et son pouvoir est respecté dans l'ensemble du pays, à l'exception de la région de Cyrène, près de Benghazi.
"Assurément, il n'y a pas de soulèvement national", a déclaré Nomane Benotmane, un ancien opposant islamiste libyen exilé en Grande-Bretagne. "Je ne crois pas que la Libye soit comparable à l'Egypte ou à la Tunisie."
"Kadhafi combattra jusqu'à la dernière minute", a-t-il prédit, interrogé au téléphone de la capitale libyenne, où il séjourne actuellement.
Peu d'informations filtrent sur les mouvements de protestations, le gouvernement ayant resserré son contrôle et imposé des restrictions aux médias.
La chaîne de télévision qatarie, Al Djariza a annoncé vendredi que son signal était brouillé et que son site internet était bloqué. Selon la société américaine de surveillance de l'Internet Renesys (www.renesys.com), l'accès à internet en Libye est bloqué depuis vendredi soir.
Selon Amnesty International qui cite des sources hospitalières à Benghazi, les blessures les plus couramment constatées sont des tirs de balle dans la tête, la poitrine et le cou.
"Cette hausse alarmante du bilan et la nature des blessures des victimes suggèrent clairement que les forces de sécurité autorisent l'usage de la force contre des manifestants désarmés réclamant un changement politique", note l'ONG.
CONTESTATION À L'EST DU PAYS
Selon le journal Kourina, des milliers de Libyens se sont rassemblés vendredi pour enterrer les 14 manifestants tués dans des affrontements.
Achour Ahamis, un journaliste libyen basé à Londres, a fait par ailleurs état de la prise d'assaut vendredi de la prison Kouwafiah de Benghazi pour libérer des dizaines de prisonniers politiques. Kourina précise qu'un millier de détenus s'en sont échappés mais que 150 d'entre eux ont été repris.
Selon le journal, qui cite des sources non identifiées, le Congrès général du peuple (parlement) pourrait donner son aval à un "changement majeur" de politique gouvernementale avec notamment la nomination de nouvelles têtes à des postes à responsabilité.
Vendredi, lors de la grande prière hebdomadaire, les prédicateurs ont invité les fidèles à ignorer les informations diffusées à l'étranger visant, selon eux, à semer la zizanie dans leur pays.

Le roi de Bahreïn invite au dialogue pour résoudre la crise

Le roi de Bahreïn a invité "toutes les parties" à entamer un dialogue national pour tenter de résoudre la crise politique qui a fait six morts et des centaines de blessés dans cet archipel du Golfe allié des Etats-Unis.Lire la suite l'article
Le principal bloc d'opposition chiite du pays, le Wefak, a rejeté cette offre samedi.
"Nous ne sentons pas une véritable volonté de nouer le dialogue étant donné la présence de l'armée dans les rues", a déclaré à Reuters Ibrahim Mattar, membre de cette formation qui a quitté le parlement jeudi.
Plus de 60 personnes étaient hospitalisées samedi après avoir subi les tirs de forces de l'ordre la veille alors qu'elles prenaient la direction de la place de la Perle, à Manama, la capitale.
Les manifestants, pour la plupart chiites, réclament des réformes politiques et sociales dans le royaume dirigé par la famille sunnite des Khalifa.
Face à cette vague de contestation, le roi Hamad bin Isa al Khalifa a déclaré vendredi que le prince héritier avait "tout pouvoir pour réaliser les espoirs et les aspirations de l'ensemble des citoyens issus de toutes les couches de la société."
Lors d'un entretien téléphonique avec le souverain, vendredi soir, le président américain, Barack Obama, a condamné la violence et a appelé les autorités à faire preuve de retenue.
La stabilité de Bahreïn, dont la capitale Manama est le port d'attache de la Ve flotte de l'US Navy, dépend du respect des droits du peuple de Bahreïn, a-t-il ajouté selon la Maison blanche.
Le soulèvement populaire constitue un dilemme pour les Etats-Unis, déchirés entre leur désir de stabilité dans un pays allié et le respect du droit à manifester pour un changement démocratique.
"Cette violence est exactement ce que l'administration et les Etats-Unis voulaient éviter", relève Robert Danin, spécialiste du Moyen-Orient du groupe de réflexion Council on Foreign relations.
Dans un communiqué, le chef de la diplomatie britannique, William Hague, s'est dit "alarmé" par les tirs de soldats sur les manifestants. "Il s'agit d'un fait extrêmement préoccupant."
Le prince héritier, le cheikh Salman ibn Hamad al Khalifa, a lancé un appel au calme.
"C'est le moment de s'asseoir et de discuter, et non de se battre", a-t-il déclaré à la télévision.
LES CHIITES SE SENTENT DISCRIMINÉS
En 1999, le roi a promulgué une constitution autorisant l'élection d'un parlement doté de certains pouvoirs mais la famille royale domine toujours un cabinet dirigé par l'oncle du roi qui gouverne depuis 40 ans.
Les musulmans chiites de Bahreïn, qui représentent 70% de la population, s'estiment discriminés en matière d'emploi, de services sociaux, des services publics et de logement.
Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite considèrent le royaume comme un bouclier contre l'Iran, majoritairement chiite. Riyad redoute notamment une propagation des manifestations dans sa minorité chiite, regroupée dans l'est du pays.
Selon Elon Ali Ibrahim, chef de l'équipe médicale à l'hôpital Salmaniya, 66 personnes ont été admises après les affrontements et quatre se trouvent dans un état critique.
Un manifestant, Fakhri Abdullah Rashed, a indiqué avoir vu des policiers tirer sur des manifestants place de la Perle.
"J'ai vu des gens touchés à plusieurs endroits. C'était des tirs à balle réelle", a ajouté le manifestant.
L'armée a repris jeudi par la force le contrôle de la place que les manifestants espéraient transformer en point de ralliement de la contestation à l'image de la place Tahrir au Caire.
Plusieurs milliers de chiites se sont rassemblés vendredi pour enterrer trois des leurs tués lors d'une intervention qualifiée de "massacre" par le dignitaire chiite le plus en vue du royaume, le cheikh Issa Kassem.

