La retraite de l'ex-président de l'Egypte Hosni Moubarak à la station balnéaire de Charm el-Cheikh illustre le fossé qui s'est creusé entre l'ancien raïs et la majeure partie des 80 millions d'Egyptiens.Lire la suite l'article
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Avec ses hôtels cinq étoiles, ses golfs luxueux et ses récifs de corail, Charm el-Cheikh n'est pas une destination susceptible d'attirer les 40% d'Egyptiens qui vivent avec moins de deux euros par jour.
A la fin de ses trente années au pouvoir, Hosni Moubarak, à la santé déclinante, a multiplié ses séjours à Charm el-Cheikh, où il y possédait une résidence officielle en tant que président.
Et quand sa démission forcée a été annoncée à la télévision d'Etat vendredi, il se trouvait déjà avec sa famille sur les bords de la mer Rouge.
Mais l'ancien raïs restera-t-il à Charm el-Cheikh, déclarée "ville de la paix", en raison du nombre de sommets internationaux qui y ont été organisés ?
Certaines rumeurs font état d'un départ à l'étranger de l'ancien président, âgé de 82 ans. L'Allemagne pourrait faire partie des destinations possibles.
Moubarak avait coutume de se rendre dans ce pays pour y recevoir des soins, une autre habitude qui montre l'éloignement de l'ancien président avec son peuple, qui constate au quotidien la détérioration des services de santé publics.
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