Le fondateur de WikiLeaks tente d'empêcher son extradition de l'Angleterre vers la Suède. Lire la suite l'article
PHOTOS/VIDÉOS LIÉES
La deuxième journée d'audience à Londres pour décider de la validité de la demande d'extradition de Julian Assange vers la Suède ne lui a pas été très profitable. Avant que le juge de la cour de Belmarsh dans l'est de Londres ne décide de rajouter une troisième journée de débats, la contre-interrogation du principal témoin de la défense a exposé une faille importante dans le scénario défendu par les avocats du fondateur du site WikiLeaks .
Depuis que le mandat d'arrêt européen a été déposé par la justice suédoise en octobre dernier pour deux plaintes de viol et d'agressions sexuelles, Julian Assange a toujours affirmé qu'il avait quitté la Suède le 27 septembre dernier sans savoir qu'il y était recherché pour interrogatoire. Un détail qui détermine en grande partie sa bonne foi dans cette affaire, largement compliquée par le contexte des réactions parfois violentes provoquées par la dissémination de milliers de dépêches diplomatiques américaines par son site WikiLeaks.
Prouver un vice de forme
Appelé ce lundi après-midi à la barre des témoins par les défenseurs londoniens de Julian Assange, son avocat suédois Bjorn Hurtig a d'abord commencé par soutenir l'idée que son client avait proposé à plusieurs reprises de parler à la justice suédoise dès le début du mois de septembre, sans que la procureur en charge de l'affaire, Marianne Ny, ne cherche à le rencontrer. Les faits qui sont reprochés à Assange se sont déroulés à la mi-août, et la justice suédoise a d'abord considéré que l'affaire ne méritait pas d'être poursuivie, avant que la procureur Marianne Ny ne fasse appel de la première décision et relance elle-même la procédure.
Bjorn Hurtig a affirmé qu'il n'avait appris que le 30 septembre, trois jours après le départ d'Assange vers l'Angleterre, que son client était sous le coup d'un mandat d'arrêt en Suède . Cette déclaration confortait la thèse ava... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire