Messages les plus consultés

vendredi 11 février 2011

L'Iran salue la révolte du Nil et muselle ses dissidents

Le régime, qui célèbre le 32e anniversaire de la chute du chah, vient d'arrêter plusieurs opposants. Lire la suite l'article
Étrange anniversaire. Pour les 32 ans de sa révolution, qui coïncident avec la révolte égyptienne et le départ de Moubarak, l'Iran avait les yeux rivés, vendredi, vers le pays des pharaons. Il y a quelques jours, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, avait apporté son soutien aux manifestants du Caire en les incitant à suivre «le modèle de la révolution de 1979». Vendredi, ce fut au tour de Mahmoud Ahmadinejad de prendre la relève en déclarant, à l'occasion des commémorations officielles, que «le mouvement final a commencé». «Nous sommes au milieu d'une révolution mondiale guidée par le bien-aimé», a-t-il précisé, depuis sa tribune, en référence à l'imam Mahdi, le douzième imam chiite auquel il fait régulièrement allusion dans ses déclarations.
«On verra bientôt un nouveau Proche-Orient sans les Américains et sans le régime sioniste, et dans lequel les oppresseurs n'auront aucune place», a-t-il ajouté, en référence aux révoltes populaires en Égypte et en Tunisie. Comme chaque année, ces festivités orchestrées par les autorités ont rassemblé des centaines de milliers de personnes. Aux traditionnels cris de «Mort à l'Amérique» et de «Mort à Israël», certains participants ont également scandé «Mort à Moubarak».
«De la pure récupération politique ! », s'insurge Hamid, un opposant iranien, en dénonçant ce qu'il appelle le «double jeu» des autorités. «D'un côté, le régime iranien fustige ouvertement Moubarak, en comparant la contestation égyptienne à la révolution antichah d'Iran de 1979. De l'autre, il s'abstient de critiquer la torture de ses opposants, la censure de ses médias, le blocage de l'Internet et toutes ces méthodes qui ressemblent à celles de son propre appareil répressif.»
Relancer la «vague verte» 
Qu'à cela ne tienne. Prenant les déclarations de Téhéran au pied de la lettre, et portée par cette soif de liberté venue du mon... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire