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dimanche 20 février 2011

Côte d'Ivoire: Deux morts lors d'une manifestation pro-Ouattara

Les forces de sécurité ivoiriennes ont tiré samedi à balles réelles...Lire la suite l'article
Samedi à Abidjan, c'étaient des centaines de jeunes gens qui s'étaient réunis. Alors qu'ils réclamaient le départ de l'ex-président Laurent Gbagbo, qui refuse toujours de lâcher le pouvoir, les forces de sécurité ivoiriennes ont tiré à balles réelles et fait usage de grenades lacrymogènes.
Une morte
                 
Une femme a été tuée par une balle perdue, a indiqué un témoin, Abdoulaye Traoré. L'information a été confirmée par un responsable au siège de l'état-major de l'armée. Et un autre manifestant serait mort, selon des témoins. 
Un appel d'Alassane Ouattara
L'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme vainqueur du second tour de l'élection présidentielle le 28 novembre, avait appelé ses partisans à manifester à partir d'aujourd'hui pour forcer Gbagbo à abandonner le pouvoir.
                                   
Inspiré par les récents exemples tunisien et égyptien, Ouattara espère que ce mouvement de protestation entraînera la chute de son rival.
Couvre-feu jusqu'à dimanche
En réponse à cet appel, le camp Gbagbo a annoncé l'instauration d'un couvre-feu nocturne durant le week-end. Il devrait être levé dimanche à 06h00 GMT.
«Les jeunes de l'opposition ont commencé à se rassembler sur un rond-point d'Abobo ce matin mais les forces de sécurité sont arrivées avec des véhicules blindés. Elles ont lancé des grenades lacrymogènes et tiré en l'air», a raconté Tieba Doumbia, 30 ans, un commerçant du quartier. «L'une des grenades lacrymogènes est tombée sur un marché voisin, forçant des dizaines de femmes à prendre la fuite. Un véhicule militaire s'est dirigé vers les manifestants et les soldats ont tiré en l'air. Je n'ai pas vu de morts», a dit un autre témoin, Ladgi Traoré, un vendeur de journaux de 28 ans.
La Côte d'Ivoire abrite une importante communauté libanaise, très influente dans le commerce, petit et grand. ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

Le Maroc double les subventions publiques

Le gouvernement marocain a annoncé mardi un quasi-doublement des fonds de la Caisse de compensation qui finance la politique publique de subvention afin de pallier la hausse des prix des produits de première nécessité.Lire la suite l'article
Selon l'agence officielle de presse Map, 15 milliards de dirhams supplémentaires (1,3 milliard d'euros environ) seront ajoutés aux 17 milliards déjà prévus par le budget 2011.
Aucune précision n'a pu être obtenue auprès du ministère des Finances sur le financement de cette augmentation des ressources de la Caisse de compensation.
Le déficit budgétaire du Maroc était de 4% du PIB à la fin novembre 2010, soit l'objectif fixé par le gouvernement pour l'ensemble de l'année 2010 qui a vu les subventions publiques progresser de 126% à 25,9 milliards de dirhams. Le gouvernement s'était fixé un objectif de déficit de 3,5% pour 2011. La prévision de croissance était de 4% en 2010 et de 5% en 2011.
Selon des calculs de Reuters, il s'ensuit qu'avec 32 milliards de dollars la Caisse de compensation coûterait à elle seule 4% du PIB marocain en 2011 si l'objectif de 5% de croissance était atteint. Le Haut Commissariat au plan (HCP) a indiqué ce mois-ci que le PIB du pays devrait croître de 3,3%.
Le Maroc subventionne fortement les produits de première nécessité comme le gaz, le sucre et la farine.
Le mois dernier, il s'est engagé à les maintenir à des prix abordables même si une hausse des prix mondiaux des produits alimentaires et du pétrole avaient un impact important sur les finances publiques cette année.
L'annonce fait suite aux manifestations de rue qui ont secoué l'Egypte, le Yémen et l'Algérie depuis le renversement du président de la Tunisie par un soulèvement populaire à la mi-janvier.
Le Maroc ne détient pas de réserves de pétrole ni de gaz et compte parmi les dix principaux importateurs de blé du monde. Les prix du pain et du gaz feraient plus que doubler si l'Etat devait entièrement abandonner le système des subventions.

Plusieurs centaines de manifestants à Rabat pour demander des réformes démocratiques



Plusieurs centaines de personnes défilaient dimanche à Rabat pour demander une nouvelle constitution qui apporterait une plus grande démocratie dans le royaume.Lire la suite l'article

Le cortège a emprunté l'avenue Hassan II au coeur de la capitale marocaine. Quelques policiers en civils se sont mêlés à la foule mais les forces de l'ordre restaient relativement discrètes.Les manifestants scandaient des slogans appelant à de meilleures opportunités économiques, des réformes de l'éducation, de meilleurs services de santé et une aide pour faire face à la hausse du coût de la vie.
Nombre des participants étaient des jeunes, qui avaient répondu à des appels à manifester lancés sur les réseaux sociaux sur Internet comme Facebook. Un petit groupe d'islamistes s'était aussi joint au cortège.

Les Français priés de ne pas prendre de photo en Libye

Le point sur la révolte arabe en Algérie, à Barheïn et dans les autres pays touchés par la contestation alors que le Maroc doit à son tour descendre dans le rue ce dimanche.Lire la suite l'article

En Libye, la contestation semble se transformer en insurrection dans l'est, surtout à Benghazi, bastion des opposants à 1 000 km à l'est de Tripoli. L'armée a repoussé à balles réelles les manifestants qui prenaient d'assaut une caserne., faisant au moins 12 morts samedi. Des témoins rapportaient dimanche matin sur France Info que ceux qui tiraient seraient des mercenaires. Ils les décrivent comme "africains" portant des "casquettes jaunes".Les émeutes ont continué samedi de secouer des régimes autoritaires du monde arabe.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a, quant à elle, fait état dimanche d'un bilan global de 104 morts, dont 55 à Benghazi.
Selon Euronews, la ville d'Ajdabiya serait, elle, aux mains des anti-Kadhafi, du moins temporairement. "Les manifestants ont formé des groupes qui dirigent maintenant la ville, raconte un habitant par téléphone. Nous appelons les Nations Unies et tous ceux qui ont une conscience à secourir Ajdabiyah. Les autorités ont envoyé des troupes pour reprendre le contrôle de la ville. Nous les attendons sur la place des martyrs. Tout le monde ici est prêt à défendre la ville contre ces mercenaires.
Véritable danger ou épouventail agité par le pouvoir libyen? Un haut responsable libyen a déclaré dimanche qu'un "groupe d'extrémistes islamistes, qui se fait appeler 'l'émirat islamique de Barka' retient en otage des éléments des services de sécurité et des citoyens" à Al-Baïda. Cette ville de l'est de la Libye est l'un des théâtres de la contestation, entraînant une répression qui a fait 23 morts selon Human Rights Watch. La prise d'otages aurait commencé "durant les affrontements des derniers jours et le groupe "demande la levée du siège imposé par les forces de l'ordre pour ne pas exécuter les otages". D'après... Lire la suite sur LEXPRESS.fr