C'est une première historique : pour la première fois depuis cinquante ans, les Frères musulmans, officiellement interdits, ont participé, dimanche, aux discussions avec le vice-président Suleiman.Lire la suite l'article
PHOTOS/VIDÉOS LIÉES
Des négociations dans l'impasse. A l'issue d'une rencontre entre les représentants de l'opposition et le vice-président, le porte-parole du gouvernement a annoncé la création d'un comité de réforme de la constitution en mars. Largement insuffisant, ont rétorqué les Frères musulmans.
L'opposition divisée. L'opposition est divisée sur la perspective d'un éventuel gouvernment d'union nationale, et le mouvement du six avril, par exemple, n'a pas grand-chose en commun avec les Frères musulmans. Une partie des manifestants ont cependant officialisé dimanche la création d'une 'Direction unifiée des jeunes révolutionnaires en colère', regroupant des membres de toutes les tendances, et dont le but premier est le départ du présdient Moubarak.
Souleiman refuse d'assumer le pouvoir. L'opposition a demandé au vice-président d'assumer le pouvoir en remplacement de Hosni Moubarak ; la constitution égyptienne prévoit que le président peut déléguer ses pouvoirs à son vice-président. Omar Souleiman a refusé.
Les ambiguïtés de la position américaine. Après les déclarations contradictoires de Barack Obama et de son envoyé spécial pour l'Egypte, qui avait affirmé samedi qu'il faudrait travailler avec Hosni Moubarak, le prix Nobel Mohammed El-Baradei n'a pas caché sa déception. Les Etats-Unis tiennent un double discours : un soutien à la démocratisation destiné à la rue, et un soutien à une 'transition en bon ordre' et légaliste, destiné au gouvernement et aux autres alliés des Etats-Unis.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire