La diplomatie américaine ajoute à ses missions la défense des droits «de parole, d'assemblée et d'association en ligne».Lire la suite l'article
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À Washington
Surfant sur le rôle clé de Facebook et Twitter dans le déclenchement des révolutions populaires qui ont eu raison des dictateurs d'Égypte et de Tunisie, Washington se pose à nouveau en tombeur des «murs virtuels» qui s'érigent sur Internet. Dans un discours prononcé mardi à l'Université George-Washington dans la capitale fédérale, face à un public d'étudiants et de têtes pensantes du «cybermonde», Hillary Clinton a retrouvé les accents reaganiens déjà employés il y a un an pour affirmer l'engagement vigoureux de l'Amérique à défendre la liberté de la Toile, «cet espace public du XXIe siècle», à la fois «agora, salle de classe, salle de marchés, café et boîte de nuit», qui rassemble 2 milliards d'utilisateurs .
Pour la secrétaire d'État américaine, «la défense des libertés de parole, d'assemblée et d'association en ligne» doit devenir un élément clé de la politique étrangère des États-Unis. Ce plaidoyer s'inscrit dans le sillage de la philosophie américaine depuis les origines, pariant sur l'ouverture comme force de progrès. Même si l'Amérique est consciente qu'il faut engager «une conversation sérieuse sur les règles» permettant d'assurer ce principe de liberté, «les bénéfices» de la libre utilisation d'Internet sont «bien supérieurs aux coûts», a lancé Hillary Clinton à la face des gouvernements qui, de la Chine à la Russie en passant par la Syrie , Cuba ou la Birmanie , invoquent «la sécurité» pour organiser «la répression» en ligne. Avis aux régimes autoritaires: l'Amérique se range du côté des internautes.
Cela fait près d'un an que la diplomatie américaine mûrit sa position, peaufinant les contours des technologies et des stratégies qu'elle entend utiliser pour voler au secours des cyberactivistes. En janvier 2010, a servi de sonnette d'alarme. Depuis, la petite équipe chargée de gérer le doss... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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