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dimanche 27 février 2011

Troisième démission d'un gouverneur en Irak

Plombé par ses médiocres résultats en matière d'amélioration des services publics, le gouverneur de Babylone, au sud de Bagdad, Salman al-Zargani, a annoncé dimanche 27 février sa démission. 'J'ai décidé de démissionner en raison (...)des problèmes techniques qui empêchent de mener à bien des projets, notamment la construction de routes et de ponts', a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. 'Il existe aussi un manque d'harmonie avec les conseillers provinciaux', a-t-il également admis.Lire la suite l'article
Cela faisait six mois que le conseil provincial réclamait son départ, lui reprochant sa lenteur dans l'exécution des projets et dans la lutte contre la corruption. Il s'agit du troisième gouverneur élu en 2009 sur la liste de 'l'Etat de droit' du premier ministre Nouri al-Maliki, à quitter ses fonctions depuis début février, quand ont commencé les manifestations contre l'absence de services de base - comme l'électricité et l'eau potable - et la corruption.
Les gouverneurs de Wassit et Bassora ont déjà annoncé qu'ils quittaient leurs fonctions à la suite de manifestations extrêmement violentes, toujours sur les problèmes d'accès aux services publics.
NOUVEL APPEL À MANIFESTER
Un appel a été lancé pour de nouvelles manifestations vendredi à travers l'Irak pour exprimer la déception des électeurs près d'un an jour pour jour après les législatives du 7 mars et rendre hommage aux 18 manifestants tués la semaine dernière.  'Bonjour les affamés d'Irak. Pour le premier anniversaire des élections, vous et nous serons au rendez-vous du 'vendredi du regret', pour avoir élu des députés qui ne servent pas l'Irak et ne répondent pas au désir des Irakiens', affirme un message publié sur le site Djiaa ('les affamés').
Le gouvernement a été convoqué dimanche pour une réunion exceptionnelle visant à établir un plan de mobilisation sur les services publics, dont l'absence est dénoncée par les manifestants, a affirmé samedi le porte-parole Ali al-Dabbagh, cité par la télévision publique.

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