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dimanche 6 février 2011

Wall Street ouvre en léger recul malgré les chiffre du chômage

Wall Street a ouvert en légère baisse la séance de jeudi en raison d'inquiétudes concernant la situation en Egypte et ses éventuelles conséquences, mais sa perte est limitée grâce à l'annonce d'un recul des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.Lire la suite l'article
Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones cédait 0,15% à 12.023,81 points, le Standard & Poor's 500 0,16% à 1.301,99 points et le Nasdaq Composite 0,06% à 2.747,82 points.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 29 janvier, à 415.000.
Par ailleurs, la productivité non agricole aux Etats-Unis a augmenté plus que prévu au quatrième trimestre.
Sur le front des valeurs, l'action Merck a ouvert en baisse de 3,3%. Le groupe table sur un bénéfice 2011 inférieur aux prévisions du marché et a abandonné son objectif de bénéfice non gaap à long-terme.
Le titre Dow Chemical prend en revanche 0,4%, après que le groupe a annoncé une hausse de son bénéfice au quatrième trimestre.
Catherine Monin pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten

Sur le volcan, les corps intacts de trois enfants incas (mis à jour)

Retrouvés dans un état de conservation exceptionnel, les dépouilles sont exposées dans un musée argentin, par -20°C.Lire la suite l'article
(De Salta, Argentine) Les corps de trois enfants incas inhumés il y a cinq siècles et à plus de 6 000 mètres d'altitude, au sommet d'un volcan, ont été retrouvés par des scientifiques stupéfaits de leur excellent état de conservation.
Aujourd'hui installés sous une cloche de verre à et maintenus à une température de -20°C, ils étonnent les visiteurs du Musée d'archéologie de haute-montagne de Salta (Argentine). Mais la façon dont les corps ont été récupérés par les chercheurs ne plaît pas à tout le monde : pour la communauté indigène locale, ces enfants auraient dû rester sur leur montagne.
L'histoire de ces impressionnantes dépouilles, comme plongées dans le sommeil, commence sur les haut-plateaux semi-désertiques de la province argentine de Salta, où les convulsions de l'écorce terrestre ont fait surgir les plus hauts volcans de la planète.
En langue quechua, on nomme cet altiplano la « Puna », ce qui signifie aussi désert. Une immensité de désert, à plus de 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Une expédition scientifique au sommet du volcan Llullaillaco
Au matin du 26 février 1999, une équipe de quatorze chercheurs, aguerris aux techniques d'escalade et de résistance à l'altitude, se déploie sur les flancs du volcan Llullallaico. Sa masse grise et rocailleuse marque la frontière andine entre le Chili et l'Argentine.
Avec une cime culminant à 6 739 mètres, le cinquième plus haut volcan au monde n'est pas inconnu des « andinistes » qui l'ont gravi tout au long du XXe siècle, pour la première fois en 1952.
Sous la houlette du Nord-Américain Johan Reinhard et financée par le National Geographic, cette expédition a été minutieusement préparée. L'équipe internationale (Argentine, EEUU, Pérou) composée d'anthropologues, d'archéologues, établit son campement de base à 4 900 mètres d'altitude. L'un des participants, Christian Vitry :
« L'ascension du volcan ne présente pas de difficulté technique mais demande un bon état physique et une excellente capacité d'acclimatation. Entre 5 800 et 6 500 mètres, la pente devient très escarpée et le terrain est plus meuble, ce qui requiert un effort plus important. »
La première semaine est dédiée au transport d'aliments et d'outils vers les ...

Tunisie: Suspension des activités du RCD, le parti de Ben Ali

CRISE - La mesure a été prise pour prévenir un «effondrement de la sécurité», alors que de nouvelles flambées de violence ont été enregistrées dans le pays ces derniers jours...Lire la suite l'article
Le ministre tunisien de l'Intérieur, Fahrat Rajhi, a annoncé dimanche la suspension des activités du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti qui monopolisait la vie politique sous l'ancien régime de Zine ben Ali. La suspension des activités du RCD survient après une série d'incidents violents qui, selon des responsables de la sécurité, entrent dans le cadre d'une conspiration de personnalités proche de Ben Ali visant à répandre le chaos et à reprendre le pouvoir.
«Le ministre de l'Intérieur a décidé de suspendre toutes les activités et toutes les réunions du RCD et de fermer tous ses bureaux en attendant une décision judiciaire sur sa dissolution», a dit une source proche du ministère. Cette décision a été prise «par nécessité extrême et afin de prévenir un effondrement de la sécurité générale et de protéger les intérêts supérieurs du pays», a ajouté cette source sous le sceau de l'anonymat.
De nouvelles flambées de violence
Depuis le départ de Ben Ali, la stabilité s'est progressivement rétablie dans le pays, mais de nouvelles flambées de violence ont été enregistrées ces derniers jours. De nouveaux troubles ont éclaté dimanche à El Kef, dans le nord du pays, où, samedi, la police avait ouvert le feu pour disperser une manifestation et deux personnes avaient été tuées par balles. Dimanche, des jeunes gens ont mis le feu à un commissariat de police d'El Kef et ont tenté de se rendre à la prison locale, mais l'armée est intervenue pour les en empêcher, rapporte l'agence TAP.
L'agence rapporte aussi qu'à Gafsa, dans le centre de la Tunisie, des soldats ont dâ évacuer à bord d'un véhicule militaire le gouverneur régional récemment nommé dont les bureaux étaient assiégés par des manifestants. Les manifestations contre les nouveaux gouverneurs région ...lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

Engagement du Parlement européen à soutenir la transition démocratique en Tunisie

Au terme d'une visite de trois jours en Tunisie, une délégation du Parlement européen a réaffirmé dimanche "l'engagement (de leur institution) à soutenir le peuple tunisien, la transition démocratique et les réformes visant l'indépendance de la justice et le redressement économique du pays".Lire la suite l'article

M. Salafranca plaidé pour la révision de la politique de voisinage de l'Union européenne pour l'adapter à la nouvelle situation en Tunisie.Lors d'une conférence de presse, le chef de la délégation José Ignacio Salafranca a cependant appelé à faire preuve de "vigilance" dans le suivi de ce processus, en appréhendant le risque d'un "déraillement" face à "l'impatience" des Tunisiens.
En ce qui concerne les prochaines échéances électorales qui devraient avoir lieu dans les six mois à venir, il a jugé nécessaire de les entourer "des conditions appropriées" afin de garantir un scrutin "pluraliste, libre et transparent", en se félicitant de l'invitation formulée par le gouvernement tunisien d'accueillir une mission d'observation électorale de l'Union Européenne.
"L'indépendance de la justice, le respect des libertés fondamentales et la liberté de la presse sont indispensables à la construction d'un véritable Etat de droit", a fait valoir l'Espagnol Salafranca du groupe PPE (parti populaire européen, droite).
Les euro-députés ont, par ailleurs, déploré les victimes des violences enregistrées samedi au Kef et appelé à diligenter une enquête pour en déterminer les causes.
"Les atteintes aux droits de l'Homme ne sont pas terminées", selon l'euro-députée Heidi Hautala, responsable de la sous-commission des droits de l'homme.
Lors de leur mission en Tunisie, les parlementaires européens qui étaient au nombre de 12, ont rencontré des responsables politiques, des représentants de partis et de la société civile. Ils se sont également entretenus avec les présidents des trois commissions chargées des réformes politiques, de l'établissement des faits de corruption et de malversation et des abus commis durant la période qui a conduit à la chute de l'ancien régime du président Zine El Abidine Ben Ali. 

L'étrange retenue de Sarkozy face aux erreurs d'Alliot-Marie (mis à jour)

« Alors ça maintenant je vais être très attentive... Je ne quitterai pas la Dordogne... » Michèle Alliot-Marie regrette d'avoir choisi la Tunisie pour y passer les vacances de Noël, et on la comprend : plus elle cherche à se défendre dans l'affaire du jet privé, plus elle s'englue dans les contre-vérités.Lire la suite l'article

Après la révolution tunisienne et la grande protestation égyptienne, la période qui s'ouvre, sur le champ des relations internationales, va être intense : comment maintenir la stabilité dans la région sans faire émerger de nouvelles dictatures ? Quel va être le lien entre Israël et ses voisins arabes ? Quel va être le devenir de l'Union pour la Méditerranée ? Toutes ces questions seront au coeur du dialogue diplomatique.Sa légitimité, face à l'ensemble de ses homologues, se dégrade chaque jour. Le plus difficile à comprendre, à ce stade, est ce qui retient Nicolas Sarkozy de la remercier.
La France risque de perdre de sa voix
Comment la France pourra-t-elle aborder ce dialogue avec comme ministre des Affaires étrangères une personne qui a accepté d'être transportée, pendant la révolution tunisienne, dans le jet privé d'un proche du clan du dictateur Ben Ali ? Et qui a ensuite tenté de minimiser l'affaire en l'enrobant de fausses informations ? La France, dans ce scénario, risque de perdre une partie de sa voix.
Que le Président français ait décidé de ne pas réagir initialement, on peut en comprendre les raisons : le premier réflexe, en cas d'attaque politique, est de serrer les rangs autour de l'attaqué.
Il donc a laissé sa ministre présenter sa défense à la télévision : l'avion n'appartenait pas au clan Ben Ali, elle ne l'a pris que parce qu'une occasion se présentait et qu'il était absurde de la refuser, etc. Las, rien de tout cela n'était vrai.
Une série de contre-vérités
Michèle Alliot-Marie n'a pas dit la vérité quand elle a affirmé que l'avion appartenait à une « victime » du clan Ben Ali, l'homme d'affaires Aziz Miled. C'est faux à deux titres :
* Aziz Miled a été l'un des hommes d'affaires les mieux introduits dans le clan Ben Ali (il a été associé à trois gendres et un beau-frère du dictateur), membre du comité central du RCD, le parti présidentiel.
* L'avion a pour copropriétaire le propre beau-frère du dictateur.
Elle n'a pas dit pas la vérité non plus quand elle déclare que l'immolation de Mohamed ...

Qui sont les Frères Musulmans (MàJ)

Les Frères Musulmans ont été reçu dimanche 6 février par le vice-président égyptien Omar Souleimane parmi d'autres représentants de l'opposition. A l'issue de la réunion, Mohammed Mursi, un des responsables des Frères musulmans, a jugé insuffisantes les propositions du gouvernement. Mais le dialogue devrait se poursuivre.Lire la suite l'article
L'organisation islamiste des Frères Musulmans est la plus ancienne et la plus puissante d'Egypte. La confrérie, créée en 1928 par Hassan al-Banna, le grand-père de Tariq Ramadan, est aujourd'hui le principal mouvement d'opposition à Hosni Moubarak. Mais les Frères Musulmans égyptiens sont aussi bien plus que cela. Ils sont le mouvement islamiste le plus influent du monde arabe, celui qui a donné naissance au djihad (guerre sainte) moderne et l'a marié au salafisme (le désir de retour à un Islam des origines) venu d'Arabie saoudite. La devise des Frères Musulmans résume bien leur idéologie: «Dieu est notre but, le prophète notre chef, le Coran notre constitution, le djihad notre voie, le martyr notre plus grande espérance».
Sayyid Qutb, principal idéologue des Frères Musulmans, exécuté par pendaison par Nasser en 1966, a établi la doctrine moderne du djihad notamment dans un livre, Jalons, publié en 1964 et écrit pendant de longues années de prison. Al-Qaida et la quasi-totalité des groupes islamiques radicaux se réclament aujourd'hui de Sayyid Qutb et de sa condamnation catégorique des gouvernements des pays musulmans non gouvernés selon la Charia. Ils sont considérés comme apostats et donc comme des objectifs légitimes du djihad. L'Egyptien Ayman a-Zawahiri, numéro deux d'al-Qaida, est un ancien des Frères Musulmans qui a été emprisonné par Nasser.
Les Frères Musulmans ont joué un rôle majeur au début de l'année 2006 dans la vague de protestations et de manifestations parfois très violentes dans le monde musulman à la suite de la publication en septembre 2005 de caricatures de Mahomet par le journal danois Jyllands-Posten. La confrérie a été depui

