Les manifestations ont repris samedi à Alger, au Bahreïn et à Djibouti. La répression sanglante des derniers jours aurait fait plus de 80 morts en Libye et une dizaine au Yémen, où un étudiant a été tué samedi matin par des partisans du président.Lire la suite l'article
D'importantes forces de sécurité et des dizaines de véhicules blindés ont repoussé samedi les premiers manifestants venus exprimer à Alger leur volonté de faire tomber le régime. C'est la deuxième mobilisation de ce type en huit jours.La police bloque l'accès des manifestants à Alger
Un grand nombre de manifestants étaient bloqués dans une rue adjacente par un cordon de policiers, en place depuis plusieurs heures. La manifestation de la semaine passée avait été bloquée de façon similaire. Mais quelque 200 personnes ont néanmoins réussi à atteindre la place du 1er-mai à l'appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). «Algérie libre et démocratique», «pouvoir assassin», «le peuple veut la chute du régime», réclamaient les manifestants.
Un député du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Tahar Besbes, a été grièvement blessé pendant un affrontement avec la police, a rapporté un membre du RCD.
Face aux contestataires, une vingtaine de jeunes gens favorables à Abdelaziz Bouteflika brandissaient des portraits du président en scandant : «Policiers, laissez-nous en découdre avec eux».
La CNCD, constituée de membres de la société civile et de syndicats autonomes, a été créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières du début de l'année en Algérie qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés.
» BLOG - La manifestation à Alger entravée
Bahreïn : l'armée se retire du centre de Manama
L'armée, qui était déployée dans la capitale Manama depuis jeudi en réponse à une manifestation contre le régime, s'est retirée du centre névralgique, la place de la perle, samedi. C'était l... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr