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vendredi 4 février 2011

Saint Valentin (14 Février)

Chamboole souhaite à tous 
les amoureux du monde une très 
belle fête de saint-valentin.

Un chat démoniaque devient la star du Web

Un chat est depuis devenu en quelques jours l'animal le plus connu du Web. Son côté "diabolique" fait de lui une star sur YouTube.Lire la suite l'article
Depuis quelques jours, le web ne parle que de ce chat. Principal fait d'arme, il est considéré comme démoniaque en raison de ses cris et de son regard. Une vidéo mise en ligne le 28 janvier dernier le montre avec des yeux rouges en train d'émettre de drôles de sons inhabituels qui lui ont valu le surnom de "Demon cat".
Non seulement, l'animal est devenu une star sur la toile, mais sa vidéo, vue plus de 500 000 fois, fait d'ores et déjà l'objet de parodies. Il est ainsi possible de la retrouver avec des sous-titres imaginés, ou encore sous la forme d'un dessin-animé. Il n'y a en revanche aucune explication sur l'origine des bruits du chat, ni même sur son regard.

Qui sont les hommes les mieux payés au monde ?


David Tepper
David Tepper (voir photo), ça vous dit quelque chose ? Ce gérant du hedge fund Appaloosa Management, qui possède le meilleur rendement au monde, a gagné 4 milliards de dollars en 2009. Le plus gros salaire de la planète.
L'annonce de la rémunération du boss de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, qui a triplé son salaire en 2010 malgré des profits en baisse, a soulevé une vague d'indignation. Les 13 millions de dollars (bonus compris) touchés par le directeur exécutif de la banque d'affaire ne sont pourtant que de la menue monnaie comparés à la rémunération d'une caste méconnue du grand public : les hedge funds managers.
Les hedge funds sont des fonds d'investissement hyper spéculatifs, très risqués, peu réglementés et à la définition aléatoire. En 2007, 1170 milliards de dollars ont été investis dans ces "fonds de couverture" (la traduction littérale est trompeuse). Leurs gérants y jouent une part de leur fortune personnelle et récupèrent en contrepartie une bonne partie des gains.
Ils touchent généralement 2% de management fee (l'équivalent de leur salaire fixe), calculé sur la totalité de l'investissement. Mais c'est surtout le performance fee, bonus prélevé sur les performances du hedge fund, en moyenne de 20% (parfois plus), qui leur permet de décrocher le jackpot. D'où ces rémunérations qui dépassent l'entendement.
Spéculation et philantropie
Le seul gérant véritablement connu du grand public se nomme George Soros. Ce milliardaire américain né en Hongrie est tout simplement l'inventeur des hedge funds. Et il doit autant sa réputation à ses talents de spéculateur sans pitié (il a notamment gagné 1 milliard de dollars au Royaume-Uni pendant le mercredi noir de 1992 en anticipant la dévaluation de la livre sterling) qu'à sa philanthropie. L'ensemble de ses dons s'élèverait à 7 milliards de dollars. Dont 1 million récemment attribué à la Proposition 9, texte qui visait à légaliser le cannabis en Californie.
D'autres font la Une des journaux quand ils se plantent lamentablement, comme le Long Term Capital Management. Ce hedge fund créé en 1994 par John Meriwether faillit entraîner Wall Street dans sa chute en 1998.
La discrétion de ces managers rend difficile la récolte d'informations sur leurs revenus. Lacune comblée par le magazine AR (pour Absolute Return), lancé en septembre 2009, qui publie désormais chaque année sa "Rich List". Un classement des 25 hedge fund managers les mieux payés de la planète. Le top 10 a été repris par la rubrique éco du site de la BBC. Gare au vertige.

Moubarak s'accroche au pouvoir malgré la mobilisation

MINUTE PAR MINUTE - Des centaines de milliers d'Egyptiens sont à nouveau descendus dans les rues du pays vendredi. Obama annonce que «des discussions» se sont engagées sur la transition politique en Egypte.Lire la suite l'article
Des centaines de milliers d'Égyptiens ont défilé dans les rues des grandes villes du pays, pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak. La manifestation s'est déroulée dans le calme au Caire.
Le très populaire secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, n'a pas exclu pas de briguer la succession d'Hosni Moubarak .
Les Frères musulmans se sont dits prêts à à participer à des négociations après la fin du régime Moubarak.
21h36 : Barack Obama confirme que « des discussions» se sont engagées sur la transition politique en Égypte et dénonce la violence à l'encontre des manifestants et des journalistes. Mais il précise que «l'avenir de l'Égypte sera décidé par son peuple». Le président américain se dit encouragé par la retenue observée vendredi au Caire.
21h15 : La Maison-Blanche condamne l'appel lancé par l'Iran à une révolution islamique en Égypte, estimant que Téhéran n'était pas en droit de faire des commentaires aussi «étonnants» après avoir étouffé une révolte populaire en 2009.
21h14 : Les autorités réduisent le couvre-feu de 19h à 6h. Cité par le ministère de l'Information, le premier ministre égyptien Ahmad Chafik promet que les manifestants anti-gouvernementaux qui occupent la place Tahrir ne seront pas délogés par la force .
21h02 : Les ONG de défense des droits de l'Homme Amnesty International et Human Rights Watch appellent à la libération immédiate de trois de leurs employés, arrêtés jeudi au Caire.
20h48 : Le vice-président Omar Souleimane recevra samedi des personnalités indépendantes qui proposent un règlement de la crise aux termes duquel il assumerait les pouvoirs présidentiels au cours d'une période de transition, indique l'un des participants.

Les islamistes jordaniens réclament des réformes rapides

Des centaines de Jordaniens, islamistes en tête, ont manifesté vendredi contre le remaniement gouvernemental auquel a procédé le gouvernement du roi Abdallah, en réaffirmant qu'il ne répondait pas à leurs appels en faveur de réformes politiques.Lire la suite l'article
Les manifestants, dont beaucoup appartenaient aux Frères musulmans jordaniens, affirmaient que le mouvement de protestation en cours en Egypte contre les trente années de présidence d'Hosni Moubarak ouvrait la voie à la liberté et à la démocratie au profit de tous les Arabes contre les autocrates.
Abdallah a demandé mardi à Marouf Bakhit, ex-Premier ministre conservateur issu de l'armée, de prendre la tête du gouvernement après la démission de Samir Rifaï, qui était réclamée par des manifestants à travers le pays.
La nomination de Bakhit a irrité le principal parti d'opposition islamiste parce que son gouvernement précédent avait supervisé en 2007 des élections locales et législatives marquées selon eux par des fraudes qui les avaient privés d'une partie des sièges qu'ils espéraient obtenir.
"Non à Rifaï, non à Bakhit. Nous voulons un Premier ministre élu", scandaient les protestataires islamistes auxquels se sont joints des dizaines de manifestants et de militants de gauche.
"Nous voulons des changements politiques et législatifs. Il ne s'agit pas de changer de visages", a déclaré le cheikh Hamza Mansour, chef du Front d'action islamique (IAF), aile politique des Frères musulmans.
La nomination de Bakhit semble en revanche avoir apaisé nombre de groupes ethniques ruraux qui forment le pivot de la monarchie hachémite et ont organisé certaines manifestations ces dernières semaines pour protester contre des suppressions d'emplois dans la fonction publique.
De nombreux manifestants ont fait valoir vendredi que le changement viendrait d'une plus large représentation politique et d'une vie parlementaire plus démocratique. Le roi nomme les gouvernements, approuve les lois et peut dissoudre le Parlement.
Abdallah a rencontré jeudi des dirigeants des Frères musulmans auxquels il a dit que les réformes politiques avaient rencontré des obstacles sous l'effet de la crise financière internationale. Il s'est aussi engagé à combattre la corruption.

Les Etats-Unis appellent à des réformes 'concrètes'

La Maison Blanche a affirmé vendredi 4 février que la révolte populaire contre le régime égyptien ne s'arrêterait pas sans réformes 'concrètes', rejetant l'argument du président Hosni Moubarak selon lequel son départ immédiat plongerait le pays dans le chaos.Lire la suite l'article
Le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, a renouvelé l'appel des Etats-Unis à M. Moubarak et à son gouvernement pour qu'ils négocient avec une large coalition de groupes d'opposition et de la société civile, afin de jeter les bases d'un nouveau système de gouvernement.
Mais il a aussi laissé entendre que la seule façon de mettre fin à la crise qui secoue l'Egypte depuis onze jours serait de voir M. Moubarak quitter rapidement le pouvoir, après la publication par la presse américaine d'informations selon lesquelles Washington essaie d'obtenir le départ du dirigeant.
MOUBARAK 'DOIT PRENDRE UNE DÉCISION CONSTRUCTIVE ET SÉRIEUSE'
'Il existe des mesures concrètes que [M. Moubarak] peut prendre et que le vice-président [Omar Souleiman] peut prendre afin de progresser vers un vrai changement qui pourrait réduire l'instabilité et faire en sorte que [le pays] ne plonge pas dans le chaos qu'il décrit', a jugé M. Gibbs.
De son côté, le président américain Barack Obama a lui aussi estimé que son homologue égyptien devrait tenir compte des revendications des manifestants, qui demandent son départ immédiat, mais s'est bien gardé d'appeler explicitement Hosni Moubarak à la démission.
Le chef de l'Etat égyptien 'doit prêter attention à ce que réclament les gens et prendre une décision ordonnée, constructive et sérieuse', a déclaré M. Obama au cours d'une conférence de presse commune avec le premier ministre canadien Stephen Harper à Washington.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

