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dimanche 13 février 2011

Mandat d'arrêt contre Musharraf

L'ex président pakistanais, en exil à Londres, est accusé d'être impliqué dans l'assassinat nde l'ex Premier ministre, fin 2007.Lire la suite l'article

M. Musharraf était président du Pakistan quand Benazir Bhutto a été tuée le 27 décembre 2007 à Rawalpindi dans un attentat suicide accompagné de tirs, après un meeting pour les législatives de 2008.Un mandat d'arrêt visant l'ex-président pakistanais Pervez Musharraf a été émis samedi dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto, mais M. Musharraf a fait savoir à Londres qu'il n'était pas disposé à comparaître, qualifiant la procédure de "ridicule".
"Une équipe d'enquêteurs, formée pour élucider cet assassinat, a rendu un rapport qui met en lumière l'implication de Musharraf et sa responsabilité", a indiqué à l'AFP le procureur de la Cour spéciale, Chaudhry Zulfiqar Ali.
"Le rapport fait état d'un grand complot impliquant Pervez Musharraf, deux officiers de police et les terroristes", a ajouté M. Ali.
En conséquence, "le juge Rana Nisar Ahmad a émis un mandat sans possibilité de caution visant l'ancien président Pervez Musharraf et l'a sommé de comparaître devant le tribunal le 19 février", a-t-il déclaré.
Interrogé pour savoir ce qui se passerait si M. Musharraf refusait, le procureur a simplement répondu: "on verra cela en temps utile".
C'est "totalement ridicule", a réagi à Londres auprès de l'AFP Fawad Chaudhry, porte-parole de la Ligue musulmane de tout le Pakistan, le parti de M. Musharraf. Ce dernier, en exil à Londres, "ne rentrera pas (au Pakistan) pour être entendu par la justice".
"Comment le président d'un pays peut-il être poursuivi pour n'avoir pas réussi à assurer la sécurité de quelqu'un?", a demandé M. Chaudhry.
S'il décide de rentrer au Pakistan, "ce sera un retour politique", a encore expliqué son porte-parole, alors que l'ancien chef d'Etat a officiellement lancé en octobre à Londres son nouveau parti, en vue des élections législatives de 2013 ... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

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