La Tunisie face à une nouvelle flambée de violences

Le week-end a été marqué par des affrontements, parfois mortels, en province. Le gouvernement de transition a annoncé la dissolution prochaine du RCD, le parti du président déchu Ben Ali.Lire la suite l'article

Dans la nuit de samedi et dimanche, les troubles ont gagné la ville de Kébili , au sud du pays, où un jeune est mort après avoir reçu une grenade lacrymogène en pleine tête lors de heurts avec les forces de l'ordre, selon l'agence officielle TAP. Selon l'agence, un «groupe de jeunes» avait tenté d'attaquer et incendier un poste de la garde nationale avant d'être repoussé par les forces de l'ordre. Une fois encore, l'armée a été déployée.Le week-end a été particulièrement violent enTunisie . Si, dimanche soir, un calme précaire était revenu dans la ville du Kef , au nord-ouest du pays, de violents affrontements entre l'armée et des jeunes s'y sont déroulés pendant deux jours. Samedi, l'immeuble de la police a été en partie incendié par des manifestants qui exigeaient le départ du chef de la police locale. Dimanche, il a été à nouveau pris pour cible, cette fois par des bandes de jeunes qui se sont ensuite livrés à des pillages à travers la ville, selon des sources syndicales. L'incendie a été «maîtrisé par les pompiers qui ont travaillé sous la protection de l'armée», a déclaré un syndicaliste. Les heurts de samedi ont fait quatre morts de source syndicale et deux selon le ministère de l'Intérieur. Aucun bilan n'était disponible pour dimanche.
Dans le bassin minier du centre-ouest, le nouveau gouverneur de Gafsa , Mohamed Gouider, a été contraint dimanche de quitter ses bureaux à bord d'un véhicule de l'armée, sous la pression de nombreux manifestants qui demandaient sa démission, toujours selon la TAP.
Coup de balai
Après un grand coup de balai dans la police et le remplacement des gouverneurs des 24 provinces du pays, le gouvernement de transition avait pourtant parié sur une amélioration de la sécurité. Mais ces derniers jours, manifestants et par... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

Egypte : le gouvernement négocie, l'opposition tente d'éviter la division

C'est une première historique : pour la première fois depuis cinquante ans, les Frères musulmans, officiellement interdits, ont participé, dimanche, aux discussions avec le vice-président Suleiman.Lire la suite l'article
Des négociations dans l'impasse. A l'issue d'une rencontre entre les représentants de l'opposition et le vice-président, le porte-parole du gouvernement a annoncé la création d'un comité de réforme de la constitution en mars. Largement insuffisant, ont rétorqué les Frères musulmans.
L'opposition divisée. L'opposition est divisée sur la perspective d'un éventuel gouvernment d'union nationale, et le mouvement du six avril, par exemple, n'a pas grand-chose en commun avec les Frères musulmans. Une partie des manifestants ont cependant officialisé dimanche la création d'une 'Direction unifiée des jeunes révolutionnaires en colère', regroupant des membres de toutes les tendances, et dont le but premier est le départ du présdient Moubarak.
Souleiman refuse d'assumer le pouvoir. L'opposition a demandé au vice-président d'assumer le pouvoir en remplacement de Hosni Moubarak ; la constitution égyptienne prévoit que le président peut déléguer ses pouvoirs à son vice-président. Omar Souleiman a refusé.
Les ambiguïtés de la position américaine. Après les déclarations contradictoires de Barack Obama et de son envoyé spécial pour l'Egypte, qui avait affirmé samedi qu'il faudrait travailler avec Hosni Moubarak, le prix Nobel Mohammed El-Baradei n'a pas caché sa déception. Les Etats-Unis tiennent un double discours : un soutien à la démocratisation destiné à la rue, et un soutien à une 'transition en bon ordre' et légaliste, destiné au gouvernement et aux autres alliés des Etats-Unis.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr