Le responsable d'une organisation internationale spécialisée dans "la bonne gouvernance sécuritaire" basée en Suisse, Arnold Luethold, a rencontré samedi le premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi auquel il a "offert" son soutien dans ce domaine.Lire la suite l'article
Selon l'agence officielle TAP, l'entretien a permis d'échanger les vues sur la situation actuelle en Tunisie et "l'importance majeure de réussir la transition".La visite du directeur des opérations Afrique etMoyen-Orient au centre de Genève pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) a lieu alors que la Tunisie continue de faire face à des troubles sécuritaires, près d'un mois après la chute du régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
"Je suis venu en ce moment de changement historique offrir le soutien de mon organisation à la Tunisie et au gouvernement transitoire, notamment en matière de bonne gouvernance sécuritaire", a-t-il déclaré.
Le DCAF est une organisation internationale créée en 2000 par le gouvernement suisse. Il compte 53 Etats membres et fournit un soutien consultatif sur le terrain et des programmes d'assistance dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité et de sa bonne gouvernance.
Les troubles qui secouent par intermittence plusieurs régions du pays depuis la chute de Ben Ali sont attribués à "des bandes armées" complices de membres de la famille du président déchu, selon la TAP ou "des milices" qui tentent à l'instigation de proches de l'ex-parti au pouvoir, de semer la panique et de terroriser la population.
Ils ont donné lieu ces dernières semaines à des actes de violence et des scènes de pillage notamment au Kef (nord-ouest) et à Kébili (sud) où des accrochages avec les forces de l'ordre ont fait plusieurs morts.
Par ailleurs, dans la foulée, le ministre de l'intérieur Farhat Rajhi a opéré récemment une purge au sein de son département qui a touché pas moins de 42 hauts cadres de la sécurité.
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