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dimanche 30 janvier 2011

Une compagnie de CRS en grève de la faim

Les CRS ont manifesté ce week-end leur colère d'une manière inédite, multipliant notamment les arrêts de travail collectifs. Ils protestent contre la fermeture programmée de compagnies à Lyon et Marseille.Lire la suite l'article
C'est une première. Une des trois compagnies de Marseille, la 54, en mission de sécurité à Paris, a décidé samedi en assemblée générale d'entamer une grève de la faim. Dimanche midi, des CRS en poste à Strasbourg ont refusé de prendre leur repas midi en signe de solidarité. Ailleurs en France, leurs collègues ont multiplié les mouvements de protestations. À l'origine de leur grogne, les annonces programmées de fermeture de deux compagnies à Lyon et à Marseille.
Dans une autre compagnie de Marseille, la 53, une cinquantaine de CRS se sont mis en arrêt maladie. À Bergerac, dimanche matin, la sortie de la CRS 17 a été «bloquée avec le renfort d'élus». Entre 30 et 100 manifestants, selon les sources, se sont rassemblés devant les portes de la Compagnie pour retarder le départ des policiers chargés d'encadrer le match de football Bordeaux-Nice. La veille, à Sainte-Foy-les-Lyon (Rhône) «une centaine de personnes» avaient manifesté devant la CRS 46, où quelque 70% d'arrêts maladie avaient été enregistrés mercredi. À Perpignan la quasi-totalité des effectifs de la CRS 58, qui devaient assurer la sécurité du match Arles-Avignon-PSG, s'étaient fait porter pâles samedi.
«Risque de paralysie»
Un haut fonctionnaire de l'Intérieur a confirmé cette semaine que, dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), des «efforts sont demandés aux policiers comme ils l'ont été, sans heurts aux gendarmes». Il a concédé que c'était une «première» et un «sujet sensible», voire «tabou», eu égard au poids des forces mobiles «constamment sollicitées» pour le maintien de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a également confirmé des «études en cours» à ce sujet. Selon des sources proches de l'Intérieur, la fermeture de sept escadrons... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

Hosni Moubarak consulte l'armée face à la pression de la rue

Face à une contestation sans précédent de son régime, le président Hosni Moubarak a rencontré dimanche les chefs de l'armée, qui semble détenir les clés de l'avenir de l'Egypte, tandis que des manifestants défiaient une nouvelle fois en masse le couvre-feu décrété dans le pays.Lire la suite l'article
Réclamant le départ immédiat de Moubarak, Mohamed ElBaradeï s'est dit quant à lui mandaté par l'opposition pour négocier une transition vers un gouvernement d'union nationale et a rejoint les milliers de manifestants rassemblés dans le centre du Caire, que survolaient hélicoptères et avions de chasse.
A Washington, la secrétaire d'Etat américaineHillary Clinton a réclamé une "transition ordonnée" avec des élections libres et équitables dans le pays le plus peuplé du monde arabe, allié stratégique de Washington au Proche-Orient.
Le soulèvement qui se poursuit depuis six jours affaiblit d'heure en heure le raïs, aussi le soutien de la haute hiérarchie militaire est-il crucial au moment où s'écroulent les autres piliers de son appareil politique.
Alors que des milliers d'habitants se massaient dans les rues sans être inquiétés par les soldats déployés dans leurs chars, l'opposition commence à se regrouper, notamment derrière ElBaradeï, lauréat du prix Nobel de la paix et ex-directeur général de l'AIEA.
LE MOUVEMENT EST "SANS RETOUR", DIT ELBARADEÏ
"Moubarak doit partir aujourd'hui (...) et faire place à une transition en douceur vers un gouvernement d'unité nationale", a-t-il dit à CNN avant de se rendre sur la place Tahrir du Caire, centre du mouvement de protestation où se trouvaient dimanche soir près de 10.000 personnes dénonçant la pauvreté, la répression, le chômage et le corruption.
"Vous avez reconquis vos droits et ce que nous avons commencé est sans retour", leur a-t-il lancé.
Un peu plus tôt, un dirigeant de la confrérie islamiste des Frères musulmans avait annoncé que des forces d'opposition s'étaient mises d'accord pour l'appuyer afin qu'il négocie avec le gouvernement du Caire.
Les Frères musulmans sont jusqu'ici restés à l'arrière-plan bien que plusieurs de leurs dirigeants aient été arrêtés en se voyant accuser d'exploiter l'agitation ambiante.
Sur Fox News, Clinton a déclaré: "Nous comptons sur une transition ordonnée pour que personne ne vienne combler un vide, pour qu'il n'y ait pas de vide (...) Nous ne voulons pas non plus d'une relève qui ne conduirait pas à la démocratie mais à l'oppression et à la fin des aspirations du peuple égyptien."
Alors que l'heure du couvre-feu sonnait sans être plus respectée que la veille, avions de combat et hélicoptères ont survolé la place. En fin d'après-midi, de nouveaux camions militaires sont arrivés dans le secteur, mais aucun n'est intervenu contre des manifestants.
"Hosni Moubarak, Omar Souleimane, vous êtes tous les deux des agents des Américains", criaient des manifestants faisant allusion à la nomination la veille de Souleimane, chef des renseignements, au poste de vice-président qui était vacant depuis l'arrivée de Moubarak au pouvoir en 1981.
Le président égyptien a eu des entretiens avec Souleimane, le ministre de la Défense Mohamed Hussein Tantaoui, le chef d'état-major Sami al Anan et d'autres responsables militaires.
De toute évidence, ceux qui se trouvaient sur la place Tahrir ne souhaitent pas voir remplacer l'appareil politique de Moubarak par un dispositif militaire comprenant ses plus proches alliés. "Moubarak, Moubarak, l'avion attend", scandaient-ils. Un grand rassemblement s'est aussi tenu à Alexandrie.
LA POLICE DE RETOUR LUNDI
Les manifestations égyptiennes, dans lesquelles plus de 100 personnes ont trouvé la mort depuis mardi, affectent d'autres pays du Moyen-Orient dont les dirigeants peuvent redouter des défis analogues, et inquiètent les alliés de l'Egypte en Occident.
La réaction de l'armée égyptienne à la crise demeure ambivalente. Des soldats protègent les installations clés mais ne tentent pas de faire appliquer le couvre-feu par la force, et on les voit souvent fraterniser avec des manifestants.
Reste à savoir si les militaires maintiendront au pouvoir le raïs âgé de 82 ans, ou s'ils le sacrifieront aux intérêts nationaux de l'Egypte - et aux leurs.
On ne sait pas si Moubarak a décidé de consulter les généraux ou si ces derniers l'ont convoqué. En Tunisie, ce sont des généraux qui ont persuadé il y a deux semaines l'ex-président Zine Ben Ali de fuir le pays après des semaines de manifestations.
La crise s'est accentuée dimanche, la population se trouvant en butte à l'anarchie dans certains secteurs. La police ayant disparu, des groupes de citoyens munis de bâtons, de chaînes et de couteaux se sont organisés pour empêcher les pillages.
Des représentants de la sécurité ont fait savoir que la police serait de retour dans les rues lundi.
On a pu observer des scènes quelque peu surréalistes où des soldats se tenaient près de chars couverts de graffiti et de slogans comme "A bas Moubarak. A bas le despote. A bas le traître. Le pharaon hors d'Egypte. Ça suffit". Interrogé à ce propos, un soldat a répondu : "Ce sont des mots écrits par les gens. C'est le point de vue des gens."
Notant que l'armée semblait faire preuve de retenue, Clinton a dit que Washington n'envisageait pas de suspendre son aide à l'Egypte.
Le gouvernement égyptien a ordonné l'arrêt des activités de la chaîne Al Djazira sur son territoire. Il avait précédemment interrompu les communications par internet et les réseaux de téléphonie mobile pour réduire les capacités de mobilisation de la contestation.
Etats-Unis et Turquie ont engagé des préparatifs pour rapatrier leurs ressortissants d'Egypte, tandis que d'autres gouvernements recommandent aux leurs de quitter le pays ou de différer leurs projets de séjour.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël devait faire preuve de "responsabilité et de retenue" face aux événements d'Egypte, avec l'espoir que la stabilité des liens bilatéraux ne souffre pas de la crise.

Nicolas Sarkozy au sommet de l'UA en pleine crise égyptienne

L'ombre des crises égyptienne, tunisienne et ivoirienne a plané dimanche sur la visite éclair du président Nicolas Sarkozy à Addis-Abeba, où il était venu chercher le soutien de l'Afrique à la présidence française du G20.Lire la suite l'article

"Si vous les Africains vous voulez les financements innovants, vous avez la force de les imposer", leur a-t-il lancé.Invité d'honneur du sommet de l'Union africaine, il a certes invité les dirigeants de ses 53 pays participants à faire entendre leur voix dans les instances internationales pour obtenir des pays riches la mise en place "à la fin de l'année" de financements innovants pour tirer les pays pauvres du sous-développement.
Le président français a réaffirmé qu'une taxe sur les transactions financières serait à ses yeux le meilleur de ces financements innovants et que la France était prête à mettre ceux-ci en oeuvre même si d'autres pays ne la suivaient pas.
Il a de nouveau dénoncé le "scandale" de la volatilité excessive des prix des produits agricoles et de la spéculation sur ses marché, "qui provoquent des émeutes de la faim".
Il a mis au défi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de réformer cette année le Conseil de sécurité de l'Onu pour y faire une plus grande place à l'Afrique.
Il a dit sa conviction que l'Europe et l'Afrique devrait de plus en plus adopter des positions politiques communes - "Bien sûr, il y a eu la colonisation, bien sûr il y a des désaccords, mais aujourd'hui la géographie nous réunit."
Mais il a également consacré une large part de son discours aux crises qui focalisent l'attention des dirigeants africains réunis dans la capitale éthiopienne.
En Egypte, une situation quasi-insurrectionnelle déstabilise le régime du président Hosni Moubarak, quinze jours après la chute de son homologue tunisien Zine Ben Ali sous la pression de la rue, qui a déclenché une onde de choc dans les autres pays d'Afrique du Nord.
Tous les orateurs ont évoqué cette situation et celle de la Tunisie. "Nous devons écouter la voix des peuples", a ainsi déclaré Ban Ki-moon. "Le vent de l'histoire souffle partout en Afrique."
Quelques minutes plus tard, Nicolas Sarkozy estimait qu'à l'heure d'internet, qui a joué un rôle important dans le déclenchement des mouvements de protestation en Tunisie et en Egypte, il fallait envisager de gouverner différemment.
"Les nouveaux moyens de communication font de la terre un village (...) Vous comme moi nous devons en tenir compte dans notre façon de gouverner", a-t-il dit à l'adresse des dirigeants africains présents.
Il a par ailleurs apporté le "soutien résolu" de la France aux efforts de l'UA et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour régler la crise provoquée en Côte d'Ivoire par le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale comme le nouveau président élu.
L'UA a annoncé vendredi la création d'une commission de chefs d'Etat chargée de résoudre la crise ivoirienne et dont les décisions, contraignantes, seront rendues d'ici un mois.
Nicolas Sarkozy a enfin voulu adresser un message d'espoir aux dirigeants africains présents.
"L'Afrique est la jeunesse du monde au moment où tant de pays font face au vieillissement. Votre marché intérieur est en pleine expansion, votre sol et votre sous-sol sont riches, tout est réuni pour le décollage économique du continent africain", a-t-il dit.
"Votre échec serait notre drame, votre succès sera notre opportunité, nos destins sont liés", a-t-il ajouté. "Le G20 a adopté à Séoul un plan d'action ambitieux pour le développement. Mon premier devoir (de président du G20) sera de le mettre en oeuvre."

L'islamiste Rachid Ghannouchi de retour en Tunisie

Après vingt-deux ans d'exil, Rachid Ghannouchi, chef de file du mouvement islamiste Ennahda, a regagné dimanche la Tunisie où plusieurs milliers de personnes l'attendaient.Lire la suite l'article
Son retour est l'un des signes les plus forts du changement survenu en Tunisie depuis le renversement le 14 janvier de Zine ben Ali au terme d'un mois de contestation sociale et politique dans la rue.
Rachid Ghannouchi, qui est âgé de 69 ans, est considéré comme un intellectuel modéré. Son organisation, fondée en 1981, est aussi perçue comme moins conservatrice que les Frères musulmans égyptiens.
"Notre rôle sera de participer à la réalisation des objectifs de cette révolution pacifique: ancrer un système démocratique, la justice sociale et limiter les discriminations contre les organisations interdites", a-t-il déclaré à Reuters à la veille de son retour. "Le dictateur est tombé et je souhaite être dans le pays", a-t-il ajouté.
Ennahda, qui signifie Renaissance en arabe, se dit proche idéologiquement du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie.
Cette organisation était la principale force d'opposition en Tunisie. Aux élections de 1989, deux ans après la prise de pouvoir de Ben Ali, elle avait obtenu officiellement 17% des voix, mais son score réel était sans doute plus proche de 30 ou 35%, selon des observateurs. La répression qui s'est alors abattue sur elle a contraint Ghannouchi à un exil londonien en 1989.
La présence de milliers de personnes dimanche à l'aéroport de Tunis-Carthage constitue une démonstration de force sans précédent en faveur d'Ennahda depuis deux décennies.
"Non à l'extrémisme, oui à l'islam modéré", pouvait-on lire sur une des banderoles déployées par les partisans de cheikh Ghannouchi. "N'ayez pas peur de l'islam", exhortait une autre.
"Nous ne voulons pas d'un califat islamique, nous voulons un Etat démocratique", explique Mohamed Habasi, venu accueillir Ghannouchi. "C'est nous qui avons le plus souffert de l'absence de démocratie", ajoute-t-il.
Un peu plus loin, une dizaine de militants laïcs se sont eux aussi rassemblés pour dire leur rejet de "l'islamisme, de la théocratie, de la charia et de la stupidité".
APAISEMENT
Les islamistes n'ont pas paru jouer un rôle moteur dans le mouvement de contestation qui a abouti au renversement de régime. Mais le retour de Rachid Ghannouchi pourrait les galvaniser et des analystes estiment que la mouvance islamiste est à même de devenir un force politique de première importance dans la Tunisie de l'après-Ben Ali.
Le calme est globalement revenu en Tunisie depuis l'exclusion jeudi du gouvernement des anciens caciques du régime de Zine ben Ali.
Les forces de sécurité tentent de rétablir l'ordre à Tunis, où des commerçants se sont opposés à des manifestants pour réclamer un apaisement de la situation.
Le gouvernement intérimaire de Mohamed Ghannouchi - sans lien de parenté avec le chef de file des islamistes - n'a toujours pas annoncé la date des élections promises.
Des responsables d'Ennahda ont dit que leur parti participerait aux élections législatives mais qu'il ne devrait pas présenter de candidat à la présidentielle.
Et Rachid Ghannouchi a lui-même affirmé qu'il ne désirait concourir à aucun mandat électif. "Il existe une autre génération, une génération plus jeune, qui a les qualifications nécessaires pour briguer ces postes", a-t-il dit.
Habib Bourguiba, "père" de l'indépendance vis-à-vis de la France, a mis en place un régime laïque en Tunisie et considérait l'islam politique comme une menace. Zine ben Ali, son successeur, a ensuite imposé des restrictions aux organisations islamistes à son arrivée au pouvoir avant de les réprimer franchement deux ans plus tard.