La police encercle 500 manifestants à Alger

Des policiers ont encerclé samedi un demi-millier de manifestants qui tentaient de prendre part à un défilé de protestation dans le centre d'Alger s'inspirant des mouvements de révolte qui secouent une partie du monde arabe.Lire la suite l'article
Des manifestants, qui scandaient "Algérie, libre et démocratique!", ont été dispersés par les forces de l'ordre aux abords de la place du 1er-Mai, où la marche de protestation devait débuter à 11h00, a constaté un journaliste de l'agence Reuters.
Ils ont été dirigés ensuite dans la cour d'un ensemble d'immeubles résidentiels où un demi-millier de manifestants ont été encerclés par des centaines de membres de forces de l'ordre casqués et en tenue antiémeute.
Plusieurs centaines de badauds, ainsi que quelques partisans du gouvernement, ont également été pris dans ce mouvement.
Un important dispositif policier a été mis en place pour empêcher le défilé de samedi. Plusieurs heures avant le début prévu de la manifestation, des dizaines de fourgons de la police et des véhicules militaires étaient déjà déployés dans la capitale algérienne.
Des policiers ont pris position sur les axes menant à la place du 1er-Mai, non loin du port, tandis que des véhicules équipés de canons à eau sont postés en attente. Un hélicoptère de la police tourne dans le ciel.
Le défilé de protestation a été organisé par des groupes de défense des droits de l'homme, quelques syndicalistes et un petit parti d'opposition. Les principales forces de l'opposition algérienne n'y participent pas.
BAISSE DU PRIX DE DENRÉES DE BASE
Le gouvernement du président Abdelaziz Bouteflika a interdit l'organisation des marches de protestation, invoquant des raisons d'ordre public.
Samedi dernier, quelques centaines de personnes avaient participé à une manifestation dans la capitale avant d'être dispersées par les forces de l'ordre.
Les organisateurs ont promis de manifester à nouveau tous les samedis jusqu'à ce que le gouvernement mette en place des réformes démocratiques.
Des troubles en Algérie pourraient avoir des conséquences sur l'économie mondiale en raison de son statut de puissance exportatrice de gaz et de pétrole.
Beaucoup d'experts doutent toutefois d'un scénario à l'égyptienne ou à la tunisienne car le gouvernement semble disposer des ressources nécessaires, via la manne énergétique, pour répondre à la plupart des revendications.
La levée de l'état d'urgence, décrété en 1992 dans le cadre de la lutte contre l'insurrection islamiste, devrait intervenir d'ici la fin du mois, parallèlement à l'annonce de plusieurs décisions relatives au logement, à l'emploi et à la gestion de l'administration, ont annoncé mercredi les autorités algériennes.
Le gouvernement est également intervenu pour faire baisser le prix de certaines denrées de base et il a accru les importations de blé.