Les CRS ont manifesté ce week-end leur colère d'une manière inédite, multipliant notamment les arrêts de travail collectifs. Ils protestent contre la fermeture programmée de compagnies à Lyon et Marseille.Lire la suite l'article
PHOTOS/VIDÉOS LIÉES
C'est une première. Une des trois compagnies de Marseille, la 54, en mission de sécurité à Paris, a décidé samedi en assemblée générale d'entamer une grève de la faim. Dimanche midi, des CRS en poste à Strasbourg ont refusé de prendre leur repas midi en signe de solidarité. Ailleurs en France, leurs collègues ont multiplié les mouvements de protestations. À l'origine de leur grogne, les annonces programmées de fermeture de deux compagnies à Lyon et à Marseille.
Dans une autre compagnie de Marseille, la 53, une cinquantaine de CRS se sont mis en arrêt maladie. À Bergerac, dimanche matin, la sortie de la CRS 17 a été «bloquée avec le renfort d'élus». Entre 30 et 100 manifestants, selon les sources, se sont rassemblés devant les portes de la Compagnie pour retarder le départ des policiers chargés d'encadrer le match de football Bordeaux-Nice. La veille, à Sainte-Foy-les-Lyon (Rhône) «une centaine de personnes» avaient manifesté devant la CRS 46, où quelque 70% d'arrêts maladie avaient été enregistrés mercredi. À Perpignan la quasi-totalité des effectifs de la CRS 58, qui devaient assurer la sécurité du match Arles-Avignon-PSG, s'étaient fait porter pâles samedi.
«Risque de paralysie»
Un haut fonctionnaire de l'Intérieur a confirmé cette semaine que, dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), des «efforts sont demandés aux policiers comme ils l'ont été, sans heurts aux gendarmes». Il a concédé que c'était une «première» et un «sujet sensible», voire «tabou», eu égard au poids des forces mobiles «constamment sollicitées» pour le maintien de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a également confirmé des «études en cours» à ce sujet. Selon des sources proches de l'Intérieur, la fermeture de sept escadrons... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire