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dimanche 13 février 2011

Bénin - Présidentielle: les candidats du sprint final


(Neuf dossiers rejetés) Aléa jacta est ! Depuis hier, on connaît la liste définitive des personnes qui vont briguer la magistrature suprême. C’est par la décision Ep 11-003 du 08 Février 2011 que la Cour a rendu publique cette liste. Sur les 23 personnes qui ont manifesté leurs volontés de briguer la magistrature suprême, seules quatorze ont été retenus.
Il s’agit de Marie Elise Gbèdo, Adrien Houngbédji, Joachim Dahissiho, Boni Yayi, Kessilé Tchala Saré, Janvier Yahouédéhou, Cyr Kouagou M’po, Abdoulaye Bio Tchané, Victor Topanou, Salifou Issa, Joseph Biokou, Antoine Dayori, Jean Yves Sinzogan et Christian Enock Lagnidé. Les neuf autres ont vu leurs dossiers rejetés pour diverses raisons. Entre autres, on peut citer l’inaptitude médicale, le défaut de cautionnement, défaut de quitus fiscal, défaut de production de diverses pièces et défaut d’examen médical. La liste ainsi épurée, neuf candidats se retrouvent sur le carreau. Pour la plupart, ils  l’ont été tous pour les raisons sus-avancées. Ainsi, Thierry Adjovi, Olivier Lary-Ogoundikpè, Yacouba Badarou, Hermine Cakpo Chichi, Philippe Noudjènoumè, Saturnin Ago Simènou, Louis Tobossou, Henri Médrid et François Xavier Loko ne pourront plus concrétiser leur rêve de diriger le Bénin. Fini donc le temps où Thierry Adjovi alias le Magestic et Olivier Lary-Ogoundikpè font le choux gras des journaux télévisés. Désormais, les choses paraissent plus sérieuses.

Algérie: les forces de l'ordre bloquent la marche...



 
Algérie: les forces de l'ordre bloquent la marche...

Le roi du Maroc menace l'Algérie - ملك المغرب يتبجح على أسياده

Que se passe t-il dans le monde arabe ?

Rome demande l'aide de l'UE face à l'immigration de Tunisiens

977 immigrants tunisiens sont arrivés illégalement, dans la nuit de samedi à dimanche, sur l'île italienne de Lampedusa, selon les gardes-côtes italiens.Lire la suite l'article
Le commandant du port de Lampedusa, Antonio Morana, alors que que deux autres embarcations se rapprochaient de la petite île, parle d'une «situation difficile»: «les débarquements se poursuivent à un rythme incessant.»
La mer calme et le beau temps favorisent ces départ depuis la Tunisie d'embarcations chargées d'immigrés clandestins. «Il est devenu impossible pour nous de vivre en Tunisie: il y a des violences, des enlèvements, on ne sait plus qui commande, le pays est à la dérive», témoigne une femme arrivée dans la nuit, qui dit vouloir rejoindre sa famille en France.
Le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, va demander le déploiement de policiers italiens en Tunisie «pour bloquer les flux», a-t-il annoncé au journal télévisé TG5, invoquant un système tunisien «en train de s'écrouler».
Rome a demandé une réunion urgente du Conseil justice et intérieur de l'Union européenne. Et le gouvernement a proclamé, samedi, l'état d'urgence humanitaire, ce qui permet d'éviter certaines formalités légales, de prendre des mesures immédiates et de mobiliser rapidement des moyens financiers.
«Mais cela ne suffit plus, nous devons mobiliser les pays de la Méditerranée qui ont des navires, des avions et des hélicoptères» pour contrôler la côte tunisienne, a jugé, dans une interview au Corriere della Sera de dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini.  Frattini espère une décision rapide de l'Union européenne, d'ici une dizaine de jours, pour le déploiement d'une mission Frontex d'interception et de patrouille au large des côtes de Tunisie.
Les clandestins tunisiens recevront de l'aide «mais ils ne peuvent pas rester sur le territoire italien», a souligné le chef de la diplomatie italienne, indiquant qu'ils seront... lire la suite de l'article sur Libération.fr

Mandat d'arrêt contre Musharraf

L'ex président pakistanais, en exil à Londres, est accusé d'être impliqué dans l'assassinat nde l'ex Premier ministre, fin 2007.Lire la suite l'article