Moubarak s'accroche au pouvoir en Egypte, théâtre de pillages

Des manifestants ont bravé le couvre-feu tôt dimanche pour continuer d'exiger le départ d'Hosni Moubarak qui a nommé un vice-président pour la première fois en trente ans pour tenter d'apaiser la colère des Egyptiens.Lire la suite l'article
Au cinquième jour de manifestations sans précédent, plus de 100 personnes ont été tuées, les investisseurs et les touristes ont pris peur, Moubarak a laissé entrevoir qu'il préparait sa succession et 80 millions d'Egyptiens étaient partagés entre l'espoir de réformes démocratiques et la crainte du chaos.
Les Etats-Unis et les puissances européennes se sont attelés à revoir leur politique au Moyen-Orient qui consistait à apporter un soutien quasi-inconditionnel à Moubarak, perçu comme un rempart contre le communisme puis contre l'islamisme, en fermant les yeux sur la brutalité et la corruption policières.
Des supermarchés, des banques, des bijouteries et des bâtiments gouvernementaux ont été pris d'assaut et des pillards ont endommagé deux momies au Musée du Caire.
Samedi, le président Hosni Moubarak a nommé le chef des renseignements, Omar Souleimane, vice-président, une première en trente ans. Il a également désigné samedi aux fonctions de Premier ministre Ahmed Chafik, ancien commandant de l'armée de l'air et ministre sortant de l'Aviation, qui est chargé de former un nouveau gouvernement.
Mais ces nominations ne sont pas parvenues à convaincre les manifestants du Caire qui continuent de réclamer le départ de Moubarak.
"Ce n'est pas acceptable, Moubarak doit démissionner. Les troubles publics ne cesseront pas avant que ce soit le cas", a dit Mohammed Essawy, 26 ans.
A Washington, le porte-parole du Département d'Etat, P.J Crowley, a estimé que le gouvernement égyptien ne pouvait pas "rebattre les cartes et puis rester intransigeant."
Depuis la "Révolution de jasmin" tunisienne qui a provoqué la chute du président Ben Ali, des manifestations sont organisées quotidiennement dans des pays d'Afrique du Nord et du Moyen Orient dans le cadre d'une vague de révolte sans précédent contre les régimes en place.
"C'est le Berlin arabe", a indiqué Fawaz Gerges de la London School of Economics, en comparant la situation actuelle à la chute du mur de Berlin en 1989.
Comme en Tunisie, la jeunesse égyptienne, touchée de plein fouet par le chômage, exige le départ de l'ensemble de la vieille garde et non un simple remaniement de la classe gouvernante.
La police a abattu samedi 17 personnes à Bani Suef, au sud du Caire, alors que les affrontements se sont intensifiés dans certaines villes. Selon plusieurs sources, plus de 100 personnes ont trouvé la mort cette semaine dans le pays.
COMITÉ DE VIGILES
Sur la promenade de la corniche qui longe le Nil au Caire, des manifestants ont bravé le couvre-feu tôt dimanche en restant près des tanks où ils ont discuté avec des soldats qui ne sont pas intervenus pour disperser la foule.
Armés de pistolets, de bâtons et d'armes blanches, des Egyptiens se sont rassemblés en comité de vigiles pour protéger les magasins et les maisons des pillages après la disparition de la police dans les rues de la capitale.
Bien que redoutant une plongée dans l'anarchie qui déstabiliserait la région, les puissances occidentales alliées de Moubarak, semblaient estimer que les concessions de Moubarak n'étaient pas suffisantes.
En Europe, les dirigeants français, allemands et britanniques, ont publié un communiqué commun dans lequel ils remercient Moubarak d'avoir contribué à la stabilité du Moyen Orient tout en appelant de leurs voeux l'organisation d'élections, qui signeraient très probablement la fin du régime de Moubarak.
"Je ne vois pas comment cela ne pourrait pas être le début
de la fin de la présidence de Moubarak. Il semble que sa tâche soit désormais d'essayer et de réussir la transition", a indiqué Jon Alterman du Center for Strategic and International Studies.
Nombreux sont ceux qui comparent les concessions faites par Moubarak par celles faites par le président tunisien Ben Ali il y a deux semaines. Le lendemain, Ben Ali quittait le pays pour l'Arabie saoudite.

Cancer du col : je vaccine ma fille ou pas ?

Selon le Haut Conseil de la santé publique, seule une jeune fille sur 4 se fait vacciner contre le papillomavirus humain. Faut-il se méfier de ce nouveau vaccin ou suivre les recommandations en vigueur? Le point avec le Dr David Elia, gynécologue.


Gynéco
Vaccin cancer du col: la polémique

Recommandé depuis mars 2007, le vaccin contre les HPV fait partie des vaccinations de routine inscrites sur le calendrier vaccinal des enfants au même titre que la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la rubéole, la rougeole…
Pourtant, il fait l’objet de polémiques, suite au décès d’une jeune Britannique l'an dernier mais aussi plus récemment en Espagne, où des patientes auraient observé des effets secondaires à la vaccination. Plusieurs articles ont alors relayé la controverse et semé le trouble dans l’esprit des mamans de jeunes ados.
Le Dr David Elia, gynécologue met fin à ce débat avec assurance : « Comme toute campagne vaccinale, celle contre les HPV possède ses détracteurs. Pourtant, ces vaccins ont fait l’objet d’études sur plusieurs années qui ont abouti à une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par les plus hautes autorités de santé.
De plus en France et ailleurs dans le monde les rapports de sécurité édités régulièrement par les autorités ne font mention d’aucune complication. Il n’y a donc aucun souci à se faire sur d’éventuels risques ou effets secondaires. »
Cancer du col: le vaccin n'empêche pas le frottis

