Les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-sept, réunis en sommet à Bruxelles, ont demandé, vendredi 4 février, que le processus de transition commence 'maintenant' en Egypte. Les dirigeants européens appellent aussi les autorités du Caire à 'répondre aux aspirations du peuple égyptien' par 'la réforme politique et non la répression'. Ils appellent à la constitution d'un gouvernement doté d'une assise large et à des élections libres.Lire la suite l'article
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La situation en Egypte et dans la région a été examinée au cours du déjeuner, lors d'un sommet consacré, par ailleurs, au pacte de compétitivité élaboré par l'Allemagne, ainsi qu'aux dossiers de l'énergie et de l'innovation. Les chefs d'Etat disent suivre avec préoccupation la détérioration de la situation dans le pays, condamnent 'dans les termes les plus forts' la violence 'et tous ceux qui l'utilisent et l'encouragent'.
La déclaration salue ensuite l'expression 'pacifique et digne' par les peuples tunisien et égyptien de leurs revendications. Aspirations conformes aux valeurs promues par l'Union dans le monde, insiste le texte. Les Vingt-Sept évoquent ensuite un 'nouveau partenariat', avec un soutien plus efficace aux pays qui mettront en oeuvre des réformes.
Catherine Ashton, la Haute représentante pour la politique étrangère, est mandatée pour transmettre ce message lors de prochaines visites qu'elle effectuera en Tunisie et en Egypte. Elle est invitée à prévoir des mesures d'aide à la transition et un plan destiné à 'promouvoir le développement économique et social'. Un 'statut avancé' de partenariat avec la Tunisie est également envisagé.
Concernant l'Egypte, la position des Vingt-sept évoque, entre les lignes, une révision des termes d'un accord qui prévoit, entre autres, le versement de 449 millions d'euros sur trois années.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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