Au lendemain de l'attaque qui a visé les troupes de sécurité qui lui sont restées fidèles, le camp Gbagbo a donné, mercredi 23 février, son propre bilan des violents heurts qui ont éclaté dans le quartier d'Abobo, au nord d'Abidjan.Lire la suite l'article
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Selon un haut responsable du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), une unité d'élite créée par M. Gbagbo, seuls trois de ses hommes ont été tués, et non dix comme l'avait déclaré mardi une source sécuritaire. Un habitant 'est venu nous dire que deux gendarmes avaient été enlevés par des rebelles', a indiqué à l'AFP ce haut responsable. Quand les éléments du Cecos se sont rendus sur place, ils sont 'tombés sur une cinquantaine d'assaillants' qui avaient dressé un 'guet-apens'. Les 'combats à l'arme lourde' se sont soldés par 'trois morts' dans les rangs du Cecos et 'sept' du côté des 'assaillants', a-t-il affirmé.
UN RECOURS À LA FORCE ENVISAGÉ CONTRE GBAGBO
Le premier ministre kényan et ancien médiateur de la crise ivoirienne, Raila Odinga, a par ailleurs indiqué mercredi que le recours à la force pour chasser du pouvoir Laurent Gbagbo était toujours envisagé en cas d'échec de tout changement de régime pacifique. Malgré sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre, Laurent Gbagbo refuse depuis près de trois mois de céder la place à Alassane Ouattara, candidat déclaré victorieux par la commission électorale indépendante et soutenu par la communauté internationale.
'La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine ont clairement indiqué qu'au cas où les négociations pacifiques ne débouchent pas sur un résultat positif, l'usage légitime de la force est une option qu'ils étudieront', a déclaré M. Odinga.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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