M. Musharraf était président du Pakistan quand Benazir Bhutto a été tuée le 27 décembre 2007 à Rawalpindi dans un attentat suicide accompagné de tirs, après un meeting pour les législatives de 2008.Un mandat d'arrêt visant l'ex-président pakistanais Pervez Musharraf a été émis samedi dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto, mais M. Musharraf a fait savoir à Londres qu'il n'était pas disposé à comparaître, qualifiant la procédure de "ridicule".
"Une équipe d'enquêteurs, formée pour élucider cet assassinat, a rendu un rapport qui met en lumière l'implication de Musharraf et sa responsabilité", a indiqué à l'AFP le procureur de la Cour spéciale, Chaudhry Zulfiqar Ali.
"Le rapport fait état d'un grand complot impliquant Pervez Musharraf, deux officiers de police et les terroristes", a ajouté M. Ali.
En conséquence, "le juge Rana Nisar Ahmad a émis un mandat sans possibilité de caution visant l'ancien président Pervez Musharraf et l'a sommé de comparaître devant le tribunal le 19 février", a-t-il déclaré.
Interrogé pour savoir ce qui se passerait si M. Musharraf refusait, le procureur a simplement répondu: "on verra cela en temps utile".
C'est "totalement ridicule", a réagi à Londres auprès de l'AFP Fawad Chaudhry, porte-parole de la Ligue musulmane de tout le Pakistan, le parti de M. Musharraf. Ce dernier, en exil à Londres, "ne rentrera pas (au Pakistan) pour être entendu par la justice".
"Comment le président d'un pays peut-il être poursuivi pour n'avoir pas réussi à assurer la sécurité de quelqu'un?", a demandé M. Chaudhry.
S'il décide de rentrer au Pakistan, "ce sera un retour politique", a encore expliqué son porte-parole, alors que l'ancien chef d'Etat a officiellement lancé en octobre à Londres son nouveau parti, en vue des élections législatives de 2013 ... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

A Alger, la police empêche à nouveau une manifestation

Des centaines de personnes ont tenté de marcher samedi à Alger à l'appel de l'opposition pour «changer le système» mais elles ont été bloquées par un très important dispositif de sécurité. Des interpellations musclées ont été signalées.Lire la suite l'article
Des dizaines de milliers de policiers avaient été déployés dans toute la ville. Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants, qui ont bravé l'interdiction de défiler, ont eu lieu samedi à Alger. La capitale algérienne était le lieu de rendez-vous d'une marche à l'appel de l'opposition pour un «changement du système». L'initiative avait été interdite par les autorités. Les heurts ont éclaté peu avant le début de la manifestation qui réclamait davantage de liberté et la levée de l'état d'urgence. Les affrontements se sont rapidement calmés, affirment des reporters sur place.
Malgré l'important dispositif policier, 2000 manifestants selon les journalistes, 250 selon les autorités, qui voulaient rejoindre le point d'arrivée, place des Martyrs, ont réussi brièvement à forcer le cordon policier, situé place du 1er Mai, avant de se retrouver à nouveau bloqués. Dans la foule, on a pu entendre «Bouteflika dehors!», «Algérie libre et démocratique», «non à l'Etat policier». Ali Belhadj, un des chefs du Front islamiste du salut (FIS), dissous par les autorités algériennes, a été vu dans la foule.
En tout début d'après-midi, la circulation avait timidement repris dans ce secteur auparavant entièrement bouclé par des dizaines de véhicules blindés. Lors d'un point presse, Saïd Sadi, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie(RCD), a lancé: «26.000 policiers pour empêcher une marche pacifique, cela témoigne non pas de la force, mais de la peur du pouvoir qui est aux abois. Nous allons continuer à manifester, à défier ce pouvoir jusqu'à ce qu'il tombe». Peu avant, il s'était indigné que «le doyen de la Ligue de défense des droits de l'homme, Ali Yahia Abdelnour, âgé de 90 ans, ait été malmené» par les f... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

Des Yéménites hostiles au gouvernement marchent sur le palais

Des heurts ont éclaté dimanche au Yémen entre les forces de l'ordre et des manifestants anti-gouvernementaux qui tentaient de marcher sur le palais présidentiel de Sanaa, ont rapporté des témoins.Lire la suite l'article

