977 immigrants tunisiens sont arrivés illégalement, dans la nuit de samedi à dimanche, sur l'île italienne de Lampedusa, selon les gardes-côtes italiens.Lire la suite l'article
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Le commandant du port de Lampedusa, Antonio Morana, alors que que deux autres embarcations se rapprochaient de la petite île, parle d'une «situation difficile»: «les débarquements se poursuivent à un rythme incessant.»
La mer calme et le beau temps favorisent ces départ depuis la Tunisie d'embarcations chargées d'immigrés clandestins. «Il est devenu impossible pour nous de vivre en Tunisie: il y a des violences, des enlèvements, on ne sait plus qui commande, le pays est à la dérive», témoigne une femme arrivée dans la nuit, qui dit vouloir rejoindre sa famille en France.
Le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, va demander le déploiement de policiers italiens en Tunisie «pour bloquer les flux», a-t-il annoncé au journal télévisé TG5, invoquant un système tunisien «en train de s'écrouler».
Rome a demandé une réunion urgente du Conseil justice et intérieur de l'Union européenne. Et le gouvernement a proclamé, samedi, l'état d'urgence humanitaire, ce qui permet d'éviter certaines formalités légales, de prendre des mesures immédiates et de mobiliser rapidement des moyens financiers.
«Mais cela ne suffit plus, nous devons mobiliser les pays de la Méditerranée qui ont des navires, des avions et des hélicoptères» pour contrôler la côte tunisienne, a jugé, dans une interview au Corriere della Sera de dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini. Frattini espère une décision rapide de l'Union européenne, d'ici une dizaine de jours, pour le déploiement d'une mission Frontex d'interception et de patrouille au large des côtes de Tunisie.
Les clandestins tunisiens recevront de l'aide «mais ils ne peuvent pas rester sur le territoire italien», a souligné le chef de la diplomatie italienne, indiquant qu'ils seront... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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