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samedi 29 janvier 2011

Sacs plastiques : encore trois années de pollution

Le gouvernement vient de décider d'autoriser l'utilisation des sacs plastiques non biodégradables jusqu'au 31 décembre 2013. Une très mauvaise nouvelle pour l'environnement. La chronique de José Vieira, de Bioaddict.frLire la suite l'article

De nombreux pays les ont donc déjà retirés du marché. Dernier en date, l'Italie où ils ne peuvent plus être utilisés depuis le 1er janvier.La pollution liée aux sacs plastiques composés de polyéthylène d'origine pétrolière est considérable. Rien qu'en France, tous les ans, environ 15 milliards de sacs de caisse sont distribués dans les magasins. Et la durée de vie de ces sacs est de plusieurs centaines d'années avant que leur décomposition soit totale.
Dans le cadre du « Grenelle de l'environnement » nous aurions pu espérer que la France suive le mouvement. Mais le Gouvernement a fait un autre choix (voir l'article 47 de la loi de finances rectificative pour 2010).
Plutôt que d'interdire les sacs de caisse à usage unique en matière plastique non biodégradable, il a en effet décidé d'autoriser leur utilisation pendant encore trois ans, et de ne les taxer à hauteur de 10 par kilo qu'à partir de 2014.
Mais pourquoi attendre aussi longtemps alors que des sacs écologiques en bioplastique, 100% biodégradables et 100% compostables, qui permettraient de faire tout de suite des économies d'énergie fossile, et de limiter les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique d'origine humaine, existent sur le marché ? Ils sont certes plus chers, mais notre environnement le vaut bien. Et leur prix baissera si des volumes importants sont commandés.
Les aspects positifs
La disposition du gouvernement présente heureusement des aspects positifs. Il est ainsi très probable que les sacs non biodégradables ne seront plus distribués à partir de janvier 2014. La lourde taxe prévue sur ces sacs entrainera en effet une augmentation du prix de revient que les magasins auront du mal à répercuter sur les... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

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