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dimanche 6 février 2011

Sur le volcan, les corps intacts de trois enfants incas (mis à jour)

Retrouvés dans un état de conservation exceptionnel, les dépouilles sont exposées dans un musée argentin, par -20°C.Lire la suite l'article
(De Salta, Argentine) Les corps de trois enfants incas inhumés il y a cinq siècles et à plus de 6 000 mètres d'altitude, au sommet d'un volcan, ont été retrouvés par des scientifiques stupéfaits de leur excellent état de conservation.
Aujourd'hui installés sous une cloche de verre à et maintenus à une température de -20°C, ils étonnent les visiteurs du Musée d'archéologie de haute-montagne de Salta (Argentine). Mais la façon dont les corps ont été récupérés par les chercheurs ne plaît pas à tout le monde : pour la communauté indigène locale, ces enfants auraient dû rester sur leur montagne.
L'histoire de ces impressionnantes dépouilles, comme plongées dans le sommeil, commence sur les haut-plateaux semi-désertiques de la province argentine de Salta, où les convulsions de l'écorce terrestre ont fait surgir les plus hauts volcans de la planète.
En langue quechua, on nomme cet altiplano la « Puna », ce qui signifie aussi désert. Une immensité de désert, à plus de 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Une expédition scientifique au sommet du volcan Llullaillaco
Au matin du 26 février 1999, une équipe de quatorze chercheurs, aguerris aux techniques d'escalade et de résistance à l'altitude, se déploie sur les flancs du volcan Llullallaico. Sa masse grise et rocailleuse marque la frontière andine entre le Chili et l'Argentine.
Avec une cime culminant à 6 739 mètres, le cinquième plus haut volcan au monde n'est pas inconnu des « andinistes » qui l'ont gravi tout au long du XXe siècle, pour la première fois en 1952.
Sous la houlette du Nord-Américain Johan Reinhard et financée par le National Geographic, cette expédition a été minutieusement préparée. L'équipe internationale (Argentine, EEUU, Pérou) composée d'anthropologues, d'archéologues, établit son campement de base à 4 900 mètres d'altitude. L'un des participants, Christian Vitry :
« L'ascension du volcan ne présente pas de difficulté technique mais demande un bon état physique et une excellente capacité d'acclimatation. Entre 5 800 et 6 500 mètres, la pente devient très escarpée et le terrain est plus meuble, ce qui requiert un effort plus important. »
La première semaine est dédiée au transport d'aliments et d'outils vers les ...

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