Les Egyptiens toujours mobilisés malgré les tensions

L'ESSENTIEL - Des dizaines de milliers d'Egyptiens - près de 100.000 selon notre envoyé spécial Luc Peillon - étaient massés ce vendredi au Caire place Tahrir, symbole de la contestation populaire. La mobilisation était également forte à Alexandrie.Lire la suite l'article
L'atmosphère est restée calme et même festive place Tahrir. Les partisans du président, à l'origine des violents affrontements de mercredi et jeudi ayant fait huit morts et 915 blessés selon le ministère de la Santé, n'étaient pas visibles aux abords de la place, où l'armée avait déployé des dizaines de véhicules pour créer une zone tampon. Mais des affrontements ont éclaté aux alentours, notamment place Talaat harb.
Le harcèlement à l'égard des journalistes se poursuit: Al-Jezira a annoncé que son bureau du Caire a été saccagé par des inconnus et la France est sans nouvelles de trois reporters et d'un chercheur.
18h30. Les violents affrontements entre partisans et opposants de Moubarak, mercredi et jeudi, ont fait huit morts et 915 blessés, selon un nouveau bilan.
Au total, depuis le 25 janvier, 300 morts sont mortes selon un bilan non confirmé cité par l'ONU. Le ministère de la Santé a fait état de 5000 blessés depuis le 28 janvier.
18h10. Le groupe Facebook «We are all Khaled Said» [du nom de ce jeune homme torturé à mort par la police l'an dernier] indique que Wael Abbas, journaliste et blogueur, et Michael Nabil ont été arrêtés. Ils ont été libérés peu après.
La nuit est tombée au Caire, la place Tahrir reste occupée:
(Vidéo envoyée par le blogueur Ramy Raoof)
18 heures. Voici quelques photos prises ce vendredi par notre envoyé spécial, Luc Peillon:
17 heures. Canal+ est sans nouvelles de deux journalistes. Ils ont été arrêtés par des forces de sécurité au Caire et emmenés par des hommes en armes dans un lieu inconnu où ils seraient détenus depuis maintenant plus de 24 heures. Ils ont été arrêtés en... lire la suite de l'article sur Libération.fr

Exclusion des Béninois de la Lépi :Un collège d’avocats pour faire face à Bako et Robert Dossou

Un groupe de quatre avocats dirigé par Me Joseph Djogbénou a été constitué pour exercer devant la Cour Constitutionnelle le droit de recours des Béninois qui ne seront pas pris en compte par la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Une manière pour faire plier la Cps-Lépi, qui ne compte pas s’arrêter pour prendre les derniers citoyens remplissant les conditions exigées pour faire partie du fichier électoral.
La fin du processus de réalisation de la Lépi prévue pour le 15 février 2011 par le Superviseur général Nassirou Bako-Arifari, s’annonce très compliquée. On serait encore loin de l’aboutissement du chantier, car la situation des Béninois qui remplissent les conditions exigées par la loi, mais n’ont pas été pris en compte alimentera les débats et risque de repousser la date annoncée pour l’achèvement du fichier électoral. En effet, en attendant de voir l’opposition se mettre en verve pour réclamer que les personnes oubliées soient enrôlées, un collègue d’avocats se signale déjà pour défendre la même cause. Composé de Mes Joseph Djogbénou, Zacharie Djibril Sambaou, Charles Badou, Salami Ibrahim, il a pour mission de défendre les intérêts des milliers de personnes qui n’ont pu se faire enregistrer. Un exemple. Les élèves du Lycée agricole d’Ina à Kandi. Lors de la phase de recensement porte à porte, l’année scolaire battait son plein et l’opération les a pris en compte dans leur centre. Le hic, c’est qu’à la phase de l’enregistrement des données biométriques, ces lycéens étaient en vacances. L‘équipe de la Cps-Lépi est passée au lycée pendant que chacun était auprès des parents pour les beaux jours de repos. C’est clair qu’ils sont venus de plusieurs localités à l’intérieur du pays et ne peuvent pas se faire enrôler à ces endroits si ce n’est pas au Lycée. La reprise des cours est prévue pour le 15 février, la même date annoncée pour achèvement de la Lépi. Dans ces conditions, on ne peut que parler d’exclusion programmée de ces citoyens pendant dix ans. Ce cas parmi d’autres est édifiant et fait déjà beaucoup de bruit. A trois semaines de la tenue du 1er tour de la présidentielle, ce cas vient s’ajouter à la vague de contestations, de plus en plus persistante et provenant non seulement des groupes politiques, mais aussi des Organisations de la société civile. Selon nos informations, Me Joseph Djogbénou et ses confrères emprunteront les différentes voies de recours que la loi a prévues pour que la Cps-Lépi permette aux exclus de s’inscrire.

Boni YAYI : De la ferme familiale à la plus haute consécration de l’Etat

Né au début des années 50 dans une bourgade (Tchaourou) située aux confins de la ville de Parakou, la grande métropole du Nord-Bénin, rien ne prédestinait Boni YAYI, fils de paysan, au prodigieux destin qui est aujourd’hui le sien.