"Le peuple yéménite veut la chute du régime", "la révolution yéménite après la révolution égyptienne", ont scandé les manifestants lors du rassemblement qui a réuni 1.000 personnes. Quelque dizaines d'entre eux se sont ensuite détachés pour marcher sur le palais présidentiel.Peu avant les affrontements, l'opposition a accepté d'entamer des pourparlers avec le président yéménite, Abdullah Saleh, qui tente de contenir la vague de révolutions dans la région.
Début février, des dizaines de milliers de personnes avaient participé "au jour de colère" organisé par l'opposition pour réclamer un changement de régime.
Des affrontements ont récemment éclaté entre partisans et opposants du gouvernement.
Selon des responsables de l'opposition, dix manifestants ont été arrêtés à Sanaa, la capitale, et 120 ont été gardés à vue pendant la nuit dans la ville de Taiz où les autorités ont dispersé une manifestation samedi.
Quatre personnes ont été blessés à Sanaa où la police a frappé avec des bâtons les manifestants qui leur jetaient des pierres, selon des témoins.
Saleh, au pouvoir depuis plus de trente ans et qui redoute les répliques de la vague de contestation sans précédent qui touche plusieurs pays du monde arabe, s'est engagé à quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2013 et a promis que son fils ne prendra pas la tête du gouvernement. Il a invité l'opposition à des discussions.
"L'opposition ne rejette pas l'invitation du président et est prête à signer un accord dans moins d'une semaine", a déclaré l'ancien ministre des Affaires étrangères, Mohammed Basindwa, désormais membre de l'opposition.
Les pourparlers doivent se tenir sous l'égide de l'Occident ou du Golfe, a-t-il toutefois ajouté.
L'instabilité au Yémen pourrait constituer un risque au niveau politique et de la sécurité pour les Etats du Golfe. Les Etats-Unis s'appuient en outre sur le Yémen pour lutter contre Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

Nietzsche, le grand incompris des jeunes désaxés

L'attrait qu'exerce la pensée de Nietzsche sur les jeunes hommes mal dans leur peau relève d'un mécanisme plus complexe qu'il n'y paraît, où s'imbriquent plusieurs facteurs.Lire la suite l'article
Ne pas découvrir que Jared Lee Loughner avait fomenté son geste meurtrier seul dans sa chambre, à lire Nietzsche et à contempler le nihilisme, voilà qui aurait été inédit. Mais en fait d'inédit, nous avons eu droit au même cliché éculé. Le New York Times et d'autres médias nous ont en effet appris que le jeune homme fort perturbé, arrêté pour tentative de meurtre sur la personne de Gabrielle Giffords, et pour le meurtre de Christina Taylor Green, 9 ans, et de cinq autres personnes, se piquait d'être nietzschéen. Évidemment.
Nous pourrions certes déterrer des citations incendiaires du philosophe allemand afin de mesurer la responsabilité qui est sienne dans les crimes supposés de Loughner et dans les crimes avérés d'autres garçons aux affinités philosophiques similaires, mais nous risquerions de verser dans une réflexion philistine ou obscurantiste. Mieux vaut, croyons-nous, abandonner l'accusation pour étudier le lien qui unit Nietzsche aux jeunes désaxés comme lui-même l'aurait fait, c'est-à-dire de manière anthropologique.
Un miroir déformant
Si l'attrait qu'exerce la pensée de Nietzsche sur les jeunes hommes mal dans leur peau n'est plus à démontrer, il relève d'un mécanisme plus complexe qu'il n'y paraît, où s'imbriquent plusieurs facteurs. Nietzsche raille les conventions et les bonnes moeurs (ainsi que les écrivains difficiles dont vous ne voudriez pas vous encombrer de toute façon). C'est un auteur ludique et (faussement) facile à lire, notamment au regard de ses aînés allemands, qu'il conspue d'ailleurs pour leur mollesse et leur lourdeur: Schopenhauer, Hegel et, en première place, Kant.
Si votre entourage n'est pas apte à comprendre votre singularité et vous prend même pour un raté, la lecture de Nietzsche peut vous renforcer dans la conviction secrète que vous avez d'être un génie, ou ... Lire la suite sur Slate.fr

Démission du ministre tunisien des Affaires étrangères

Le ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaïes a démissionné de ses fonctions, a annoncé dimanche son ministère dans un communiqué laconique diffusé par l'agence officielle TAP.Lire la suite l'article

Son prédécesseur, Kamel Morjane, avait été poussé à la démission quelques semaines plus tôt.C'est le deuxième chef de la diplomatie tunisienne à se démettre de ses fonctions depuis la mise en place d'un gouvernement de transition, après la chute du régime du président Zine El Abidine Ben Ali.

