La peine de 13 ans de prison infligée à une femme qui avait tenté de tuer un juge des enfants à Metz en 2007 parce qu'il refusait de lui rendre son fils a été confirmée vendredi par la justice française.Lire la suite l'article
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La cour d'assises de Côte d'Or à Dijon a assorti la peine d'un suivi socio-judiciaire sur une période de 10 ans.
Les jurés ont retenu l'altération du discernement de cette mère de famille âgée de 36 ans au moment des faits mais non son abolition comme le demandaient les deux avocats de la défense.
"Elle doit assumer les conséquences d'un crime dont elle n'a pas conscience", a déclaré l'avocat de l'accusée, Olivier Bauer.
Fatiha Benzioua s'était rendue le 5 juin 2007 à une audience dans le bureau du juge Jacques Noris et lui avait porté un coup de couteau au ventre lorsqu'il avait confirmé le placement de son plus jeune fils, âgé d'un peu moins de trois ans.
L'affaire avait provoqué une vive émotion parmi les magistrats qui avaient manifesté dans toute la France pour dénoncer la montée de la violence et réclamer davantage de sécurité dans les tribunaux.
Leur action avait notamment conduit la ministre de la Justice de l'époque, Rachida Dati, à annoncer la généralisation des portiques de sécurité dans les juridictions.
Le procès de première instance, en mai 2010, devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle, avait mis en évidence la personnalité de l'accusée, toxicomane ayant connu une existence chaotique depuis la plus tendre enfance.
Elle encourait la réclusion à perpétuité
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