L’autre argument des anti-vaccins contre les papillomavirus (HPV) consiste à véhiculer l’idée que la vaccination détourne les femmes de l’autre moyen de prévention indissociable contre les virus : le frottis. Sauf que selon le Dr Elia, les patientes qui acceptent de se faire vacciner consultent aussi volontiers pour les frottis de contrôle.
En somme, cela ne change rien à ce problème plus vaste de manque de responsabilisation des patientes quant à la propagation des virus : certaines restent opaques à tout message de prévention. En France, aucun courrier de rappel n’oblige les femmes à se faire vacciner. Pourtant, dans plusieurs pays (comme en Suède ou en Norvège) la vaccination obligatoire a permis de faire reculer sensiblement le nombre de cancers. Le défi est donc de (...) Lire la suite de l'article sur TopSanté.com

Britney Spears, Beyoncé, Lady Gaga : Sales copieuses?

Au même titre que la mode est un éternel recommencement, les jeunes femmes usent et abusent des prouesses de leurs ainées pour briller.…


Aujourd'hui, pour réussir, les demoiselles se sont donné un mot d'ordre : choquer.

Tout est permis, du clip le plus hot à la robe steak sur red carpet. Redoublant toujours plus d'originalité, les chanteuses se livrent une bataille féroce, cultivant leur style et leurs différences... Enfin pas tout à fait.

Au même titre que la mode est un éternel recommencement, les jeunes femmes usent et abusent des prouesses de leurs ainées pour briller.

Si talentueuse soit-elle, il ne faut pas longtemps pour faire le rapprochement entre l'extravagance de Lady Gaga et l'inimitable Grace Jones.

Caméléon, Madonna revisite les styles des icônes hollywoodiennes comme on change de chemise, brunette aguicheuse comme Gina Lollobrigida ou masculin-féminin à la Marlène Dietrich.

La si trashissime Taylor Momsen devient tout de suite moins virulente lorsque l'on se souvient de Cherie Currie des Runaways qui enflammait déjà les foules en guêpière à 15 ans dans les années 70.

Et oui, ce n'est pas nouveau, c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleur soupe !

Pour les plus jeunes, on lorgne sur le clip de l'une, la coiffure de l'autre. Aussi Ciara fait de Beyoncé son modèle tandis que celle-ci s'inspire de Madonna, qui elle même s'inspire de Marilyn Monroe... Enfin bref vous avez compris.

Allez, mes demoiselles soyez bonnes joueuses, qui copie sera copié et puis de toute façon on le sait, l'imitation est la plus grande forme de flatterie...

Découvrez sur Puretrend les petites cachoteries des chanteuses copieuses.
L'originale : Brigitte Bardot sex-symbol des années 70's.
La copie : Duffy, chanteuse britannique en 2009.
 
 L'originale : Grace Jones en 1985.
 La copie : Lady Gaga en 2008.
L'originale : Mireille Mathieu en 1973.

La copie : Lily Allen en 2010.
 L'originale : Nico du Velvet Underground en 1966.
 

La Nasa veut un successeur au Concorde


L'Agence spatiale américaine réfléchit à la reprise des vols commerciaux supersoniques.

Concorde
Depuis la fin du Concorde, dont l'exploitation s'est arrêtée en novembre 2003 suite à l'accident de Gonesse trois ans plus tôt, il n'existe plus de possibilité de voyager au-delà de la vitesse du son. Il faut dire que les vols supersoniques possédaient pas mal d'inconvénients. Vorace en carburant, le Concorde y ajoutait le "Bang" caractéristique des avions dépassant les 1.224 km/h, le fameux mur du son. Impossible dès lors de proposer des vols au-dessus de zones habitées. Mais l'évolution technologique pourrait bien permettre d'éliminer ces problèmes et ainsi de relancer des liaisons commerciales supersoniques.

La Nasa, l'Agence spatiale américaine, serait ainsi en train de réfléchir à cette possibilité selon 20minutes.fr. De nombreux projets d'avions, plus économiques en carburants et débarrassés du problème du "Bang", sont à l'étude afin de trouver le successeur potentiel du Concorde. Rallier Paris à New York en 3h30, comme le faisait le supersonique franco-britannique, serait alors de nouveau possible et d'autres liaisons pourraient être envisagées.