Messages les plus consultés

samedi 5 février 2011

En Grande-Bretagne, le 1er Mai pourrait bientôt tomber... en octobre

Le gouvernement britannique réfléchit à la possibilité de supprimer le jour férié du 1er mai et de déplacer ce jour chômé au mois d'octobre afin de mieux répartir les jours fériés sur l'année, a-t-on appris de source officielle samedi.Lire la suite l'article
Le 1er mai tombe trop souvent à proximité des jours fériés de Pâques, et un jour chômé à l'automne permettrait de promouvoir le tourisme, notent les autorités britanniques.
"Un jour férié en automne pourrait aider les commerçants à un moment où la météo est encore souvent très bonne et donner l'occasion aux gens de souffler avant la période frénétique de Noël", a estimé le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, John Penrose.
"Un jour férié en automne, qui pourrait par exemple être appelé +La journée de la Grande-Bretagne+, n'aiderait pas seulement l'industrie (du tourisme), mais nous permettrait de mettre l'accent sur ce que le pays a de mieux à offrir", a-t-il ajouté.
Aucune décision définitive n'a encore été prise, a-t-il cependant précisé, ajoutant que si le jour férié du 1er mai était déplacé, cela n'entrerait pas en vigueur avant 2013.
Le 1er mai, journée des travailleurs, est chômé dans de nombreux pays, dont la Grande-Bretagne depuis 1978.
Le projet du gouvernement du conservateur David Cameron, au pouvoir depuis mai 2010, a suscité de vives réactions syndicales.
"La dernière chose dont on a besoin est que le gouvernement bidouille les jours fériés existants et autour desquels les travailleurs et les commerçants se sont organisés", a estimé Brendan Barber, le secrétaire général de la Confédération des syndicats britanniques, Trade Union Congress (TUC).
"Quelques pionniers conservateurs font une fixette sur le jour férié du 1er mai, en raison de son lien avec la journée internationale du travail. Mais en réalité, la célébration du 1er mai dans notre pays remonte au IVe siècle", a-t-il ajouté, le 1er mai étant ... lire la suite de l'article sur Libération.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire