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jeudi 24 février 2011

Les jeunes de l’Union fait la Nation face à la presse :Trois institutions de la République dans l’œil du cyclone



Les errements de trois institutions de la République ont été dénoncés hier au siège de campagne du candidat Adrien Houngbédji. Le Parlement, l’Exécutif et la Cour constitutionnelle ont été cités par les jeunes de l’Union fait la Nation « comme auteurs de la violation des principes démocratiques ».

La Coordination des jeunes de la coalition politique de l’Union fait la Nation est monté au créneau le mercredi 23 février 2011 au siège de campagne du candidat Adrien Houngbédji à Cotonou. Par la voix de leur président, Cyprien Koboudé, les jeunes de l’Un invitent leurs pairs des obédiences politiques à se joindre à eux pour faire bloc contre l’exclusion de plus de 1,3 million de Béninois du scrutin du dimanche 6 mars 2011 pour faute d’une Liste électorale permanente informatisées (Lepi) fiable. A l’origine de cette grise mine, des comportements posés par le Parlement, le Gouvernement et la Cour constitutionnelle. Il s’agit de l’obstination du président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago, « à ouvrir une plénière et lire une communication lui-même en l’absence des deux secrétaires parlementaires », contraire au règlement intérieur de cette institution, de la destruction des affiches du candidat Adrien Houngbédji dans la ville de Cotonou et de la violation des libertés de manifestations par les forces armées publiques. « Le dimanche 19 Février 2011, quelques heures seulement après une messe pour la paix organisée par le clergé catholique, le pouvoir dit du ‘’Changement’’, aidé par des hommes en uniforme… se sont livré à des actes de vandalisme, en détruisant nuitamment une partie des affiches du candidat de l’Union fait la nation, Me Adrien Houngbédji », a dénoncé le conférencier. « 24 heures plus tard, des populations inoffensives, marchant à mains nues pour réclamer leur droit de vote ont été molestées, gazées et violentées sans ménagement par des forces aux ordres d’un gouvernement… » poursuit-il. Cyprien Koboudé qualifie ces comportements d’arbitraires et en appelle à la vigilance civique des Béninois et de la communauté internationale, afin que soit établi au Bénin, le droit constitutionnel.

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