Elu Président de la République du Bénin en avril 2006, ce banquier-économiste, ancien haut fonctionnaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) et Président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (décembre 1994-février 2006), met depuis lors son immense expérience de développeur au service de son pays. En cinq années seulement à la tête de l’Etat, Boni YAYI a lancé le Bénin sur les sentiers de l’émergence. Flash sur la vie et le parcours atypique d’un Chef d’Etat qui allie humilité et compétence.
La scolarisation du petit orphelin (de père) Boni YAYI, est tombée un peu comme un cheveu dans la soupe de son tuteur. Petit enfant très laborieux dans les travaux champêtres, son père adoptif avait fini par oublier de l’envoyer à l’école à l’âge où tous ses camarades étaient déjà scolarisés. Un matin alors que son tuteur l’attendait à la ferme familiale comme tous les matins, Boni YAYI file à l’école et prend place au milieu des autres écoliers du cours élémentaire première année tout aussi éberlué que le maître de voir le nouvel écolier qui s’assoit sans formalité. C’est ainsi que démarre la scolarité pour celui qui deviendra le 06 avril 2006 le Président de la République du Bénin. De l’école primaire de Tchaourou au Lycée Mathieu Bouké de Parakou où il décroche le Baccalauréat Physiques et Mathématiques en 1972, les témoignages sont éloquents sur le brillant parcours du jeune Boni YAYI. Quatre ans après, il sort de l’Université nationale du Bénin nanti d’une Maîtrise en Sciences économiques. C’est la Banque commerciale du Bénin (BCB) qui ouvre les portes de l’emploi au jeune économiste encore sans expériences professionnelles. En 1977, il réussit brillamment au concours de recrutement à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( Bceao) où il entame une carrière régionale de banquier. Il quitte donc la BCB à Cotonou pour rejoindre son nouveau poste à Dakar au Sénégal. Une décennie plus tard, il prépare en l’espace de cinq ans deux doctorats (1986 et 1991).
De son petit village Tchaourou, le jeune universitaire se voit projeté désormais sur les sentiers de son destin. Un destin atypique qui le conduira de Dakar à Abidjan puis à Paris. En 1992, Nicéphore Soglo alors Président de la République du Bénin, le nomme conseiller technique aux affaires économiques et monétaires et l’intègre dans sa cellule macro économique. Deux ans plus tard, il sera promu Président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD). C’est à cette prestigieuse fonction que Boni YAYI montrera à la sous-région ses capacités de grand gestionnaire et d’économiste chevronné. Les résultats acquis en onze années à la tête de la BOAD font de l’ancien conseiller technique du Président Boni YAYI un des grands managers en Afrique de l’Ouest. A son actif, on cite la réorganisation en profondeur des directions et services de la BOAD, la multiplication par cinq niveaux d’activités et des décaissements entre 1994 et 2004 pour atteindre 80 milliards, la multiplication par cinq niveaux d’activités et des décaissements entre 1994 et 2004 pour atteindre 80 milliards l’assainissement drastique du portefeuille pour ramener les impayés sur engagements décaissés à moins de 2%, l’augmentation chaque année du transfert net des ressources en faveur des Etats, l augmentation du concours des emprunts et concours non remboursables qui sont passés de 147 milliards en 1994 à 421 milliards en 2005, la visibilité plus affirmée de la Banque au cours de cette dernière décennie avec une admiration toute particulière des partenaires financiers qui sont satisfaits de la gestion de la Banque.
Des réformes hardies qui ont permis à Boni YAYI de gagner la lutte contre la pauvreté à la tête de la BOAD. Les Béninois séduits par les performances énormes qu’il a réalisées à la tête de l’institution sous –régionale, l’éliront en avril 2006 Président de la République du Bénin avec comme projet de société l’émergence économique pour son pays. [En cinq années seulement à la tête de l’Etat, Boni YAYI a réalisé d’énormes progrès pour son pays. Le rapport sur le développement humain de l’année 2010 rendu public par le Système des Nations Unies ( Pnud), classe le Bénin 134è pays sur l’indice du développement à l’échelle mondiale. Si à la tête de la BOAD, il a fallu deux mandats pour que Boni YAYI propulse l’institution financière de la sous-région sur le chemin de la prospérité, aujourd’hui, il est indiscutable qu’avec cinq encore au pouvoir, Boni YAYI mettra définitivement son pays sur les rails de l’émergence économique]. A la BOAD tout comme à la tête de l’Etat béninois, il est perçu comme un travailleur opiniâtre et une personnalité humble qui ne se laisse pas griser par ses nombreux succès.

Dossiers de candidatures à la Cena :Mes Houngbédji et Gbèdo reçus



Le ballet pour le dépôt des candidatures en prélude à la prochaine présidentielle suit son cours. Après avoir enregistré deux dossiers le mercredi passé, la Commission électorale nationale autonome (Cena) en a reçu trois nouveaux hier, jeudi 03 février 2011.

En effet, Me Marie-Elise Gbèdo soutenue par une foule de femmes, est venue au siège de ladite structure à 15h 55 minutes. Après avoir remis l’intégralité des pièces exigées par la loi, l’« Amazone des temps modernes » s’est confiée à la presse avec assurance. « Je compte sur le peuple béninois tout entier pour qu’il dise enfin une femme au pouvoir. », a-telle fait savoir. Quelques minutes après elle, à 16 heures 18 minutes exactement, c’est le Directeur exécutif chargé de l’image de l’Union fait la Nation (« Un »), Moukaram Badarou qu’accueille l’équipe d’enregistrement des candidatures. Ce dernier à la tête d’une forte délégation, avait pour mission de déposer le dossier de candidature de Me Adrien Houngbédji. Une fois les formalités remplies au bureau du vice-président de l’institution, Moukaram Badarou s’est lui aussi confié. « Au niveau de l’Union fait la Nation, nous faisons tout ce que nous pouvons pour permettre à ce que l’alternance puisse avoir lieu. Nous préparons une alternative crédible, afin que notre peuple puisse vivre autrement », a-t-il déclaré précisant ainsi la vision de l’Union. « Nous pensons qu’en cette période, il faut que la Constitution soit respectée de manière rigoureuse pour éviter à ce qu’il y ait une porte ouverte à tout », a-t-il ajouté. Avant ces deux candidatures jugées sérieuses par certains observateurs, c’est le sieur Yacouba Badarou Olanigni qui se présente lui aussi comme candidat, qui est allé remettre, son acte de naissance au siège de la Cena. C’est la seule pièce qu’il a pu déposer au nombre de celles requises pour voir une candidature valider.

Derniers jours pour le dépôt des dossiers de candidature Branle-bas ce week-end à la Cena




Le personnel de la Commission électorale nationale autonome (Cena) sera certainement débordé ce week-end qui s’annonce très agité à son siège. En effet, on devra s’attendre à une petite bousculade des candidats au bureau de l’enregistrement des dossiers de candidature qui va fermer ses portes demain à minuit. Et, la plupart des personnalités annoncées pour être de la course à la Marina se font toujours attendre. Y compris le chef de l’Etat sortant, Yayi Boni.

Ouverte le 02 février dernier, la phase de dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle de février-mars 2011 sera clôturée demain samedi 05 février à minuit. Cinq candidatures enregistrées en deux jours, dont deux intéressantes à savoir celles de Adrien Houngbédji et de Marie-Elise Gbèdo. Tous deux avocats de profession, ils ne seront pas à leur première expérience. Une 5ème participation pour le premier depuis 1991 et une troisième pour l’autre depuis 2001. En attendant l’avis de la Cour constitutionnelle, ils peuvent déjà penser à autre chose, surtout la conquête des électeurs. Par contre, la plupart des autres potentiels candidats se font toujours attendre et ils en ont encore pour deux jours, durant lesquels, le siège de Cena, seul endroit disponible pour recevoir les dossiers, connaîtra une ambiance agitée. Cela est inévitable, d’autant plus que c’est le dernier moment prévu par le calendrier électoral pour recevoir les dossiers des candidats. Mais le peu de temps dont ils disposent, n’explique pas tout pour voir du coté de la Cena une bousculade ce week-end. Il y a surtout le fait que les démembrements de la Cena autorisés à recevoir les candidatures ne sont pas encore opérationnels et ne le seront pas avant le début de la semaine prochaine. Si les membres des Commissions électorales départementales (Ced) sont déjà désignés par les différents groupes, la Cena n’est pas encore parvenue à régler ses propres divergences, quand on sait que les coordonnateurs départementaux qu’elle doit nommer, afin que ces derniers installent les membres Ced, ne le sont pas. Quant aux Commissions électorales communales (Cec) et d’arrondissement (Cea), elles attendent toujours leurs animateurs, excepté ceux de la Société civile déjà connus. En conséquence tous les autres candidats qui avaient la possibilité de remplir les formalités à l’intérieur du pays sont certainement en route pour rejoindre le siège de la Cena à Cotonou afin de se faire connaître des Institutions chargées de conduire le processus électoral. C’est aussi une raison qui explique le calme relatif observé mercredi et jeudi. Résultat : on est encore loin des statistiques avancées par des observateurs en nombre de candidatures attendues. Pour le moment ce n’est pas la bousculade, mais ça risque d’être totalement le contraire durant les deux derniers jours. Autrement dit, ce qui va se passer ce week-end sera plus animé et le résultat permettra d’être fixé sur tous les présidentiables, y compris les amuseurs de galerie et les plaisantins. On parle d’une vingtaine de candidatures, au nombre desquelles, celles du chef de l’Etat sortant Yayi Boni et de son successeur à la Banque ouest africaine de développement (Boad), Abdoulaye Bio Tchané. A côté de ceux-ci, il y a longtemps qu’on parle d’autres comme Victor Topanou, Kessilé Tchalla, Kamarou Fassassi, Issa Salifou, Antoine Dayori, Valentin Houdé, Jean-Yves Sinzogan, Marcel Gbaguidi, Joachim Dahissiho, Zull Kifl Salami et ceux qui entretiennent le grand silence sur leur intention de briguer la Magistrature suprême. Ils n’ont plus que deux jours pour déposer leurs dossiers. C’est une manière de se mettre la pression, et la plupart ont intérêt à se libérer ce vendredi afin de profiter du samedi pour aller solliciter les suffrages des électeurs lors des meetings. Le temps est désormais précieux. En clair, il faut s’attendre à ce qu’ils se bousculent au portillon du bureau réservé pour le dépôt des dossiers de candidature. Demain à minuit, on fera le point.

RPT-Des "sages" égyptiens pour parler transition avec Souleimane

Le vice-président égyptien, Omar Souleimane, recevra samedi des personnalités indépendantes qui proposent un règlement de la crise aux termes duquel il assumerait les pouvoirs présidentiels au cours d'une période de transition, a indiqué l'un des participants.Lire la suite l'article
Le politologue Diaa Rachouane a déclaré à Reuters qu'il avait été invité avec un groupe de "sages" à rencontrer Souleimane afin d'étudier des solutions fondées sur un article de la constitution qui permettrait au président Hosni Moubarak de céder ses pouvoirs à son adjoint.
En vertu d'une proposition avancée par Rachouane et les membres de ce "Conseil des sages", Moubarak conserverait une fonction symbolique durant la période intérimaire.
Les Etats-Unis, allié essentiel de l'Egypte, estiment qu'une "transition ordonnée" doit débuter immédiatement, mais ils n'ont pas précisé par quelle voie. Grande-Bretagne, France, AllemagneItalie et Espagne ont adopté une position analogue.
L'idée de transférer les pouvoirs à Souleimane représente un compromis entre le départ immédiat de Moubarak réclamé par les manifestants et la décision du raïs de rester au pouvoir jusqu'au terme de son mandat en septembre prochain.
Interrogé sur la plausibilité d'un tel scénario, le Premier ministre Ahmed Chafik a jugé improbable jeudi que le président remette ses pouvoirs à l'adjoint qu'il a nommé la semaine dernière. "Nous avons besoin du président pour des raisons législatives", a dit Chafik selon la chaîne Al Arabiya.
ÉCUEIL CONSTITUTIONNEL
Le "Conseil des sages" se fonde sur l'article 139 de la constitution, selon lequel le président peut nommer un ou plusieurs vice-présidents, "définir leurs compétences et les relever de leurs fonctions".
Mais l'article 82 pourrait compliquer les choses. Il stipule en effet que si le président peut déléguer des pouvoirs à un adjoint, ce dernier n'est pas habilité à requérir des amendements constitutionnels ni à dissoudre le parlement ou des assemblées traditionnelles.
S'il reste en l'état, cet article rendrait impossible à un gouvernement dirigé par Souleimane de procéder aux réformes constitutionnelles promises par Moubarak sous la pression du mouvement de protestation populaire.
Sans changements constitutionnels, l'élection présidentielle prévue en septembre devrait se dérouler selon des règles que les partis d'opposition dénoncent comme un dispositif mettant toutes les cartes entre les mains du parti gouvernemental.
Ahmed Kamal Aboul Magd, juriste et membre du groupe des "sages", a dit avoir rencontré Souleimane vendredi et l'avoir exhorté à prendre les pouvoirs de Moubarak. Le vice-président n'a pas relevé l'idée, a-t-il ajouté.
Amr Hamzaoui, politologue et autre membre du conseil, a fait valoir que cette solution permettrait de mettre en place un gouvernement de transition. "Le conseil exige que le président remette tous les pouvoirs présidentiels au vice-président Omar Souleimane pour la période de transition, mettant ainsi fin au mandat de Moubarak", a-t-il dit.
Le raïs égyptien a pour la première fois depuis trente ans nommé un vice-président, poste qu'il occupait lui-même avant d'accéder au pouvoir en octobre 1981.
Selon Diaa Rachouane, des personnalités d'opposition ont exprimé leur soutien au projet de transfert des pouvoirs à Souleimane. "Pour Moubarak, la seule marche en avant est de céder le pouvoir à Souleimane", a-t-il dit.
"Les dirigeants d'opposition sont si divisés qu'aucune option claire n'est envisageable en dehors de l'establishment politique", a-t-il ajouté.
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Les Secrets de l'Attraction

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«Si Moubarak tombe, ce sera le chaos assuré»



Agé de 83 ans, Hosni Moubarak devrait briguer un sixième mandat en septembre.
Agé de 83 ans, Hosni Moubarak devrait briguer un sixième mandat en septembre.Crédits photo : KHALED DESOUKI/AFP

Hosni Moubarak règne sans partage sur l'Egypte depuis 30 ans. Lefigaro.fr décrypte les rouages d'un régime autoritaire contre lequel la rue se retourne désormais.

En octobre prochain, Hosni Moubarak aura passé trente ans à la tête de l'Egypte. Président omnipotent, il n'aura même pas daigné, pendant ces trois décennies, s'adjoindre un vice-président comme le faisaient ses prédécesseurs. A l'heure où des milliers d'Egyptiens bravent l'interdiction du régime de manifester contre le chef de l'Etat, sur quoi repose le pouvoir de l'un des plus anciens dirigeants du monde ?
«Il y a toujours eu des critiques contre Moubarak, mais elles deviennent plus acerbes avec le temps. Toutefois, on aurait tort de comparer l'impopularité de Moubarak avec celle de Ben Ali», estime Jean-Noël Ferrié, directeur de recherche au CNRS.
Hosni Moubarak est arrivé au pouvoir à l'issue de l'assassinat de Sadate en 1981. Militaire de formation, héros de la guerre de 1973, il jouit du soutien de l'armée, élément-clé du régime. «Il est peu probable que les manifestants puissent le renverser sans avoir à affronter d'abord les militaires», souligne le spécialiste. Moubarak devrait d'autant plus pouvoir compter sur l'armée que celle-ci, très riche, contrôle de nombreuses sociétés et ne souhaite pas voir ses avantages remis en cause.

Les Frères musulmans diabolisés


Quant à la scène politique, elle reste verrouillée. Les législatives de novembre 2010 ont montré que le PND (Parti national démocrate), parti quasi unique dirigé par Moubarak, n'était pas prêt à faire une place plus grande à l'opposition. Alors que les élections précédentes de 2005, un peu plus ouvertes que d'ordinaire, avaient été marquées par un score inattendu des Frères musulmans (islamistes), avec 88 sièges, le récent scrutin a été l'occasion pour le PND de remettre les pendules à l'heure. Bilan : le premier tour a été entaché de telles fraudes que les plupart des partis de l'opposition, dont les Frères musulmans, ont décidé de se retirer. Versant de la médaille, le PND dispose désormais d'une majorité si confortable - 494 sièges sur 508 que cela indispose même certains membres du parti.
«Le régime n'a pas supporté les scores des islamistes en 2005, ça l'a tétanisé», analyse Jean-Noël Ferrié. Les Frères musulmans sont la bête noire historique du régime. «Ils l'effraient car ils donnent l'impression de former un bloc important et ne sont pas prêts à rentrer dans un jeu de compromission avec le PND». A ce titre, la Confrérie, qui a su séduire le peuple en organisant un réseau d'associations caritatives pour combler les lacunes de l'Etat, est régulièrement victime d'arrestations. «Le gouvernement les maintient sous pression, pour qu'ils ne soient pas tentés d'aller trop loin», explique Jean-Noël Ferrié.
Entre le PND et les Frères musulmans, Moubarak a fait en sorte d'éradiquer toute forme de force politique alternative crédible. «Comme tous les régimes autoritaires, il a pratiqué la politique de la terre brûlée. Si Moubarak chute, il ne sera pas forcément remplacé par les Frères musulmans. Mais ce sera le chaos assuré», analyse Jean-Noël Ferrié.
Cette absence d'opposition permet aussi à Moubarak de s'assurer du soutien des grandes puissances internationales. Le président égyptien centre son discours sur la menace des Frères musulmans, pour donner l'impression aux Occidentaux qu'il est la seule alternative possible. «Et personne ne le souhaite : ni les Européens, qui ne sont pas prêts à accepter des extrémistes religieux au pouvoir, ni les Américains qui veulent maintenir une situation apaisée entre l'Egypte et Israël».

Le défi de la succession


On constate par ailleurs un durcissement du pouvoir en prévision de la succession de Moubarak, qui affiche 83 ans. Les transitions sont des périodes toujours délicates pour les régimes autoritaires. S'il semble probable que le raïs brigue un sixième mandat en septembre prochain, plusieurs experts pensent néanmoins qu'il n'ira pas au bout de celui-ci et tentera de faire accepter son fils Gamal à la place. Ce dernier incarne une branche réformatrice et libérale du PND, mais il pourrait souffrir de ne pas être issu des rangs de l'armée. «Si les Egyptiens décident de ne pas accepter Gamal, rien ne prédit que l'armée acceptera de se retourner contre la rue pour l'imposer», analyse Jean-Noël Ferrié.

Égypte : Moubarak aimerait partir mais redoute le «chaos»



Affrontements place Tahrir, jeudi après-midi.
Affrontements place Tahrir, jeudi après-midi. Crédits photo : MIGUEL MEDINA/AFP

MINUTE PAR MINUTE - Dans une interview à la chaîne américaine ABC, le président égyptien se dit fatigué du pouvoir mais il craint les conséquences d'un éventuel départ. Les affrontements entre pro et anti-Moubarak se sont poursuivis dans la capitale.


 Hosni Moubarak déclare à la chaîne ABC qu'il souhaite démissionner mais ne le peut pas car il redoute le chaos.
 Les Frères musulmans refusent de participer au dialogue entre le gouvernement et l'opposition.
 Le vice-président Omar Souleimane annonce que ni lui ni le fils de Hosni Moubarak, Gamal, ne seront candidats à la présidentielle de septembre.
 Les journalistes étrangers sont de plus en plus pris pour cible.

23 heures : Selon la télévision publique, le premier ministre, Ahmed Chafic, a demandé au ministre de l'Intérieur de ne pas entraver les marches pacifiques de vendredi lors de ce que les manifestants ont appelé «journée du départ». Les organisateurs de la manifestation espèrent réunir un million de personnes dans les rues du Caire.
21h59 : La chaîne de télévision publique suédoise SVT annonce qu'un de ses journalistes a été «grièvement blessé» à coups de couteau. Il est opéré dans un hôpital du Caire.
21h56 : La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton condamne fermement les agressions dont sont victimes les journalistes couvrant les troubles dans la capitale égyptienne et demande la mise en place d'un dialogue immédiat entre le pouvoir et l'opposition.
21h35 : Sept jeunes leaders de la contestation ont été arrêtés par les autorités après un entretien avec le chef de file l'opposition, Mohamed ElBaradei. Les jeunes hommes s'étaient attablés dans un café populaire situé à proximité de la résidence de l'ex-diplomate lorsqu'ils ont été arrêtés par la police.
21h31 : La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton qualifie d'«inacceptables» les violences perpétrées contre les manifestants dans les rues du Caire et demande des mesures immédiates en vue d'une transition politique.

21h20 : La ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie condamne «fermement les incidents inacceptables» au cours desquels des journalistes ont été pris à partie, agressés et arrêtés en Egypte.

20h34 : Le président Hosni Moubarak déclare à la chaîne de télévision américaine ABC qu'il souhaiterait démissionner mais ne le peut pas car il redoute que le «chaos» ne s'installe. «Je suis fatigué. Après 62 ans au service du peuple, j'en ai assez. Je veux partir», a confié le chef d'État à la journaliste Christiane Amanpour, reçue au palais présidentiel, où Moubarak est cloîtré avec sa famille.
Il ajoute qu'i l ne veut pas voir «les Egyptiens se battre entre eux», après les violences qui ont opposé ses partisans aux manifestants réclamant son départ. Interrogé sur les appels des Etats-Unis en faveur d'une transition rapide du pouvoir, le président égyptien révèle qu'il a déclaré à son homologue américain Barack Obama: «Vous ne comprenez pas la culture égyptienne ni ce qui se passerait si je devais démissionner», critiquant notamment le rôle des Frères musulmans dans les affrontements.
Hosni Moubarak déclare également qu'il n'entend pas quitter le pays et qu'il souhaite mourir en terre égyptienne : «Je ne m'inquiète pas de ce que les gens disent sur mon compte. A l'heure qu'il est, je me préoccupe de mon pays, je me préoccupe de l'Egypte».

20h15 : Les Frères musulmans refusent de participer au dialogue entre le gouvernement et l'opposition.
19h05 : Le gouvernement marocain se dit convaincu que l'Égypte saura «transcender ses difficultés actuelles» et poursuivre son «processus de démocratie». C'est le premier commentaire public des autorités marocaines sur la situation en Égypte.

18h35 : Pour Omar Souleimane, «des conditions et des restrictions sur les candidatures à la présidence sont nécessaires pour que tout le monde soit rassuré à propos du futur dirigeant du pays».
18h17 : Intervenant pendant près de 45 minutes à la télévision nationale, le vice-président Omar Souleimane annonce qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle. Sans jamais remettre en cause la légitimité de Hosni Moubarak, il a estimé que les violences entre manifestants favorables et hostiles au président sont le résultat «d'un complot» fomenté par des gens en Égypte même ou à l'étranger. Avant d'assurer que« les réformes politiques nécessitent du temps» et que l'appel au départ immédiat de Moubarak est un «appel au chaos».
Omar Souleimane exhorte aussi manifestants à quitter la place Tahrir. Il a rejeté d'autre part toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l'Égypte. Selon lui, un million de touristes étrangers ont quitté l'Égypte en neuf jours, un manque à gagner d'un milliard de dollars pour le pays.
18h02 : La Maison-Blanche condamne jeudi les attaques «systématiques» contre les journalistes, les qualifiant de «totalement inacceptables», et appelant à la libération «immédiate» de ceux qui auraient été arrêtés.
17h37 : Les Frères musulmans ont été invités à participer au dialogue entre le gouvernement et l'opposition, annonce le vice-président Omar Souleimane.
17h10 : L'ONG Amnesty International annonce l'arrestation d'un de ses employés français et de plusieurs autres défenseurs des droits de l'Homme par la police égyptenne au Caire.
16h55 : Le président russe Dmitri Medvedev s'entretient par téléphone avec son homologue Hosni Moubarak et plaide en faveur d'un réglement pacifique de la crise.
16h46 : Depuis Madrid, la chancelière allemande Angela Merkel et le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero réitèrent leur appel pour une transition politique pacifique «dès que possible».
16h31 : Un étranger a été battu à mort place Tahrir, selon un témoin et les services de secours. L'identité et la nationalité de la victime n'étaient pas connues dans l'immédiat.

16h21 : Un hypermarché est en feu dans la banlieue du Caire. Les clients qui y faisaient leurs courses ont dû casser les fenêtres pour s'échapper du bâtiment en flammes, selon des témoins.
16h07 : Cyrille Louis, l'un des envoyés spéciaux du Figaro en Égypte, a été arrêté ce jeudi par les forces de sécurité égyptiennes à Abou Hamous, une localité située à une cinquantaine de kilomètres d'Alexandrie. Il effectuait un reportage en compagnie du photographe franco-libanais Paul Assaker. La police locale les a interpellés après qu'ils furent pris à partie par un groupe d'habitants. Ils ont été détenus pendant une partie de la matinée au poste de police de la ville, puis transférés en début d'après-midi aux mains de la Sûreté d'État, à une dizaine de kilomètres d'Abou Hamous. Le Figaro a alerté le Quai d'Orsay et l'ambassade de France au Caire.