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vendredi 11 février 2011

Le sort de lEgypte plus que jamais aux mains de larmée

Alors qu'Hosni Moubarak s'accroche au pouvoir, les militaires ont toutes les options: coup d'État, révolution ou répression...Lire la suite l'article
Finalement, Hosni Moubarak ne partira pas.
Et maintenant, que va-t-il se passer? Un coup d'État? Une révolution à plus grande échelle? Une répression massive? Qui peut savoir? L'Égypte évolue en territoire inconnu depuis deux semaines, et vient de s'y enfoncer encore plus profondément.
Jeudi matin, la rumeur -relayée par plusieurs agences de presse, le patron de la CIA Leon Panetta et plusieurs responsables égyptiens- faisait courir le bruit que le président Moubarak annoncerait sa démission à la nation. Le conseil suprême de l'armée égyptienne a annoncé qu'il se réunissait pour examiner la crise que traverse le pays -sans Moubarak, alors qu'il en est ordinairement le président de séance.
Pourtant, quand Moubarak s'est enfin présenté devant la caméra (presque une heure après l'horaire prévu), il a refusé de démissionner, et n'a fait que réitérer sa promesse de ne pas se représenter aux prochaines élections-prévues pour septembre, dans sept mois. Dans l'intervalle, il déléguera une partie de son autorité au vice-président qu'il a lui-même choisi (et son confident de longue date) Omar Suleiman -tout en conservant les privilèges constitutionnels de la présidence. Et il a exhorté les jeunes occupant la place Tahrir (qu'il a comparés à ses «enfants») à «rendre leur vie normale aux rues égyptiennes».
Phase critique
C'est fort peu probable. L'écran divisé en deux du programme d'actualité en direct d'Al Jazeera montrait les centaines de milliers de manifestants de la place Tahrir -qui avaient brandi des drapeaux et chanté, convaincus qu'ils allaient célébrer leur victoire- hurler et manifester leur colère en agitant des chaussures. Cette révolution n'en est peut-être qu'à ses débuts, et la prochaine phase pourrait être critique -peut-être même d'une violence terrifiante.
L'armée détient le pouvoir ultime en Égypte, comme beaucoup l'ont souligné au c... Lire la suite sur Slate.fr

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