L'armée tente de disperser les manifestants place Tahrir au Caire, où la circulation automobile reprend

Des échauffourées se sont produites dimanche sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, entre militaires et des manifestants refusant de quitter les lieux, emblématiques de la révolte qui a abouti vendredi au départ du président égyptien Hosni Moubarak. Un millier de policiers ont par ailleurs manifesté devant le ministère de l'Intérieur, pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de vie.Lire la suite l'article

Des membres de la police militaire, en béret rouge, ont fait reculer les manifestants vers les trottoirs. Mais au centre de la place, la circulation automobile a repris, pour la première fois depuis le début du soulèvement le 25 janvier.Dimanche matin, l'armée a commencé à évacuer les tentes sur la gigantesque place, où campaient encore des centaines de manifestants. Des altercations ont éclaté entre militaires et de jeunes manifestants refusant de partir et réclamant des garanties à l'armée qui assure la transition.
"Les militaires essaient de faire sortir les gens de la place, mais ils ont refusé, parce qu'ils ont toujours des revendications et qu'ils ne bougeront pas jusqu'à ce qu'elles soient satisfaites", a expliqué un protestataire, Chaouki Mohammad. "Mais les militaires sont des gens très bien, ils ne vont pas faire du mal à la population", a-t-il ajouté.
D'après Ramy Mohammed, cependant, certains militaires ont frappé des manifestants à coups de bâton pour tenter de les déloger. "On scandait des slogans pacifiquement", dit cet homme de 28 ans, sur la place Tahrir depuis le 25 janvier. "Ils voulaient enlever les tentes, mais nous on veut toujours des garanties. Le dernier communiqué de l'armée était vague, et ils ne nous ont pas dit exactement ce qu'ils vont faire". Achraf Ahmed, un autre manifestant, souligne être là "parce que je veux la liberté. Elle n'est pas complète".
Après une nuit de fête pour célébrer le départ de Hosni Moubarak, le grand ménage de la place Tahrir avait commencé samedi matin. Les véhicules calcinés et barricades ont été dégagés, tandis que des dizaines de volontaires, hommes et femmes munis de balais et sacs poubelles, ont nettoyé détritus et gravats.
Par ailleurs, un millier de policiers ont manifesté dimanche devant le ministère de l'Intérieur, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Des incidents se sont produits avec des militaires qui tentaient de les disperser. Certains soldats ont tiré des coups de semonce, en l'air, mais se sont par la suite retirés pour éviter des affrontements.
"C'est notre ministère", ont crié des policiers. Nombre d'entre eux affirmaient également ne pas être responsables de la répression qui a tué fin janvier de nombreux manifestants. Débordée par les manifestations, la police avait fini par déserter complètement les rues pendant plusieurs jours.
"Tous les ordres venaient de la hiérarchie, ce n'est pas de notre faute", a plaidé Said Abdel-Rahim, un policier. "C'est vous qui avez fait ces choses inhumaines. On ne vous fait plus confiance", a répliqué un passant. La police est honnie en Egypte, pour sa brutalité et sa corruption durant les années Moubarak. Les manifestants en appelaient pourtant à la solidarité de la population.
Samedi, la Coalition pour le changement, rassemblant les groupes de l'opposition et de jeunesse à l'origine du soulèvement, a annoncé l'arrêt de l'occupation permanente de la place Tahrir. Tout en appelant les manifestants à y revenir chaque semaine, après la grande prière du vendredi.
Pour la première fois, au cours d'une conférence de presse, la Coalition a également dressé la liste de ses demandes, dont la levée de l'état d'urgence, la formation d'un conseil présidentiel et d'un gouvernement d'union nationale, la dissolution du Parlement et la mise sur pied d'une commission chargée d'écrire une nouvelle constitution.
Elle a également réclamé des réformes garantissant les libertés fondamentales, notamment de la presse et le droit de constituer librement des partis politiques. Elle veut enfin l'ouverture d'une enquête sur les accusations de corruption au sein du régime et que les responsables de décès de manifestants soient traduits en justice.
Le Conseil suprême des forces armées désormais au pouvoir en Egypte s'est engagé samedi à une transition pacifique, promettant de passer à terme le relais à un pouvoir civil élu, sans toutefois fournir de calendrier. 

Au Caire, des policiers manifestent pour leur honneur


AU FIL DE LA JOURNÉE

Leur attitude à l’égard des manifestations avait été très critiquée. Le gouvernement tient par ailleurs, ce dimanche, sa première réunion depuis la chute d'Hosni Moubarak.

