Christine Lagarde explique que les Européens étudient la possibilité d'un rachat de dette par le biais du Fonds européen de stabilisation financière. Pour la Grèce, l'idée est "sur la table".
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Christine Lagarde à Davos (c) Afp
A Davos, Christine Lagarde a confirmé vendredi 28 janvier que les Européens discutaient de la possibilité d'un rachat de dette par le biais du Fonds européen de stabilisation financière (FESF).
"Nous sommes en train d'en discuter en ce moment, mais je ne pense pas qu'il y ait déjà un consensus général car c'est un travail en cours", a déclaré la ministre française de l'Economie, en anglais, lors d'une conférence de presse en marge du Forum économique mondial (WEF).
"Mais c'est clairement une voie pour le Fonds européen de stabilisation financière d'être vraiment engagé sur les marchés", a-t-elle ajouté.
L'idée est "sur la table", a confirmé de son côté la Commission européenne.
L'idée d'un rachat de titres de la dette, particulièrement celle de la Grèce, par le biais du Fonds européen créé au printemps dernier a été évoquée à plusieurs reprises ces derniers jours, mais cette option a jusqu'à présent été démentie par les autorités européennes.
Le Fonds, qui bénéficiera de la note maximale "AAA" de la part des agences de notation, sera en mesure de lever des fonds à des conditions très favorables. Une partie des sommes recueillies pourraient alors être prêtées à la Grèce. Celle-ci pourrait ensuite utiliser cette aide pour racheter des titres de dette portant un intérêt élevé.
Cette idée a été surtout avancée pour la Grèce, écrasée par le poids de sa dette, et dont beaucoup en Europe estiment qu'elle ne parviendra pas à résoudre ce problème sans une restructuration, en pratique une réduction, de cette dette.
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