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dimanche 27 février 2011

Côte d'Ivoire : les tirs à l'arme lourde reprennent à Abidjan

Les tirs à l'arme lourde ont repris samedi 26 février à Abidjan dans le quartier d'Abobo, fief d'Alassane Ouattara. Selon des témoins, les tirs ont repris en début d'après-midi dans le secteur 'PK-18', au coeur des affrontements meurtriers de cette semaine.Lire la suite l'article
Les tirs avaient pratiquement cessé depuis vendredi matin dans ce quartier que les habitants continuaient de fuir samedi, et où le gouvernement Gbagbo accuse d'opérer les 'rebelles' alliés à Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo y combattent un groupe armé. Le camp Ouattara récuse toute implication.
'Le quartier se vide', a raconté une habitante après une nuit sous couvre-feu, mesure instaurée pour le week-end par le régime Gbagbo. Au troisième jour d'exode dans le nord de la capitale économique, 'les mini-cars ont pu entrer et sont pris d'assaut' par des mères et leurs enfants, a raconté cette jeune femme, elle-même partie rejoindre de la famille dans le quartier de Yopougon (ouest). 'Les gens pensent que le quartier va être bombardé', a expliqué un chauffeur resté à Abobo.
GROUPE MYSTÉRIEUX
Un bilan des combats restait impossible à établir mais de nombreux témoins ont fait état d'affrontements très meurtriers. 'Le travail continue' à Abobo, a déclaré à des journalistes le chef d'état-major des FDS, le général Philippe Mangou. Baptisé par la presse locale 'commando invisible', 'mystérieux' ou 'fantôme', le groupe, armé notamment de lance-roquettes, qui a attaqué depuis janvier les FDS à Abobo avant de redoubler d'activité ces derniers jours, continue de susciter les interrogations.
Pour les FDS, il est composé d'éléments de la 'rébellion' des Forces nouvelles (FN), qui contrôle le nord du pays depuis son putsch manqué de 2002 et s'est alliée à Alassane Ouattara au commencement de la crise née du scrutin de novembre. Mais dans le camp Ouattara on récuse toute implication, affirmant qu'il s'agit d'habitants ayant pris les armes ou de FDS passés de l'autre côté. Dans la capitale politique Yamoussoukro, théâtre pour la première fois d'affrontements à l'arme lourde dans la nuit de jeudi à vendredi, le calme est revenu.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

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