Des policiers manifestent au Caire, ce dimanche.
Des policiers manifestent au Caire, ce dimanche. (Mohamed Abd El Ghany / Reuters)
Le point, ce dimanche: Un pouvoir de transition, avec l'armée aux commandes et un gouvernement gérant les affaires courantes, prend ses marques en Egypte où la vie revient à la normale. L'armée, dépositaire du pouvoir après la chute du président Hosni Moubarak, a promis samedi une «transition pacifique» vers «un pouvoir civil élu». Le gouvernement nommé par Moubarak quelques jours avant son départ, doit se réunir ce dimanche.
Lire notre récit de la journée de samedi.
13h20. La Grande-Bretagne demande une «action internationale concertée» sur les éventuels avoirs à l'étranger du président égyptien déchu. «Cela n'a pas de sens pour un gouvernement d'agir tout seul, mais nous devons absolument nous pencher sur la question. Cela dépend aussi de la manière dont ont été acquis ces avoirs», ajoute le ministre britannique du Commerce, Vince Cable, sur BBC1.
13 heures. Quelque 400 membres de la police égyptienne, dont l'attitude à l’égard des manifestations a été très critiquée, manifestent pour leur honneur au Caire. Ils réclament aussi des hausses de salaires et l'exécution de leur ancien ministre, Habib el-Adli, révoqué fin janvier sous la pression de la rue. Des incidents ont lieu avec les soldats présents, qui tirent des coups de semonce en l'air.
La police égyptienne, accusée de brutalité et de corruption, est méprisée par une grande partie de la population, à l'inverse de l'armée, dont les manifestants ont apprécié la retenue.
11h25. Le patron des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, signale le vol de huit pièces d’une très grande valeur, dont une statue de Toutankhamon, au Musée égyptien du Caire. Des vols découverts pendant un inventaire effectué après que des inconnus ont pénétré dans le bâtiment le 28 janvier, profitant du rassemblement de manifestants antigouvernement sur la place Tahrir, qui jouxte le musée.
8h25. Le Maroc se félicite des «engagements clairs» de l'armée égyptienne d'assurer une transition vers un «pouvoir civil élu». Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Rabat «espère vivement que l'Egypte continuera à jouer pleinement son rôle primordial, sur la scène régionale et internationale». L’armée, s’est aussi engagée, samedi, à respecter les traités internationaux signés par l'Egypte, dont les accords de paix avec Israël.
8 heures. La circulation reprend sur la place Tahrir au Caire, épicentre de la révolution, où quelques centaines de personnes restent rassemblées. Les manifestations qui ont secoué ce rond-point pendant 18 jours avaient paralysé le centre-ville d'ordinaire bouillonnant d'activité de la capitale. Les tanks de l'armée, postés dès le début des manifestations aux entrées de la place, sont toujours présents, mais ne bloquent pas les accès. Quelques brèves échauffourées ont eu lieu entre des soldats et quelques dizaines de protestataires irréductibles.
(Place Tahrir, ce dimanche. Dylan Martinez / Reuters)
Les opérations de nettoyage de la place, entamées la veille, se poursuivent. Des soldats démontaient des tentes, jettent les bâches en plastique et autres matériaux dans une benne, aidés par des civils qui empilent les couvertures et balaient le sol
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Les mots de passe de l'iPhone se volent en six minutes

Vous vous êtes fait voler votre iPhone? Attention à vos mots de passe! met en garde Gizmodo. Le blog américain cite une étude du Fraunhofer Institute Secure Information Technology. Des chercheurs ont démontré qu'il est possible, en 6 minutes, et en utilisant des astuces déjà connus, de faire jailbreaker un iPhone et de décrypter les mots de passes qu'il recèle.Lire la suite l'article
Comment procèdent les pirates? La procédure est malheureusement assez simple. L'iPhone est tout d'abord jailbreaké, puis une voie de communication avec le système de l'appareil est ouverte afin d'y installer un script, explique Cnet. Grâce à ce script on accède à une une liste d'informations où se trouvent les mots de passe d'accès à la messagerie email, les mots de passe pour les réseaux privés virtuels (VPN) et les codes d'accès à certaines applications et autres clés WIFI.
Cette attaque est possible car sur l'iPhone, les mots de passe sécurisés et chiffrés, correspondant par exemple au compte Gmail, aux paramètres wifi ou encore à toute autre application installée sur le mobile sont gérés de manière totalement indépendante du code d'accès permettant de bloquer le terminal, explique l'Informaticien.
Une démonstration vidéo est disponible ici, sur Gizmodo.
Et ce ne sont pas uniquement les mots de passe Gmail et autres postes électroniques qui sont susceptibles d'être volés, lit-on sur Maxisciences. Le risque est encore plus important si on possède un mot de passe professionnel qui centralise tous nos codes de cartes de crédit et mots de passe...
Comment se protéger? La seule façon de contrer l'attaque pourrait être l'application Find My Phone, qui permet de retrouver et d'effacer le contenu de son iPhone à distance. Mais le piratage étant extrêmement rapide, cette mesure risque d'être inefficace.
Quant aux chercheurs, voici leurs recommandations:
«Les propriétaires d'un iPhone devraient tout d'abord changer tous les mots de passe stockés dans leur smartphone. Et en plus, ils devraient faire pareil pour les c... Lire la suite sur Slate.fr