Le chef d'état-major pressenti a dû être écarté à cause de malversations personnelles.Lire la suite l'article
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Pour l'armée israélienne, les menaces de déstabilisation du régime de Hosni Moubarak tombent au plus mauvais moment. Pour la première fois de son histoire, Tsahal se retrouve sans tête, privée de chef d'état-major à la suite de «guerres» intestines, à un moment jugé critique par tous les experts militaires. Grâce au traité de paix conclu il y a plus de trente ans avec Le Caire, Israël a pu réduire au minimum son dispositif de défense sur le front sud, face à l'Égypte, tout en renforçant sa présence au nord, face au Liban et à la Syrie.
Mais le spectre d'une possible arrivée au pouvoir des Frères musulmans à la tête d'un «régime à l'iranienne» , évoquée par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, pourrait contraindre les militaires à réviser de fond en comble leurs plans stratégiques pour tenir compte de l'armée égyptienne, considérée comme la plus puissante du monde arabe. Cette révision risque toutefois d'être difficile à mener dans l'immédiat, tant la confusion est générale au sommet de l'armée israélienne, qui a bien du mal à assumer son rôle de «bouclier» aux yeux d'une opinion publique de plus en plus inquiète.
Atteinte à la sécurité de l'État
Le premier ministre a dû renoncer à nommer au poste de chef d'état-major le général Yoav Galant, accusé de s'être approprié illégalement des terrains domaniaux pour agrandir son énorme villa personnelle en forme de forteresse. Pris au dépourvu, Ehoud Barak, le ministre de la Défense, a proposé de désigner un chef d'état-major par intérim pendant deux mois, le temps de trouver un autre candidat. Mais cette initiative sans précédent a provoqué un branle-bas de combat aussi bien dans la classe politique que parmi les officiers supérieurs et les médias, hostiles à ce projet.
La plupart des commentateurs estiment qu'Ehoud Barak aurait dû prolonger le mandat du général Gaby Ashkenazi, le chef d'état-major sortant... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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